Les aventures militaires, littéraires et autres de Etienne de Jouy (1764-1846), de l’Académie française

Etienne de Jouy (1764-1846) fait partie des célébrités d'une époque aujourd'hui méconnues du public malgré leurs heures de gloire passées.
Ses écrits (pièces de théâtre, livrets d'opéras mis en musique par des compositeurs célèbres tel Rossini, chroniques et articles de presse multiples…) ne sont pas passés à la postérité faute de qualités suffisantes sans doute. Déjà à l'époque, Jouy est vilipendé par certains critiques… Mais, plus étonnant, sa vie présente plusieurs caractéristiques intéressantes qui auraient pu attirer l'attention de quelque biographe en mal de recherche.
Elle comporte deux grands chapitres : un chapitre militaire et un chapitre littéraire. L'un comme l'autre de ces chapitres est constitué d'aventures multiples : voyages, intrigues, prison, … Jouy s'accommode fort bien – un peu comme Talleyrand et bien d'autres – des nombreux régimes politiques qui se succèdent et fait incontestablement partie du club des « girouettes » de l'époque. Il sera également l'un des plus féroces combattants de la guerre littéraire opposant les « classiques » aux « romantiques », lui-même se rangeant dans la première catégorie et s'acharnant à empêcher Victor Hugo d'accéder à l'Académie française.
 
L'auteur : voir le site qu'il consacre à E. de Jouy.
 
L'avis de napoleon.org : une biographie au style alerte, qui cadre parfaitement avec son sujet, un artiste haut en couleurs.
Victor-Joseph Etienne (de) Jouy fut l'auteur du livret de l'opéra Fernand Cortèz ou la conquête du Mexique, sur une musique de Spontini, enregistré pour la première fois en 1998 : voir notre article.
Le duo est aussi l'auteur d'un opéra toujours joué et dans lequel s'illustra particulièrement Maria Callas, La vestale.
(I.D.)