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PRIX PREMIER EMPIRE 2008
Madeleine et Francis Ambrière, Talma, ou l'histoire du théâtre, Editions de Fallois
Histoire ? Théâtre ? Roman ? À la lumière de nombreux documents inédits, la biographie de Talma est un peu celle de son siècle, agitée, contradictoire, fascinante. La vie de ce grand acteur fait revivre des temps troublés où tout changea, de l'Ancien Régime expirant à la crépusculaire Restauration en passant par la Révolution et l'épopée napoléonienne. Presque un siècle de l'histoire de la société française prise entre un désir de changement et un immobilisme frileux, avec des espérances et des illusions, des problèmes aussi, proches des nôtres : heurt des générations, rivalités, luttes d'influences, drames de l'endettement...
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PRIX SECOND EMPIRE 2008
Alain Decaux, de l'Académie Française, Coup d'état à l'Elysée, Editions Perrin
Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 a profondément divisé les Français. Le coup d'Etat est ici narré d'heure en heure, parfois de minute en minute. Pour décrire sa longue préparation, son accomplissement en quatre jours - soixante mille hommes de troupes engagés contre les barricades - et l'écrasement final de l'insurrection, il fallait l'art consommé du récit et l'objectivité que l'on connaît à Alain Decaux. Il fait du lecteur un témoin à part entière. A l'aube du 2 décembre, il découvre ces deux phrases affichées sur les murs de Paris : « L'Assemblée nationale est dissoute. Le suffrage universel est rétabli. » Il comprendra et jugera. Il s'interrogera aussi : le coup d'Etat est-il vraiment né, en 1851, d'une simple opportunité politique ? Ne s'agirait-il pas plutôt d'une réflexion nourrie, durant trente ans d'exil, par Louis-Napoléon Bonaparte ? A peine parvenu à l'âge de raison, ce dernier n'avait-il pas vu Napoléon Ier, son oncle, à la veille de partir pour Waterloo, le regarder longuement et entendu prononcer ces quelques mots : « Peut-être est-il l'avenir de ma race ?»...
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PRIX du LIVRE NON FRANCOPHONE 2008
Edgardo Donati, La Toscana nell'impero napoleonico. Tomes I et II, Editions Polistampa
L'annexion de la Toscane à l'Empire français a été très importante pour l'histoire de la péninsule italienne. Dans les mois suivants, les modalités du rétablissement d'un gouvernement local furent étudiées, gouvernement qui allait introduire des formes de contrôle social jamais vues en Toscane et opérer une mutation profonde en ce qui concernait les relations entre l'Eglise et l'Etat, avant de devenir un Grand Duché sous la régence de la soeur de Napoléon, Elisa.
Avec cette étude, l'auteur aborde deux thématiques : la première est une considération des résultats de cette tentative d'introduire en Toscane les structures fondatrices de cette « monarchie administrative » à travers la création et la valorisation d'une classe professionnelle d'administrateurs qui travaillerait pour un gouvernement mieux structuré. La seconde thématique est un cas d'étude de l'oeuvre de Giovan Battista Nomi, sous-préfet d'Arezzo, puis de Pise.
Ici un petit royaume fut absorbé (presque du jour au lendemain) par une structure étatique géante, et assujetti aux volontés d'une puissance lointaine. Certes, les oppositions, tant aux impôts qu'à la conscription, étaient vives, mais le pays fut enfin « pacifié » par un changement ultérieur : en devenant un grand duché sous la direction de la soeur de l'empereur, Elisa.
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Par ailleurs, des BOURSES D'ETUDES sont également attribuées chaque année à de jeunes chercheurs en thèse, étudiant les périodes du Premier et du Second Empire. Ont été retenus cette année les projets de thèses suivants :
Premier Empire
• LE BARS Florence : Les Français et l'Archéologie au Royaume de Naples durant le decennio francese (1806-1815) : l'exemple des découvertes de céramiques antiques, sous la direction des professeurs Agnès ROUVERET et Carlo GASPARRI
Université Paris X - Nanterre et Université Federico II de Naples
• MENANT Fabien : Les députés du Corps législatif sous le Consulat et l'Empire : 1799-1815, sous la direction du professeur Jacques-Olivier BOUDON, Université Paris IV - Sorbonne
• ROUCAUD Michel : Le renseignement militaire opérationnel dans le Consulat et l'Empire (1799-1805), sous la direction du professeur Bernard GAINOT, Université Paris I Panthéon - Sorbonne
Second Empire
• MAUDUIT Xavier : La maison du Prince-Président et la maison de l'Empereur (1848-1870), sous la direction du professeur Christophe CHARLE, Université Paris I - Sorbonne
• VOTTERO Michaël : La peinture de genre en France sous le Second Empire et les premières années de la Troisième République (1852-1874), sous la direction du professeur Barthélémy JOBERT, Université Paris IV - Sorbonne
Premier et Second Empire
• FAUDAIS Stéphane : Adolphe Niel (1802-1869). Maréchal de France et Ministre de la Guerre : « Contre l'illusion d'une France qui gagne », sous la direction du professeur Hervé COUTAU-BEGARIE, EPHE
• LAHLOU Raphaël : Les Abbatucci, une famille corse, militaire et politique, dans le sillage des Bonaparte (1750-1880), sous la direction du professeur Jacques-Olivier BOUDON, Université Paris IV - Sorbonne
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Les Prix d'histoire et les Bourses d'étude 2008 seront décernés mardi 9 décembre 2008, au cours d'un déjeuner en présence de SAI la Princesse Napoléon.
Pour tout renseignement complémentaire sur les Prix d'histoire et les Bourses d'étude de la Fondation Napoléon, contactez-nous.
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Les Prix de la Fondation Napoléon, créés grâce à la générosité de l'industriel Martial Lapeyre, sont décernés par un jury qui se compose ainsi :
• M. Victor-André Masséna, prince d'Essling (président),
• M. Jean-Claude Lachnitt (secrétaire général),
• Mme Anne Muratori-Philip,
• M. Gabriel de Broglie, de l'Académie Française et Chancelier de l'Institut
• M. Jean-Marie Rouart, de l'Académie Française,
• M. Jean Favier, de l'Institut
• M. le professeur Jean Tulard, de l'Institut
• M. le professeur Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon,
• M. le professeur François Crouzet,
• M. le professeur Bruno Foucart,
• M. Jacques Jourquin, vice-président de l'Institut Napoléon,
• M. le docteur Jean-François Lemaire
Des Prix, de 8 000 euros chacun, sont décernés. Parmi les différents lauréats, le jury peut en sélectionner un qui est alors dénommé Grand Prix de la Fondation Napoléon et doté de 7 000 euros supplémentaires.
=> retrouvez le palmarès des années précédentes.
Le même jury décerne par ailleurs plusieurs bourses de thèses de 7 600 euros à des étudiants dont les travaux concernent les deux Empires.
=> retrouvez le palmarès des années précédentes.
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