Paul de Cassagnac. L’enfant terrible du Bonapartisme

Auteur(s) : GANDOULY Thibault
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Paul de Cassagnac. L’enfant terrible du Bonapartisme

Cet ouvrage a reçu le Prix Second Empire 2018 de la Fondation Napoléon. En savoir plus sur les Prix d’Histoire de la Fondation Napoléon

Ce personnage haut en couleur, dans sa vie et son caractère, éclaire ce que le mouvement bonapartiste, après la chute du Second Empire, devient dans sa réflexion et ses interrogations. La biographie d’un original doublée donc d’une analyse politique sur la fin du XIXe s. (M. de Bruchard)

Présentation par l’éditeur

Paul de Granier de Cassagnac, dit Paul de Cassagnac (1842-1904), a disparu des mémoires. Aucune rue, aucune place ne porte son nom dans le Gers, où il fut député pendant une vingtaine d’années. Aucun ouvrage biographique n’était consacré en France à l’inventeur du sobriquet de « Gueuse » pour désigner la République. De grande taille, la moustache large, le teint légèrement basané, la démarche lente, l’homme a, d’après l’un de ses contemporains, le physique de l’homme des foules. « C’est d’Artagnan ou, si vous préférez, quelque capitaine du seizième siècle dont l’épée tient mal au fourreau, dont la langue est prompte aux ripostes meurtrières, toujours prêt à mettre flamberge au vent. » Bonapartiste enragé et ardent défenseur du catholicisme tant dans la presse qu’à la tribune de la Chambre des députés, il vit toutes les secousses politiques de la seconde moitié du XIXe siècle : la chute de l’Empire, la victoire des républicains en 1876, le boulangisme, le ralliement et l’affaire Dreyfus. Il côtoie bon nombre des figures majeures du Second Empire et des premières décennies de la IIIe République : Napoléon III et le prince impérial, Adolphe Thiers, le maréchal de Mac-Mahon, Léon Gambetta, Jules Ferry, le comte de Paris ou Georges Clemenceau. Cassagnac est donc un formidable point d’observation de la vie politique de la fin du XIXe siècle, du côté des conservateurs. Mais il y a plus : esprit indépendant et frondeur, duelliste invaincu, orateur et écrivain de talent, impliqué dans plusieurs intrigues, il fascine ses contemporains et fait tourner des têtes. « Son idéal serait d’être fils de croisés et de défendre le Roi et Dieu » écrit en 1879 l’une de ses admiratrices, Marie Bashkirtseff. Paul de Cassagnac est imprégné de cet esprit chevaleresque qui le fait combattre jusqu’à sa mort « pour Dieu et pour la France », comme l’indique sa devise. Toute sa vie se prévaut de sentiments de fidélité, de loyauté et d’honneur, et ce parfois jusqu’à l’excès.

Année de publication :
2018
Lieu et maison d'édition :
Versailles, Éditions Via Romana
Nombre de pages :
310 p.
Pour commander :
grâce à notre partenaire la Librairie Fontaine Haussmann et aux sites ParisLibraries.fr et  PlaceDesLibraires.fr.
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