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Lettre d'information  
        
   
      
    Les Grands Prix 2004 de la Fondation Napoléon, qui couronnent chaque année des travaux relatifs à l'histoire des deux Empires français ont été attribués à :

Grand Prix Premier Empire

David Chaillou, Napoléon et l'Opéra, la politique sur la scène (1800-1815), Fayard

L'auteur s'intéresse au rôle de Napoléon dans la production musicale de l'Opéra comme outil de propagande de la gloire impériale, d'autant qu'à cette époque l'Opéra était très populaire. L'étude de l'institution elle-même est suivie de celle des oeuvres créées entre 1810 et 1815 : utilisation des thèmes historiques et mythologiques où affleure plus ou moins vivement la figure de Napoléon, cheminement de l'oeuvre du cabinet du compositeur et de son librettiste jusqu'à la scène en passant par la censure du ministère de la Police. Le rôle politique est flagrant lors de la commande d'oeuvres de circonstances : Le Triomphe de Trajan en 1807 célèbre le retour d'Iéna de l'empereur.

Dans la catégorie « Premier Empire », le jury a, en outre, souhaité,attirer l'attention du public sur l'ouvrage de Georges Poisson, L'aventure du Retour des Cendres (Tallandier).
 

 
Grand Prix du livre non-francophone

Steven Englund, Napoleon, A Political Life, Scribner (New-York)

L'historien américain Steven Englund s'attache, au fil de cette biographie, à analyser la pensée politique de Napoléon et son évolution. Une perspective intéressante servie par un style très agréable et, pour une fois, un travail anglo-saxon qui n'est pas défavorable à Napoléon.
L'ouvrage vient d'être édité en français sous le titre Napoléon, aux Editions de Fallois.

 

Par ailleurs, des
bourses d'étude sont également attribuées chaque année à de jeunes chercheurs en thèse, étudiant les périodes du Premier et du Second Empire. On été retenus cette année les projets de thèses suivants :

Premier Empire
• Stéphane Calvet, Les officiers charentais du Premier Empire, université de Poitiers, sous la direction du professeur Natalie Petiteau ;
• Pierre Pendaries, L'intégration des officiers nobles émigrés dans les armées de Napoléon : étude d'un ralliement, université de Paris IV, sous la direction du professeur Jacques-Olivier Boudon ;
• Marie Sebire-Trélat, Les palais impériaux et la mise en scène du pouvoir sous Napoléon Ier, université de Paris IV, sous la direction du professeur Jacques-Olivier Boudon.

Second Empire
• Arnaud Bertinet, La politique artistique du Second Empire (les musées), université de Paris I, sous la direction du professeur Dominique Poulot ;
• Marc Lemaire, La guerre de Crimée. Chronique et analyse d'un désastre sanitaire (1854-1856), université d'Aix-Marseille, sous la direction du professeur Jean-Charles Jauffret.

Premier-Second Empire
• Richard Moles, D'un Empire à l'autre : la gendarmerie maritime en France de 1804 à 1870, université de Montpellier III, sous la direction du professeur Jules Maurin.


Les Grands Prix et les Bourses d'étude seront décernés le mardi 23 novembre 2004 au cours d'un déjeuner en présence de SAI la Princesse Napoléon.


 
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      Les Grands Prix de la Fondation Napoléon, créés il y a 26 ans grâce à la générosité de Martial Lapeyre, sont décernés par un jury qui se compose ainsi :
• baron Gourgaud (président),
• M. Jean-Claude Lachnitt (secrétaire général),
• Mme Anne Muratori-Philip, 
• M. Jean-Marie Rouart, de l'Académie Française,
• M. Gabriel de Broglie, de l'Académie Française,
• M. Jean Favier, de l'Institut,
• M. le professeur Jean Tulard, de l'Institut,
• M. le professeur François Crouzet,
• M. le professeur Bruno Foucart,
• M. le professeur Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon,
• M. Jacques Jourquin, vice-président de l'Institut Napoléon et directeur-rédacteur en chef de la Revue du Souvenir napoléonien,
• colonel Paul Willing.
Chaque Grand Prix est doté de 15 250 euros.
 
=> retrouvez le
palmarès des années précédentes.

 
Le même jury décerne par ailleurs six bourses de thèses de 7 625 euros à des étudiants dont les travaux concernent les deux Empires.
 
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palmarès des années précédentes.


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