Un grand général de l’Empire. Marulaz, d’après ses papiers et ses Mémoires inédits.

Jacob-François Marulaz est un des symboles de l'héroïsme de la cavalerie légère de la Révolution et de l'Empire, de la Vendée au Danube, et jusqu'à l'invasion de la France par les Alliés en 1814 où il refuse, assiégé, de rendre Besançon aux ennemis de l'Empereur, même après que celui-ci eut capitulé.
La démarche de Jean Noubel montre une autre forme de ténacité, parallèle à celle du général intransigeant. Au-delà de la consultation des archives publiques pointues et d'ouvrages spécialisés, l'auteur s'est en effet plongé dans plus de 6000 pages pour la plupart inédites qu'il a rassemblées sur ce personnage, et notamment dans le manuscrit des Mémoires de Marulaz, ou encore un cahier du premier tiers du XIXe s. dont le contenu est en sa possession et qui narre le siège de Besançon.
Celui qui, à Wagram, s'écriait à son ancien régiment : « Hussards du 8e ! Vous me reconnaissez ? L'ennemi est devant nous : Marulaz est à votre tête, chargeons ! » a désormais une biographie digne de ce nom. (M. B.)