Ce numéro présente des articles illustrés, consacrés aux événements intervenus au cours du second trimestre de l'année 1805, et notamment au couronnement de Napoléon comme roi d'Italie, le 26 mai 1805 :
– Tableau chronologique et contexte historique, par A. Palluel-Guillard
– Napoléon couronné roi d'Italie, 26 mai 1805, par A. Pillepich
Né dans une famille d'origine italienne, élevé en Corse jusqu'à l'âge de neuf ans, ayant accédé à la gloire sur les bords du Pô, Napoléon considérait l'Italie comme l'objet de ses « affections les plus chères », comme une maîtresse dont personne ne devait partager les faveurs.
– La couronne de fer d'Italie, par H. Pinoteau
La couronne de fer, un insigne royal du Ve siècle, déposé à Monza et qui fut pendant des siècles l'attribut symbolique des non-moins symboliques rois des romains : à Milan comme à Paris, Napoléon entend se rattacher aux plus anciennes moeurs impériales de l'Occident…
– Lyon accueille l'Empereur et le Pape en avril 1805, par A. Palluel-Guillard
En avril 1805, juste avant d'affronter les Alpes sur la route de Milan où il doit se faire couronner roi d'Italie, le couple impérial s'arrête à Lyon que Bonaparte connaît asez bien pour y être passé plusieurs fois. Il y a déjà été reçu officiellement en juin 1800 à son retour de la campagne de Marengo, puis en 1802 lors de la Consulte italienne.
– Napoléon et Joséphine à Lyon en avril 1805. Création musicale au Grand-Théâtre de Lyon, par M. Zajtman
Le 14 avril, dimanche de Pâques, le couple impérial s'apprête à quitter Lyon dans quelques jours. Il assiste à la messe en la primatiale Saint-Jean, célébrée par l'archevêque de Lyon, le cardinal Fesch, oncle de Napoléon. Le soir est organisée une grande soirée de gala, au cours de laquelle est donné Le Songe d'Ossian, une cantate spécialement composée pour l'occasion.
– Schiller est mort à Weimar le 9 mai 1805, par A. Ruiz
Sur la place du Théâtre national de Weimar, se dresse une statue en bronze, oeuvre du sculpteur Ernst Rietschel datant de 1857, qui réunit les poètes Goethe et Schiller, qu'une profonde amitié lia jusqu'à la mort.
– Germaine de Staël et ses amis en Italie, par A. Palluel-Guillard
Durant le premier semestre de 1805, Germaine de Staël entraîne en Italie ses trois enfants et deux « conseillers historiques », l'Allemand Wilhelm Schlegel et son compatriote Simonde de Sismondi. Deux ans plus tard, il en résultera le célèbre roman, Corinne ou l'Italie.
– Le retour du frère prodigue. La réconciliation entre Jérôme et Napoléon, par J.-O. Boudon
Le 6 mai 1805, alors qu'il séjourne à Turin, Napoléon accepte de recevoir son plus jeune frère, Jérôme, avec lequel il avait pourtant rompu tout lien depuis 1803, lui reprochant de s'être marié sans son autorisation.
– Aux origines de la troisième coalition. Le traité anglo-russe du 11 avril 1805, par T. Gontcharova
Tandis que Napoléon croyait pouvoir consacrer toute son attention au camp de Boulogne et aux vastes projets maritimes destinés à rendre possible une traversée de la Manche, la coalition continentale se renouait. Bien qu'elle servit avant tout les intérêts de l'Angleterre, c'est de la Russie qu'en était venue l'initiative.
– Les décrets sur Napoléonville, 10 mai 1805, par E. Pautrel
– Brèves. Murat à l'Elysée, G. Poisson
– Brèves. La réunion de la République ligurienne à la France, 6 juin 1805, M. Kérautret
– Brèves. Villeneuve, clef de voute des projets impériaux, S. Sick
– Brèves. Le général Victor, vigie au Nord, J. Lecoustumier
– Brèves. L'Autriche se prépare secrètement à la guerre, P. Cyr
– Mémoires. La courtisane et l'empereur à Milan, sélection A. Palluel-Guillard
– Correspondance de Napoléon, avril-mai-juin 1805, sélection M. Kérautret
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