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Lettre d'information  
        
   
    Les PRIX D'HISTOIRE de la Fondation Napoléon, qui couronnent chaque année des travaux relatifs à l'histoire des deux Empires français, ont été attribués cette année à :
 


  
   
GRAND PRIX de la FONDATION NAPOLEON et PRIX PREMIER EMPIRE 2006

Jacques Garnier, Austerlitz, 2 décembre 1805, Éd. Fayard


De Tolstoï à Abel Gance, Austerlitz participe de la légende autant que de l'histoire. Le génie militaire de Napoléon y a donné toute sa mesure face à un ennemi double - autrichien et russe -, alors que l'issue victorieuse n'allait pas de soi.
Après de nombreuses années d'études et de recherches, Jacques Garnier raconte ici les préludes, l'organisation du plan de bataille puis le déroulement heure par heure de la plus célèbre des batailles de Napoléon.

 
 


  
   
PRIX SECOND EMPIRE 2006

Sudhir Hazareesingh, La légende de Napoléon, Éd. Tallandier

Comment s'est manifesté l'attachement à l'Empereur dans la conscience collective après 1815, quels furent ses effets sur la culture nationale ? S'appuyant sur de nombreuses sources inexploitées, l'auteur fait revivre la célébration populaire de la légende napoléonienne et montre comment Napoléon incarna tantôt la liberté, tantôt l'image du protecteur de la nation. En brossant un tableau subtil de la complexité sociale et idéologique du mythe napoléonien, il offre une interprétation nouvelle de l'histoire du XIXe siècle.

 


  
   
PRIX du LIVRE NON FRANCOPHONE 2006

Michael Broers, 1805 : The Napoleonic Empire in Italy, 1796-1814: Cultural Imperialism in a European Context, Ed. Palgrave Macmillan.

Ce livre étudie le développement de l'impérialisme français en Italie de 1796 à 1815. En utilisant le vocabulaire d'impérialisme extra-européen – c'est-à-dire, impérialisme culturel, acculturation, assimilation et intégration, Michael Broers prend individuellement chaque région de l'Italie napoléonienne (Piémont, Ligurie, Parme/Plaisance, Toscane et les États du Pape). La question sous-tendant l'ensemble de la problématique porte sur les raisons du rejet par les Italiens du programme révolutionnaire de « régénération » conduit par les Français en Italie. Dans une 1ère partie, l'auteur étudie l'émergence entre 1800 et 1809 d'un patriotisme qui va stimuler les courants antirévolutionnaires.
La 2e partie étudie le « fantôme de l'intégration », c'est-à-dire le gouffre auquel le
régime français en Italie fut confronté, entre la société civile voulue par les administrateurs français et "le paese reale", le pays réel.
La 3e partie considère l'idée d'impérialisme culturel dans le contexte européen. Vers la fin de l'empire en Italie il y a un changement clé dans la politique impériale. L'administration française décide d'abandonner sa politique d'intégration/amalgame pour adopter une politique d'assimilation, le plus souvent forcée. Cette dernière partie raconte aussi comment l'Italie rejette fondamentalement les désirs de la France de "l'améliorer", rejet à l'origine, d'après l'auteur, d'une séparation franco-italienne presque inévitable.

 


  
   
PRIX pour une OEUVRE DE FICTION 2006

Philippe Thomas-Derevoge, Le Vizir, le plus illustre cheval de Napoléon, Éd. du Rocher

Offert à l'Empereur en 1804 par Selim III, sultan de Turquie, celui qu'on appela « Vizir » s'impose très vite comme « le cheval » de Napoléon. Courageux et fidèle, il suit l'Empereur jusqu'à la fin de l'Empire. Survivant à son maître, il s'éteint en 1826. La légende voudrait que le cheval naturalisé conservé au musée de l'Armée soit Vizir…



  
    Par ailleurs, des BOURSES D'ETUDES sont également attribuées chaque année à de jeunes chercheurs en thèse, étudiant les périodes du Premier et du Second Empire. On été retenus cette année les projets de thèses suivants :
 
Premier Empire
• Arnaud Denis : L'appartement du Pape au château de Fontainebleau : études architecturales et
mobilières, sous la direction du professeur Yves Carlier, École du Louvre ;
• Rémy Hême de la Cotte : Le service religieux du souverain et de ses hommes en France sous l'Empire et la Restauration (1804-1830), sous la direction du professeur Jacques-Olivier Boudon, Université de Paris IV - Sorbonne ;
• Benoît Roger : Des Français chez les Polonais (1806-1808). Deux ans de relations entre libération et occupation, sous la direction des professeurs Bernard Gainot, Panthéon – Sorbonne Paris I, et Andrzej Nieuwazny, Université Nicolas Copernic Torun ;
• Chantal Serène : Les relations entre le costume de scène et la mode vestimentaire au Premier Empire (Opéra, Comédie Française), sous la direction du professeur Jacques-Olivier Boudon, Université de Paris IV- Sorbonne.

 
Second Empire
• Camille Mestdagh : La vie des Beurdeley, dynastie de collectionneurs marchands et fabricants, dans l'ameublement d'art du XIXème siècle, sous la direction du professeur Bruno Foucart, Université de Paris IV - Sorbonne.
• Flavie Seznec de Montgolfier : Les architectes Théodore et Albert Ballu, sous la direction du professeur Bruno Foucart, Université de Paris IV - Sorbonne.

 

Les Prix d'histoire et les Bourses d'étude sont décernés aujourd'hui, mardi 21 novembre 2006, au cours d'un déjeuner en présence de SAI la Princesse Napoléon.
 
 

Pour tout renseignement complémentaire sur les Prix d'histoire et les Bourses d'étude de la Fondation Napoléon, contactez-nous.




  
   

  
      Les Grands Prix de la Fondation Napoléon, créés grâce à la générosité de l'industriel Martial Lapeyre, sont décernés par un jury qui se compose ainsi :
• M. Victor-André Masséna, prince d'Essling (président),
• M. Jean-Claude Lachnitt (secrétaire général),
• Mme Anne Muratori-Philip, 

• M. Gabriel de Broglie, de l'Académie Française et Chancelier de l'Institut
• M. Jean-Marie Rouart, de l'Académie Française,
• M. Jean Favier, de l'Institut
• M. le professeur Jean Tulard, de l'Institut
• M. le professeur Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon,
• M. le professeur François Crouzet,
• M. le professeur Bruno Foucart,
• M. Jacques Jourquin, vice-président de l'Institut Napoléon,

• M. le docteur Jean-François Lemaire 

Quatre Prix, de 8 000 euros chacun, sont décernés. Parmi ces quatre lauréats, le jury en sélectionne un qui est dénommé Grand Prix de la Fondation Napoléon et doté de 7 000 euros supplémentaires.
 
=> retrouvez le
palmarès des années précédentes.

 
Le même jury décerne par ailleurs six bourses de thèses de 7 600 euros à des étudiants dont les travaux concernent les deux Empires.
 
=> retrouvez le
palmarès des années précédentes.

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