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CETTE SEMAINE Pour des raisons de maintenance informatique, le site napoleon.org et ses services (la Bibliothèque numérique, le catalogue en ligne de la Bibliothèque M. Lapeyre) ne seront pas accessibles du samedi 20 octobre au mardi 23 octobre. Nous ne pourrons pas non plus répondre à vos messages que vous nous adresseriez à @napoleon.org. Nous vous prions de nous excuser pour ces "vacances forcées", pendant lesquelles vous pouvez cependant nous suivre sur Facebook ou sur Twitter ! Ce temps est aussi l'occasion de découvrir, ou redécouvrir notre revue d'histoire, Napoleonica.La Revue : nous vous proposons quelques titres, mais la revue en comporte beaucoup d'autres, ainsi que des comptes rendus de livres, d'expositions et de colloques. Nous vous remercions de votre fidélité, et vous souhaitons une bonne semaine !
Irène Delage chef du service de documentation

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CARNET > UN NAPOLÉONIEN NOUS A QUITTÉS Patron de « La Première », première chaîne radio de la RTBF, Jean-Pierre Hautier est décédé le 12 octobre, d'une longue maladie. Il n'avait que 57 ans. Figure très connue des médias belges, il avait la passion de son métier, du golf et… de Napoléon. On ne compte plus les émissions qu'il avait consacrées au Grand Homme et à l'histoire de son époque, à la radio, bien sûr, où il avait conservé une matinale quotidienne, mais aussi à la télévision. A ses proches et à son équipe, nos sincères condoléances.

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NAPOLEONICA. LA REVUE Depuis sa création en 2008, Napoleonica. La Revue, ce sont 14 numéros gratuits, plus de 80 articles, 60 auteurs, et plus de 4 500 consultations chaque mois. Voici quelques articles : - Napoléon III, un futur empereur au prénom incertain, par Patrick Le Carvèse - Les salons de Mathilde et de Julie Bonaparte sous le Second Empire, par Antonietta A. Zucconi - La création et l'aménagement des catacombes. Premier musée souterrain de France au début de l'Empire 1809-1815 , par Th. Gilles et X. Ramette (illustr.) - Indépendance, politique et pouvoir au Chili et en Argentine : attitudes des officiers napoléoniens dans les armées de libération (1817-1830), par P. Puigmal - Les relations franco-marocaines sous le Consulat et l'Empire, par Thierry Lentz

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BIENTÔT AU CINÉMA Le 21 novembre, le son du canon devrait retentir dans les salles de cinéma, avec la projection des Lignes de Wellington, un film de Valeria Sarmiento qui a repris un projet de son compagnon Raoul Ruiz, décédé en 2011. Ce film, qui bénéficie d'un casting exceptionnel (John Malkovich (Wellington), Mathieu Almarich (Masséna), Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Marisa Paredes, Michel Piccoli…) raconte la campagne portugaise du maréchal Masséna contre les troupes de Wellington en 1810.

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IL Y A 200 ANS > LE COUP D'ÉTAT DE MALET Le 19 octobre 1812 marqua le "repli stratégique" de Moscou. À leur départ, les Français incendièrent le Kremlin, comme un témoin l'attesta : "un feu jaillit des bâtiments de l'arsenal, et nous entendîmes alors la première explosion à laquelle six autres succédèrent. Rien n'était plus affreux. D'énormes blocs de pierres étaient projetés à plus de 150 mètres." Pendant ce temps à Paris, le 23 octobre 1812, l'ancien général Malet opérait un audacieux coup d'état. Limogé à cause de ses aspirations républicaines persistantes, Malet n'en était pas à sa première tentative d'éviction de Napoléon. Déjà le 16 juin 1808, ses complices et lui avaient été arrêtés pour conspiration à la faveur de l'absence de l'Empereur, alors à Bayonne. Cette fois, profitant d'un éloignement de Napoléon bien plus long en raison de la campagne de Russie, Malet fut plus efficace. Le 23 octobre à 4h du matin, il s'évada du sanatorium où il était censé être prisonnier. Il se rendit alors auprès du général Soulier de la dixième cohorte, avec la "preuve", forgée de toute pièce, du décès de l'Empereur. Sous sa direction, la cohorte se déplaça à la prison de La Force où Malet exigea le relâchement de ses alliés, les généraux Lahorie et Guidal, alors incarcérés pour avoir arrêté des membres du gouvernement. Puis Malet se proclama à la tête d'un gouvernement provisoire, par ordre du Sénat. C'est au quartier général de Paris que le complot fut éventé par le colonel Doucet, qui connaissait le passé de Malet et se méfia des lettres falsifiées. Il neutralisa Malet et le lendemain, en fin de matinée, le coup d'état avait fait long feu. Malet et onze autres conjurateurs étaient jugés puis fusillés le 29 octobre. À lire, le livre de Thierry Lentz, chez Perrin, La conspiration du général Malet : présentation le 23 octobre prochain, à 17 heures, à la direction des archives de Paris, 18, bld Sérurier, 750019 Paris (Métro Porte-des Lilas).

