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RICHE PATRIMOINE
Partez à la découverte de notre patrimoine qu'il soit artistique, avec notre tableau du mois, architectural, avec les journées du patrimoine ce week-end, ou écrit avec la parution du volume 3 des Mémoires de Napoléon, où l'empereur donne sa vision des derniers feux de l'Empire, des Cent-Jours et de Waterloo.
La notion de patrimoine légué par les siècles passés est d'autant plus intéressante lorsque l'on songe que les sapeurs-pompiers de Paris, créés par Napoléon Ier, pourront célébrer cette semaine, le 18 septembre précisément, leur 200e anniversaire. Un article vous éclairera sur cette noble et indispensable institution.
Et parce qu'il faut sensibiliser les enfants au patrimoine dès le plus jeune âge, de nombreuses initiatives émanant des musées donnent lieu à des animations, des activités ou visites pédagogiques comme celles que propose le château de Fontainebleau d'un appartement de suite totalement réaménagé comme il pouvait l'être sous Napoléon III. A découvrir dans Info plus junior.
Pour l'heure, bonnes visites !
Emmanuelle Papot
CARNET > DECES DE GERARD MAUROUSSET
C'est avec tristesse que nous avons appris le décès de M. Gérard Maurousset, vice-président de la Société historique des amis de Napoléon III, survenu le 9 septembre 2011, à l'âge de 81 ans. La cérémonie religieuse est célébrée aujourd'hui, vendredi 16 septembre, à 14h30, en l'église Saint-Honoré-d'Eylau, 66 bis, avenue Raymond-Poincaré, Paris 16e. A son épouse, sa famille, ses amis et à la Société historique des amis de Napoléon III, la Fondation Napoléon présente ses plus sincères condoléances.
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LE TABLEAU DU MOIS > PORTRAIT D'UN HOMME ET DE SES ENFANTS
Cet extraordinaire portrait de famille de 1810 (un père, placé au centre de la toile, entouré de ses quatre enfants), est conservé au Mans. C'est une scène touchante où figurent des signes évidents d'affection et du soin apporté à l'éducation des enfants. L'identité du peintre reste, à ce jour, une énigme.
Pour en savoir plus
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EVENEMENT > MEMOIRES DE NAPOLEON : L'ILE D'ELBE ET LES CENT-JOURS
Dernier volume des Mémoires de Napoléon, ce troisième tome s'ouvre sur l'abdication de l'Empereur, contraint de quitter Fontainebleau pour l'île d'Elbe. Un premier exil forcé qui n'entrave en rien l'esprit de conquête de Napoléon, qui ne pense dès lors qu'à son retour à Paris. Après une campagne de presque cent jours et le désastre de Waterloo, l'aventure impériale s'achève finalement par le bannissement de l'empereur déchu sur l'île de Sainte-Hélène.
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BIBLIOTHEQUE NUMERIQUE > LE CEREMONIAL DE L'EMPIRE FRANÇAIS DE 1805
Disponible dans notre Bibliothèque napoléonienne numérique, cet ouvrage de 1805 avait pour but de présenter tous les aspects du cérémonial civil, militaire et ecclésiastique de l'Empire français. Au sommaire : 1er. Les honneurs civils et militaires à rendre aux autorités ; 2e. Les grands et petits costumes, et uniformes des autorités ; 3e. Les fonctions et attributions de ces mêmes autorités ; 4e. Ce qui a rapport aux cérémonies publiques en général…
Pour accéder directement à cet ouvrage
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NAPOLEONICA LA REVUE > LE GRAND MARECHAL DU PALAIS
Paru dans le premier numéro de la revue, un article de Pierre Branda où il étudie la charge du grand maréchal du Palais. Une fonction d'une extrême importance, puisque lui étaient dévolues de nombreuses missions, parmi lesquelles : le commandement militaire dans l'intérieur des palais impériaux ou encore la sécurité de la famille impériale.
Pierre Branda vient de publier chez Fayard Napoléon et ses hommes. La Maison de l'Empereur. Un livre que nous vous avions présenté dans la précédente lettre.
