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GRAND PRIX de la FONDATION NAPOLEON 2005
Amiral Rémi Monaque : Trafalgar, 21 octobre 1805, Ed. Tallandier
Avec clarté et rigueur, l'Amiral Monaque présente d'abord le contexte politique et naval dans lequel prit place l'affrontement entre les flottes franco-espagnole et anglaise au cap de Trafalgar le 21 octobre 1805. Puis l'auteur relate la bataille, les témoignages des acteurs venant en contrepoint de l'analyse des combats. L'échec est sans appel pour Napoléon et son allié espagnol : plus de 4 500 morts et 2 500 blessés, et 23 vaisseaux perdus. Les Anglais dénombrent 450 morts (dont l'amiral Horatio Nelson), 1 200 blessés et aucun vaisseau perdu. Une étude complète, enrichie de tableaux, témoignages des contemporains, cartes et plans de la bataille.
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PRIX SECOND EMPIRE 2005
Jean-Claude Yon, Le Second Empire. Politique, société, culture, Ed. Armand Colin
Le Second Empire (1851-1870) a longtemps pâti d'une mauvaise réputation. Pendant des décennies, on n'a retenu du règne de Napoléon III que le coup d'État du 2 décembre 1851, l'affairisme, la « fête impériale » et le désastre de Sedan. Le présent ouvrage ne cherche ni à réhabiliter ni à condamner le Second Empire. Cette synthèse magistrale brosse le portrait d'une époque, plus encore que d'un régime, en s'efforçant de respecter sa richesse et sa diversité. Embrassant ces vingt années sous trois angles différents, l'auteur analyse l'histoire politique du régime, étudie la société française sous Napoléon III, et dresse un panorama de l'histoire culturelle de la période.
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PRIX du LIVRE NON FRANCOPHONE 2005
Robert Goetz : 1805 : Austerlitz. Napoleon and the destruction of the Third Coalition, Londres : Greenhill Books Ed.
Dans cet ouvrage retraçant les événements depuis la paix d'Amiens jusqu'à celle de Presbourg, Robert Goetz offre, dans un ouvrage accessible à tous, une analyse claire et mesurée de la bataille d'Austerlitz. L'auteur utilise de nombreuses sources allemandes et russes et tente de rééquilibrer la vision traditionnellement francocentriste (de son point de vue) de cet événement historique, une vision comportant de nombreux « mythes », ici démontés. Une analyse intéressante, pertinemment argumentée.
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PRIX OEUVRE DE FICTION 2005
Armand Cabasson : Chasse au loup, Ed. 10/18
En 1809, la Grande Armée piétine en Autriche, à Aspern. Le jeune lieutenant Relmyer, d'origine autrichienne, revient sur les lieux où il a été séquestré quatre ans auparavant avec l'un de ses compagnons d'orphelinat, Franz. Ce dernier avait été retrouvé assassiné. On retrouve dans ce deuxième roman tout ce qui caractérisait la première enquête du héros Quentin Margont (La proie de l'officier) : un style personnel, bien rythmé et efficace, une intrigue maîtrisée et captivante, des personnages finement campés.
Par ailleurs, des BOURSES D'ETUDES sont également attribuées chaque année à de jeunes chercheurs en thèse, étudiant les périodes du Premier et du Second Empire. On été retenus cette année les projets de thèses suivants :
Premier Empire
• Christina Egli : Jean-Antoine Laurent (1763-1832), peintre (troubadour), sous la direction du professeur Pascal Griener, Université de Neufchâtel ;
• Irène Perret : La critique d'Art sous le Consulat et le Premier Empire, sous la direction du professeur Bruno Foucart, Université de Paris-Sorbonne ;
• David Rouanet : Les prisonniers de guerre étrangers dans le Nord-Est de la France (1803-1815), sous la direction du professeur Jacques-Olivier Boudon, Université de Paris IV.
Second Empire
• Matthieu Brejon de Lavergnée : La société de Saint-Vincent-de-Paul à Paris au XIXe s. : prosopographie d'une élite catholique fervente, sous la direction du professeur Jacques-Olivier Boudon, Université de Paris IV.
Premier-Second Empire
• Ahmed Bouyerdene : L'Emir Abd el-Kader, l'Islam et la France, sous la direction du professeur Christian Sorrel, Université de Savoie ;
• Sylvain Cordier : La famille Bellangé, menuisiers ébénistes, sous la direction du professeur Bruno Foucart, Université de Paris IV
Les Grands Prix et les Bourses d'étude seront décernés le mardi 6 décembre 2005 au cours d'un déjeuner en présence de SAI la Princesse Napoléon.
Pour tout renseignement complémentaire sur les Grands Prix et les Bourses d'étude de la Fondation Napoléon, contactez-nous.
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Les Grands Prix de la Fondation Napoléon, créés grâce à la générosité de l'industriel Martial Lapeyre, sont décernés par un jury qui se compose ainsi :
• baron Gourgaud (président),
• M. Jean-Claude Lachnitt (secrétaire général),
• Mme Anne Muratori-Philip,
• M. le professeur Jean Tulard, de l'Institut,
• M. Jean Favier, de l'Institut,
• M. Gabriel de Broglie, de l'Académie Française,
• M. Jean-Marie Rouart, de l'Académie Française,
• M. le professeur Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon,
• M. le professeur François Crouzet,
• M. le professeur Bruno Foucart,
• M. Jacques Jourquin, vice-président de l'Institut Napoléon et directeur-rédacteur en chef de la Revue du Souvenir napoléonien,
• Colonel Paul Willing.
Quatre Prix, de 8 000 euros chacun, sont décernés. Parmi ces quatre lauréats, le jury en sélectionne un qui est dénommé Grand Prix de la Fondation Napoléon et doté de 7 000 euros supplémentaires.
=> retrouvez le palmarès des années précédentes.
Le même jury décerne par ailleurs six bourses de thèses de 7 625 euros à des étudiants dont les travaux concernent les deux Empires.
=> retrouvez le palmarès des années précédentes.
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