Sous-titré « Une aventure du colonel de Sallanches, ingénieur géographe au service de l’Empereur », Le matin d’Eylau est un roman historique narré à la première personne. L’auteur parvient dans ce premier ouvrage à éviter un écueil récurrent du genre : noyer l’intrigue imaginaire sous une avalanche de faits réels. Le lecteur parcourt bien une trame sérieusement documentée mais le héros, Louis de Sallanches, a du relief et on le suit volontiers dans ses aventures où, plus que Napoléon dont l’ombre plane bien au-dessus de cette chevauchée vers Eylau, on côtoie Élisa, Maximilien de Bavière, Talleyrand, Fouché et, bien sûr, Antraigues. On regrettera le chapitrage de ce très honnête premier roman : à vouloir créer un chapitre par lieu, l’auteur coupe un peu le rythme de la lecture. (M. de Bruchard)
Présentation de l’éditeur
1807, Napoléon s’englue dans les boues de Pologne. Sous le soleil d’Italie, un jeune développe une arme capable de changer la face de l’Europe, et les services secrets autrichiens et anglais tentent de s’en emparer. Louis de Sallanches, ingénieur géographe au service de l’Empereur, se lance dans une course contre la montre qui l’amène à se confronter au comte d’Antraigues, l’espion de Louis XVIII. Son chemin le conduit des îles Borromées à Varsovie en passant par Lucques et Paris…