Pour consulter cet article
BICENTENAIRE > CREATION DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS
Après le tragique incendie du 1er juillet 1810, qui ravagea l'ambassade d'Autriche à Paris, Napoléon créa par décret, le 18 septembre 1811, le 1er « Bataillon des Sapeurs-Pompiers de Paris ». Le BSP, comme on l'appelle aujourd'hui, a la particularité d'être le seul corps créé par Napoléon toujours en activité aujourd'hui.
A lire pour en savoir plus l'article de Marc Nédot de l'Aulnoy « La naissance des sapeurs-pompiers de Paris » qui vient de paraître dans la Revue du Souvenir Napoléonien N°488.
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REVUE DE PRESSE > N°488 DE LA REVUE DU SOUVENIR NAPOLEONIEN
Le nouveau numéro de la Revue du Souvenir Napoléonien est paru. Au sommaire un grand dossier présentant en détails les rapports, souvent insoupçonnés, des Bonaparte avec l'Amérique. A lire également, l'article sur la naissance des sapeurs-pompiers de Paris, ou encore celui sur Napoléon III et Monaco.
Pour connaître le sommaire complet
AGENDA > CYCLE DE CONFERENCES > REGARDS FRANÇAIS SUR L'ITALIE AU TEMPS DE NAPOLEON III
Du 26 septembre au 17 octobre 2011, le musée de l'Armée et l'Université permanente de la Ville de Paris, en prélude à l'exposition temporaire du musée de l'Armée : Napoléon III et l'Italie (1848-1870). Naissance d'une Nation, organisent (en liaison avec l'Institut culturel italien de Paris) un cycle de conférences sur les relations politiques, diplomatiques et culturelles franco-italiennes, pour l'essentiel à l'époque de Napoléon III et de l'unité italienne.
Pour connaître le programme détaillé
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RAPPEL : LES 28E JOURNEES EUROPENNES DU PATRIMOINE
Ne manquez pas les 17 et 18 septembre 2011, partout en France, les 28e journées européennes du Patrimoine organisées autour du thème du « voyage du Patrimoine ».
- Evénement : à cette occasion, le samedi 17 septembre à 14h30 aura lieu, en présence de M. Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication, la réouverture au public de la Colonne de la Grande Armée à Wimille, dans le Pas-de-Calais.
- A voir sur Paris : le bivouac des grenadiers de Napoléon à l'Ecole militaire, Paris 7e, visible tout le week-end de 10h à 18h, avec démonstration de la vie au bivouac (ateliers : cuir, vannerie, armement, corvées) et prestation musicale des tambours de la garde.
Vous retrouverez tous les renseignements nécessaires dans notre sélection des animations napoléoniennes des Journées du Patrimoine 2011
INFOS PLUS JUNIOR > L'APPARTEMENT 48 DU CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU
Soucieux d'offrir des outils de pédagogie aux écoles, le château de Fontainebleau a dédié l'un de ses appartements, le N°48, à cette mission, en recréant dans les moindres détails, d'après l'inventaire de 1855, un appartement tel qu'il pouvait servir aux familiers de la Cour de Napoléon III.
Pour en savoir plus
IL Y A 200 ANS
Création officielle du 1er bataillon des sapeurs-Pompiers de Paris, le 18 septembre 1811.
A lire sur le sujet l'article de Marc Nédot de l'Aulnoy
Début du blocus de Ciudad Rodrigo par Wellington (Espagne)
L'été de 1811 a connu une relative accalmie dans le conflit faisant rage dans la Péninsule Ibérique. Les forces britanniques sous les ordres de Wellington avaient reculé en Espagne et commencé le blocus de Ciudad Rodrigo, tenue alors par les forces françaises. Cette place-forte, située à la frontière portugaise, était stratégiquement importante car sur la route de Salamanque.
