Ce numéro 14 vous propose ces mois de mai et juin :
– La famille de Napoléon. Joseph Bonaparte, celui qui fut deux fois roi, par Th. Lentz, p. 6-13
Portrait de l'aîné des Bonaparte, au caractère plus posé, plus réfléchi, que celui de l'Empereur, mais à l'image trouble notamment en raison de son implication dans la guerre d'Espagne.
– La guerre. La campagne d'Egypte. 1 : De Toulon à la révolte du Caire (mai-oct. 1798), par J.-O. Boudon, p. 14-25
Pour la première fois depuis les débuts de la Révolution, la guerre se porte hors d'Europe. Analyse des origines et des premiers mois en Egypte, de ce qui fut une défaite militaire mais par ailleurs une fabuleuse aventure intellectuelle et savante.
– Perspectives. L'opposition royaliste sous le Consulat, par J.-P. Bertaud, p. 26-31
Complots, attentats terroristes : l'opposition royaliste va d'échec en échec malgré les soutiens étrangers. Le premier Consul va jusqu'au bout de sa lutte contre les Royalistes, et c'est l'affaire du duc d'Enghien…
– La fête à Saint-Cloud pour le roi de Rome (23 juin 1811), par Bellot de Kergorre, p. 32-33
Témoignage présenté par A. Fierro.
– Personnages illustres. Schulmeister et l'espionnage sous Napoléon, par A. Montarras, p. 34-39
L'une des tâches essentielles dévolues au corps diplomatique et consulaire était l'information, dite ouverte recueillie dans les journaux par exemple, mais également de manière plus secrète, par la corruption des milieux diplomatiques, militaires et économiques.
– Vie quotidienne. Le conscrit, par V. Bourgeot, J. Garnier, p. 40-43
Organisée par une loi du Directoire, la loi Jourdan-Delbrel (5 sept. 1798), la conscription concernait les célibataires de 20 à 25 ans, elle durait 5 ans en temps de paix mais était illimitée en temps de guerre.
– Villes et régions de l'Empire. Genève, une ville française et napoléonienne, par A. Palluel-Guillard, p. 44-49
Sentiment d'indépendance en brèche, sensibilité religieuse protestante heurtée, économie en crise et résistance des milieux intellectuels : l'intermède napoléonien est une période de leur histoire que les Suisses n'aiment guère évoquer.
– La Grande Armée. La mobilisation de 1813. L'arrière-plan matériel (II), par J.-Fr. Brun, p. 50-55
Argent, armes, chevaux, équipements divers : les efforts de réorganisation consentis après le désastre de la campagne de Russie sont considérables.
– Arts et artistes. Les sculptures de Houdon, par D. Chanteranne, p. 58-59
Jean-Antoine Houdon (1741-1828) a connu la célébrité sous l'Ancien Régime, mais réalisa parmi les plus beaux bustes de la famille impériale.
– Les grands historiens. Marcel Dunan (1885-1978), par J. Tulard, p. 60-61
Fils d'un professeur d'histoire, Marcel Dunan fut agrégé d'histoire en 1911 et défendit sa vie durant l'histoire napoléonienne face au mépris des tenants de la « nouvelle histoire » qui récusaient notamment l'intérêt des études biographiques.
– Ventes. Aux enchères, par K. Huguenaud, p. 62-63
Le mois de mars fut marqué par une vente exceptionnelle à Fontainebleau au cours de laquelle, par exemple, une chemise portée par Napoléon à Sainte-Hélène fut acquise par un Américain. Une autre vente du mois de mars a vu la dispersion d'une partie des collections du musée Grévin, notamment du mobilier estampillé Jacob Frères et portant les marques de Fontainebleau.
Cette revue est disponible en kiosque ou par abonnement.