Cahiers de Sainte-Hélène. Les 500 derniers jours (1820-1821)

Auteur(s) : BERTRAND Henri Gatien, HOUDECEK François (prés. et éd.), LENTZ Thierry (préf.)
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Commencés comme un journal personnel en prise de notes cryptiques, les Cahiers du général Bertrand ont été revus par leur auteur dès qu’il prend conscience, voyant la fin de Napoléon venir, du témoignage capital qu’ils constituent. Complétés, enrichis et « nettoyés » pour la postérité, ces écrits sont semblables à l’homme qui les couche sur le papier : se voulant droits, factuels, respectueux, scrupuleux… et, au détour de certaines lignes, emplis d’admiration, de fidélité puis d’humanité face à un empereur déchu au crépuscule de sa vie.
C’est ce que révèle, pour en établir la version la plus complète et la plus précise, le travail minutieux et inédit de François Houdecek, aguerri par des années passées au chevet de la correspondance labyrinthique de Napoléon. (M. de Bruchard)

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Cahiers de Sainte-Hélène. Les 500 derniers jours (1820-1821)
© Perrin 2021

Présentation par l’éditeur

Le meilleur témoignage sur la fin de Napoléon.

Présent à Sainte-Hélène du début à la fin de la captivité, Henri Gatien Bertrand a laissé un témoignage majeur notant au jour le jour les propos de son maître, les tensions avec Hudson Lowe et la vie tumultueuse de la petite communauté française. La présente édition publie les deux dernières années des Cahiers dont, pour la première fois, l’année 1820 demeurée entièrement inédite et sur laquelle il n’existe aucun autre témoignage d’envergure alors qu’elle est charnière. Scribe du triste quotidien, le grand maréchal du Palais raconte la transformation graduelle, jour par jour, heure par heure de Napoléon se métamorphosant en malade, puis en mourant. Tel un greffier, il consigne dans son journal la lente agonie de son empereur et maître qu’il sert avec une loyauté qui force l’admiration tant le dernier Napoléon est difficile. Le 5 mai 1821 à 17h49, il est le premier à embrasser la main morte de celui qui avait gouverné sa vie pendant 20 ans. Liés dans l’exil, les deux hommes le sont dans la mort et pour l’éternité puisque Bertrand a rejoint Napoléon aux Invalides en 1847. Un document capital qui faisait défaut dans l’édition de référence.

Les auteurs

Le général Bertrand, natif de Châteauroux, attacha son destin à Napoléon dès 1796 et participa à toutes les campagnes glorieuses de l’Empire. Nommé grand maréchal du Palais, il accompagna Napoléon dans les exils d’Elbe en 1814 puis de Sainte-Hélène en 1815.

Chargé pendant 15 ans de l’édition de la Correspondance générale de Napoléon au sein de la Fondation Napoléon, François Houdecek en a dirigé les volumes 4 et 14. Il a participé à la publication du Mémorial de Sainte-Hélène. Le manuscrit retrouvé (2017) et a publié Moscou occupé, lettres des soldats de Napoléon interceptées par les cosaques (2018) et L’esprit public sous le Consulat (2019).

Cet ouvrage fait partie des publications labelisées « 2021 Année Napoléon ».

 

Année de publication :
2021
Lieu et maison d'édition :
Paris, Perrin
Nombre de pages :
600 p.
Pour commander :
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