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IL Y A 150 ANS > L'INFLUENCE DES TRADE UNIONS En octobre 1862, l'Exposition universelle de Londres allait s'achever, et les innovations technologiques et industrielles qui y étaient présentées avaient été vues par plus de six millions de visiteurs. Parmi ceux-ci, avec la permission formelle de Napoléon III, se trouvait une délégation ouvrière dont faisait partie Henri Tolain. Cet ouvrier, ciseleur de formation, avait déjà publié le 17 octobre 1861 une lettre en faveur de la création d'une institution ouvrière indépendante du pouvoir. L'année suivante, il décidait de venir observer l'organisation des Trade Unions à l'Exposition universelle, avec deux cents délégués français. Son retour de Londres marqua le véritable début du syndicalisme ouvrier français. À la veille des élections de mars 1864, soixante ouvriers faisaient paraître dans le jeune journal L'Opinion nationale, leur Manifeste des soixante. Ce texte de Tolain, réformiste et inspiré par l'expérience vécue à Londres, rendait compte des aspirations de toute une classe ouvrière en France, en mal de représentation parlementaire : droit de grève, création de chambres syndicales et de caisses mutualistes, instruction gratuite... Peu après, la loi Ollivier du 25 mai 1864 permettait en France un premier droit de grève restreint, en abrogeant la loi Le Chapelier qui interdisait depuis juin 1791 les rassemblements d'ouvriers. L'Internationale des travailleurs naissait dans la foulée à Londres. Bonne semaine à tous ! Irène Delage et Marie de Bruchard LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n. 642, 19 - 25 octobre 2012

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OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE > SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR JUSQU'AU 31 DÉCEMBRE 2012 La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, vous pouvez faire un don via internet avec notre partenaire la Fondation du Patrimoine (site sécurisé). TOUJOURS LÀ ! Suivez-nous sur Facebook et sur Twitter !
MAGAZINE - 1er Jubilé impérial de Rueil-Malmaison (video sur You Tube)
EXPOSITIONS - Un salon de thé pour l'Impératrice Eugénie, au château de Compiègne jusqu'au 28 janvier 2013 - Edme-François Jomard (1777-1862), un "Egyptien" de Polytechnique, jusqu'au 15 décembre 2012
Prochainement, au Musée de l'Armée, l'exposition Avec armes et bagages... dans un mouchoir de poche.
CONFÉRENCES - La conspiration du général Malet, 23 octobre : les conférences des Archives de Paris - l'agenda des délégations du Souvenir napoléonien (sélectionnez votre région)
LA BIBLIOTHÈQUE M. LAPEYRE La bibliothèque de la Fondation Napoléon rouvrira ses portes mi-novembre 2012 au 7, rue Geoffroy Saint-Hilaire - 75005 Paris. Les jours et horaires vont changer ! Lundi et mardi de 13h à 18h et jeudi et vendredi de 10h à 15h. Fermeture le mercredi. Pendant les vacances scolaires (zone C) : lundi et mardi : 13h-17h et jeudi : 10h-15h.
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