Ce numéro 15 est particulièrement consacré à Murat :
– Napoléon et Murat, par J. Tulard, p. 6-9
Alors que Murat fut un homme souvent décisif dans sa vie, Napoléon eut un jugement sans appel sur son beau-frère lorsqu'il prétendit à Sainte-Hélène qu'il était » dans la destinée de Murat de nous faire du mal « …
– La jeunesse de Murat, par L. Bulit, p. 10-11
Avant de devenir héros à Aboukir, beau-frère de Napoléon, maréchal puis roi de Naples, Murat a connu les difficiles années d'une jeunesse mouvementée.
– Murat, brave et brillant cavalier, par J. Garnier, p. 12-17
Chef de la cavalerie de la Grande Armée, Murat demeure un personnage légendaire de l'épopée napoléonienne.
– Murat, roi de Naples, par L. Mascilli Migliorini, p. 18-23
L'arrivée à Naples de Joachim et de Caroline dans les premiers jours du mois de septembre 1800 fut saluée par l'enthousiasme sincère de la population. Mais dans les manifestations de joie populaire se mêlaient des sentiments très différents.
– Murat, les réalités d'un mythe, par J. Jourquin, p. 24-29
Militaire et maréchal chez les Bonaparte, roi de Naples, c'est un » forceur de destin « .
– Entretien avec le prince Murat, p. 30-31
Rencontre avec le prince Murat pour mieux comprendre les actuels enjeux du mythe et de la légende.
Les autres articles de ce numéro :
– La guerre. La campagne d'Egypte. 2 : sur les traces d'Alexandre, par J.-O. Boudon, p. 32-43
La révolte du Caire a montré aux Français débarqués depuis 4 mois, la nécessité de l'adhésion des Egyptiens à une implantation française durable en Egypte.
– Institutions. Le Sénat de Napoléon : de la complicité à la » trahison « , par Th. Lentz, p. 44-49
Après l'analyse du comportement du Sénat sur l'ensemble de la période napoléonienne, la double accusation de trahison au moment de la défaite de 1814 et d'ingratitude des sénateurs richement dotés et décorés par Napoléon, doit être nuancée.
– La Grande Armée. La place des femmes dans l'armée, par V. Rolin, p. 50-55
Dès 1792, dès les premières marches des armées révolutionnaires, les épouses d'officiers ou de simples soldats, les cantinières, les prostituées, ont partagé avec les hommes la vie des bivouacs et des campagnes, parfois en combattant elles-mêmes.
– La France Napoléonienne. La bourgeoisie parisienne, par A. Fierro, p. 56-61
Balayée par la Révolution, la noblesse est décimée et a émigré ; en 1799 Bonaparte prend le pouvoir dans une France dominée par la bourgeoisie.
– Les grands historiens. Albert Sorel (1842-1906), par B. Giovanangeli, p. 62-63
Diplomate en 1865, Albert Sorel fut fortement marqué par le drame de 1871. Il s'attacha à étudier la Révolution française, la défense des limites naturelles du territoire français, et ses relations avec l'Europe. Ainsi, Napoléon est l'Empereur révolutionnaire, au dessein patriotique hérité de la Révolution.
– Vente aux enchères, par K. Huguenaud, p. 64-65
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