Les forces françaises sous les ordres du maréchal Marmont (Armée du Portugal) et du général Dorsenne (qui avait remplacé le maréchal Bessières à la tête de l'Armée du Nord) étaient stationnées respectivement près de Navalmoral (au sud-est) et Salamanque (au nord-est). Wellington, malgré le sentiment qu'il devait abandonner le blocus si Marmont et Dorsenne se rejoignaient, vit dans cette action une occasion de se préparer à l'invasion de l'Espagne en prenant un avant-poste important. Même si cela échouait, c'était pour lui un bon moyen de perturber les forces françaises dans ce secteur.
Le train de siège britannique tarda à arriver de Lisbonne, ce qui permit, comme Wellington l'avait suspecté, le 22 septembre 1811 à Marmont et Dorsenne de réunir leurs forces de 58 000 hommes (face aux 12 000 hommes rassemblés par Welligton) pour marcher vers les positions britanniques, arrivant à San Munoz et Tamames, environ à une trentaine de kilomètres à l'est de Ciudad Rodrigo.
Malgré le déséquilibre des forces en présence, Wellington refusa de se retirer. A El Bodón, quelques jours plus tard, cette mauvaise évaluation s'avèrerait coûteuse…
IL Y A 150 ANS
Plon-Plon et Lincoln
Cherchant à s'éloigner des différents scandales auxquels il avait été confronté les mois précédents, le Prince Napoléon (Plon-Plon) avait mis les voiles vers le Nouveau Monde. Ainsi, entre le 27 juillet et le 25 septembre 1861, Plon-Plon avait-il visité la Côte Est des Etats-unis et du Canada. Malgré des haltes agréables à Boston (le 22 septembre) et une visite à Harvard pour s'entretenir avec le géologue et glaciologue suisse de renommée mondiale, Louis Agassiz (aussi célèbre alors pour ses théories sur la période glaciaire que pour avoir démenti la théorie de l'évolution de Darwin), les situations embarrassantes n'étaient jamais bien loin. Ce fut ainsi le cas lors de sa visite au Président Lincoln à la Maison Blanche, à Washington, le 3 août 1861. L'hebdomadaire américain Harper's weekly, A journal of civilization, vol. V, No 243 du 24 août 1861 en livra le compte-rendu suivant :
« Samedi le Prince a rendu visite au Président à douze heures et a été dûment présenté par le Secrétaire d'État. Le Président a reçu le Prince avec une courtoisie marquée et l'a accueilli au nom du pays avec des mots chaleureux de compliment. Sans détour, il s'est dit flatté par cette visite d'une personne si étroitement liée au trône français au moment de cette solennelle crise dans l'histoire du pays et qu'il estimait que cette visite lui était une garantie de l'intérêt amical et de la sympathie généreuse du Gouvernement français. On rapporta que le Prince écouta avec un profond intérêt l'adresse du Président et qu'il y répondit avec brièveté et beaucoup d'empressement. ».
Un des aides de Plon-Plon, Camille Ferri-Pisani, livra lui aussi un compte rendu de cette visite, donnant une version quelque peu différente... Il nota ainsi comment le Prince - habitué à un certain cérémonial - avait été forcé d'attendre quinze minutes (procès-verbal), sans cérémonie et sans qu'aucun membre du personnel ne vienne s'enquérir de ses besoins ("On entre tout droit, comme dans un café", fit remarquer le prince totalement déconcerté). Lincoln donna l'impression de n'être nullement habitué à recevoir de telles personnalités et se montra très mal informé au sujet de son visiteur à qui il demanda des nouvelles de son père... « Lucien ». Plon-Plon s'assit alors furieux, dans un silence de plomb face à Lincoln (« M. Lincoln est un brave homme, mais sans élévation ni beaucoup de connaissances » selon les mots du prince) essayant pour se rattraper d'engager son distingué visiteur dans une conversation informelle sur le temps. Pour se sortir de cette situation embarrassante, Lincoln trouva ensuite refuge dans une longue cérémonie de serrage de mains (sept hommes du côté américain et deux du côté français) permettant d'atteindre la longueur appropriée de dix minutes (procès-verbal). Un dîner se déroula un peu plus tard le même jour et fit beaucoup pour améliorer les relations.
Bonne semaine à tous !
Irène Delage et Emmanuelle Papot
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 595 16 – 22 septembre 2011
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OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE > SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre.
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