Ce numéro 16 vous propose :
– Autour de Napoléon. Talma et Napoléon, par Bruno Villien, p. 6-9
François-Joseph Talma (1763-1826) a fasciné son époque par son talent, époque dont il a rendu sur scène les passions et les bouleversements politiques. Il se tissa rapidement entre le comédien et Napoléon une relation amicale d'admiration et de respect réciproques.
– La guerre. La campagne d'Egypte. 3 : La fin du rêve oriental (août 1799 – octobre 1801), par J.-O. Boudon, p. 10-17
Le départ de Bonaparte d'Egypte en août 1799 ne met pas fin à la présence française dans ce pays. Non seulement l'armée devait s'y maintenir pendant encore deux ans, mais elle poursuivit la mise en place d'une véritable politique coloniale, avec l'espoir constant d'une aide venue de la France.
– Un général malhonnête, présenté par Alfred Fierro, p. 18-19
Témoignage du colonel d'artillerie Pion des Loches sur les pratiques de vol et de rançonnage par les soldats mais également les officiers : quelques exemples durant la campagne 1805.
– Anniversaire. Saint-Cyr ou la création d'une Ecole spéciale militaire, par Cl Frédéric Guelton, p. 20-25
L'Ancien Régime comme la Révolution échouèrent dans leur tentative de doter la France d'une école permanente de formation de ses officiers. Il a fallu attendre la loi consulaire du 11 floréal en X (1802) pour que naisse une « Ecole Spéciale Militaire destinée à enseigner à une portion des élèves sortis des lycées, les éléments de l'art de la guerre. »
– La France napoléonienne. Les restaurants sous l'Empire, par Olivier Blanc, p. 26-29
Si Napoléon Bonaparte n'était pas connu pour être un fin gourmet, il y eut une explosion du nombre de cafés et de restaurants de la Révolution à l'Empire.
– Les grandes batailles. La bataille d'Eylau, une victoire sanglante (8 février 1807), par Jacques Garnier, p. 30-39
Après la double victoire d'Iéna-Auerstedt contre les Prussiens, grâce au sens tactique de Davout, la suite de la guerre s'avère plus difficile contre les Russes : à Eylau le spectre de la défaite se profile même un instant…
– Personnages illustres. Gouvion Saint-Cyr, le maréchal des années noires, par Jacques Jourquin, p. 40-47
Libéré en juin 1814 après un séjour de plus de six mois dans les geôles de Bohème, Laurent Gouvion Saint-Cyr souhaitait se retirer dans sa propriété de Reverseaux en juin 1814. Mais le retour de Napoléon en mars 1815 le rappelle sur le devant de la scène. Il sera ministre de la Guerre, d'abord en fonction de juillet à octobre 1815.
– Evénement. L'attentat de Frédéric Staps le 12 octobre 1809, par Jean Tulard, p. 48-51
En ce dernier trimestre 1809, Napoléon est au faît de sa puissance. Pourtant son pouvoir reste fragile, l'attentat du jeune Allemand Staps en témoigne.
– La Grande Armée. Les Croates de l'Empereur, par Jean-François Brun, p. 52-57
Zone-tampon érigée dès 1522 par l'Autriche face à la menace ottomane, une partie de la Croatie, peuplée de 256 000 habitants, devient une colonie militaire française en 1809 par le traité de Vienne.
– Monuments. La colonne Vendôme, par D. Chanteranne, p. 58-59
Une première colonne avait été envisagée par Bonaparte place de la Concorde, mais c'est au lendemain de la campagne de 1805 que le projet, proposé par Vivant Denon, voit le jour, par un premier décret du 1er janvier 1806.
– Ventes aux enchères, par K. Huguenaud, p. 60-61
Pendant la période estivale, le dynamisme des ventes napoléoniennes ne se dément pas : le 27 juin à Sotheby's Paris, puis le 1er juillet à Drouot-Richelieu.
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