Ce numéro de l'année 2005 vous propose :
– Davout un maréchal doué au caractère abrupt, par P. Charrier
L'erreur de date du décès de Davout sur la plaque figurant sur sa maison natale (à Annoux, près de Montbard dans l'Yonne) est un symbole. Sa vie durant, la méconnaissance, l'incompréhension et la jalousie, nourries par son caractère abrupt feront au maréchal une escorte tenace.
– Témoignages. Soldats affamés, présenté par A. Fierro
Les « Souvenirs » du capitaine Desboeufs décrivent bien les souffrances des hommes qui l'entourent, quand leurs régiments se dirigent alors vers l'Autriche, entre mai et juin 1809.
– Vie de Napoléon. Vendémiaire : Bonaparte sauve la République (5 octobre 1795), par J. Tulard
Le 13 vendémiaire an IV n'occupe dans l'historiographie de la Révolution qu'une place restreinte. C'est qu'il s'agit de la seule journée contre-révolutionnaire qui agita Paris. Cette insurrection aurait pu changer le cours des événements en précipitant la restauration du roi. Un général fut la cause de son échec : Bonaparte.
– Politique artistique. Profil de médaille, profil de communicant, par J-M Darnis
En quelques années, sous l'impulsion d'un hommme d'Etat âgé de trente ans à peine, furent posées la plupart des institutions fondamentales sur lesquelles devait vivre la France jusqu'à nos jours.
– Les moyens de la guerre. La logistique napoléonienne. 2 – Le paradoxe d'une réorganisation trop tard venue, par Lt-cl R. Porte
Pour Berthier, « dans la guerre d'invasion que fait l'Empereur, il n'y a pas de magasins » et selon Jomini « l'art de faire vivre une armée en pays ennemi et au milieu d'opérations actives est un des plus difficiles. »
– Evénement. Talleyrand a-t-il trahi Napoléon à Erfurt, par E. de Waresquiel
Pour les nombreux détracteurs de Talleyrand, Erfurt rime avec trahison, avec une telle certitude, qu'ils ont évité jusqu'à présent de réfléchir tant sur le contexte dans lequel elle s'est exercée que sur les causes historiques de son élévation au rang de faute morale absolue.
– Batailles et combats. La prise de Capri (4-17 octobre 1808), par J.- Fr. Brun
Tout au long du XVIIIe siècle, les stratèges français avaient imaginé de nombreux projes de débarquements. Sous la Révolution, les diverses tentatives échouent, tant en Irlande, en 1796 et 1798, qu'aux îles Saint-Marcou au large du Cotentin en 1798. Le 31 décembre 1805, Gouvion Saint-Cyr entreprend la conquête du royaume de Naples dont dépend Capri.
– Monuments. La grande époque des fontaines parisiennes, par G. Poisson
A son arrivée au pouvoir, le nouveau Premier Consul prend différentes mesures d'hygiène publique. Les différentes fontaines construites dans Paris, dont on peut aujourd'hui encore trouver de nombreux témoignages, en constituent les principaux symboles.
– La Grande Armée. Les mamelouks de la Garde, par V. Rollin
Extraordinaires cavaliers, les mamelouks font partie des figures légendaires de l'Empire. Leur sens de l'honneur, leur fougue, leurs uniformes les ont rendus très populaires en France. Ils ont ainsi participé à la fascination pour l'Orient dont la mode se répand au XIXe siècle.
– Aux enchères, par K. Huguenaud
Présentation des dernières ventes napoléoniennes.
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