Au lendemain du 150e anniversaire de la fin de ce conflit fratricide, Farid Ameur, spécialiste des États-Unis, auteur d’un récent Gettysburg (Tallandier, 2014), nous livre une synthèse de ses travaux de doctorat sur un aspect inédit, loin de la diplomatie officielle du Second Empire vis-à-vis des États-Unis : les diverses trajectoires des quelque 100 000 Français présents sur le sol américain lors de la guerre civile qui déchire les états du Nord et du Sud. Pour avoir un aperçu de la démarche de Farid Ameur et de la qualité de son ouvrage, un article du Bulletin de l’Institut Pierre Renouvin sur le même thème et par l’auteur lui-même éclairera le lecteur. (M. de Bruchard)
Présentation de l’éditeur
Cet ouvrage ouvre un chapitre insolite et totalement méconnu de l’histoire des relations franco-américaines. Au début de la guerre de Sécession, plus de cent mille Français vivent aux États-Unis. Géographiquement dispersés, idéologiquement divisés et jusque-là réfractaires à l’alliage américain, les Français rompent peu à peu les amarres qui les liaient à la mère patrie pour s’attacher définitivement à leur pays d’adoption. L’expérience de la guerre civile constitue pour eux un terreau propice à l’assimilation.
Avec une préface d’André Kaspi.
Avec le concours de l’UMR Sorbonne-Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe.