ARCOLE (Vénétie)
Site de la bataille des 15, 16 et 17 novembre 1796. Le célèbre
pont d'Arcole est toujours visible à la sortie du village. Un
obélisque, érigé en 1810, y commémore la victoire
des Français sur les Autrichiens et un petit musée rassemble
documents et souvenirs consacrés à la bataille et à
Bonaparte.
A Ronco de l'Adige, on peut toujours visiter la mairie qui fut le quartier
général de Bonaparte lors des opérations d'Arcole.
BASSANO DEL GRAPPA (Vénétie)
Site de la bataille du 8 septembre 1796. Le palais Roberti (via da Ponta 34)
fut le quartier général de Bonaparte les 8 et 9 septembre 1796 et
du 9 au 11 mars 1797. Une plaque commémorative rappelle ces passages.
BOLOGNE (Emilie)
Bonaparte séjourna du 19 au 24 juin et le 2 juillet 1797 au palais
Pepoli via Castiglione et au palais Caprara siège de la
préfecture situés tous deux de part et d'autre de la
cathédrale.
BRESCIA (Lombardie)
Bonaparte pénétra dans Brescia le 27 mai 1796. Il séjourna
par deux fois dans cette ville : au monastère Santa Eufemia les 27 et
28 mai 1796 (l'actuelle caserne Goito du district militaire qui ne se visite
pas) et au palais Fenaroli du 26 au 28 juillet 1796 (actuel palais
Bettoni-Cazzago, via Marsala 17).
A 10 km au sud-est de Brescia, Castenedolo accueillit Bonaparte du
1er au 3 juillet 1796 (Casa Baschi-Ruspini, via Manzoni 8). Il
séjourna également à Lavenone les 15 et 16 août 1796
dans la casa Gérardini-Brunori, via Marconi 18.
CAMPO-FORMIO (Vénétie)
Sur la place principale, une plaque commémorative orne la maison
où se tinrent les conférences préliminaires de paix.
Bonaparte séjourna durant celles-ci, du 25 août au 25 octobre
1797, à la Villa Manin située dans la localité de
Passariono : c'est en fait ici que le 17 octobre fut signé le
traité de paix daté du 18 octobre 1797 à Campo-Formio. On
peut toujours y visiter la chambre de Bonaparte.
A Udine au nord-ouest de Campo-Formio, le palais Antonini-Belgrado actuel
palais de la province accueillit Bonaparte et Joséphine le 31 août
1797. Des négociations de paix se tinrent également au palais
Florio, via Palladio 4.
CARCARE (Piémont)
Bonaparte installa ici son quartier général lors des
opérations de Millesimo, Dego et Cosseria en avril 1796 : la maison
Ferrero où il séjourna est toujours visible, Piazetta 20. Une
plaque commémorative apposée par la commune en 1968 rappelle ces
faits.
CASTIGLIONE (Lombardie)
Site de la bataille du 5 août 1796. La maison où résida
Bonaparte les 4 et 5 août est située piazza Ugo Dallo 7. La
chambre qu'il occupa est au premier étage au bout de l'aile droite. Une
plaque commémorative dans le hall d'entrée rappelle son
passage.
CHERASCO (Piémont)
Ville où fut signé l'armistice du 28 avril 1796 entre la France
et le roi de Sardaigne Victor-Amédée. C'est dans l'ancien palais
Salmatoris, situé via Vittorio Emmanuel II 29, qu'eut lieu la signature.
Ce palais est aujourd'hui dénommé palais de la Paix en souvenir
de l'événement.
LODI (Lombardie)
Site de la bataille du 10 mai 1796. Le pont de Lodi autour duquel se
déroulèrent les combats les plus acharnés est situé
à l'extrémité du corso Adda. Le museo Civico
présente des souvenirs de la bataille.
MANTOUE (Lombardie)
Le palais Ducal fut le quartier général de Bonaparte du
1er au 8 mars 1797.
Lors du siège de Mantoue en juin 1796, Bonaparte résida à
Roverbella : on peut toujours y voir la maison et la chambre où il
séjourna. A Marmirolo, au nord de Mantoue, le presbytère
contigü à l'église Saint-Philippe et Saint-Jacques fut son
quartier général du 15 au 19 juillet 1796.
MILAN (Lombardie)
Après la victoire de Lodi, Bonaparte fit une entrée triomphale
dans la capitale lombarde le 15 mai 1796. Il séjourna au palais
Serbelloni (Corso Venezia 16) où une plaque commémorative
rappelle son passage.
A Mombello, au nord de Milan sur la commune de Limbiate, le château
dénommé Villa Pusterla accueillit Bonaparte et sa suite lors de
longs séjours entre mai et novembre 1797. C'est ici que fut
décrétée la fondation de la République cisalpine le
12 juin 1797.
MILLESIMO (Piémont)
Site de la bataille du 13 avril 1796. Sur la place principale, l'actuel
hôtel de ville servit de quartier général à
Bonaparte au soir de la bataille. Le château en ruine de Cosseria,
situé à proximité de Millesimo, fut le
théâtre de combats les 13 et 14 avril 1796. Deux plaques
commémoratives en italien rappellent ces événements.
MONDOVI (Piémont)
Site de la bataille du 21 avril 1796. Une plaque commémorative
apposée dans le hall du palais de Justice (piazza Maggiore)
célèbre la mémoire du colonel marquis Filippo del
Carretto, défenseur du château de Cosseria contre l'armée
française. Le château du village de Lesogno, situé à
côté de Mondovi, fut le quartier général de
Bonaparte du 19 au 24 avril 1796.
MONTENOTTE (Piémont)
Site de la bataille du 12 avril 1796. Un monument commémoratif est
installé près du village de Montenotte superiore .
RIVOLI (Vénétie)
Site de la bataille du 14 janvier 1797. A proximité de la commune de
Rivoli Veronese, un monument commémoratif témoigne des combats
qui se déroulèrent ici. Un remarquable petit musée
rassemble des oeuvres et des documents divers à propos de la bataille.
TOLENTINO (Marches)
Le traité du même nom y fut négocié et signé
le 19 février 1797 dans l'ancien palais Parisani devenu palais Bezzi.
Bonaparte y séjourna du 16 au 20 février 1796. On peut voir, sur
demande, la grande salle de la signature et la chambre de Bonaparte.
VERONE (Vénétie)
Bonaparte pénétra pour la première fois dans Vérone
en juin 1796. Le palais Forti, situé dans la rue du même du
même nom, fut son quartier général à la fin de
l'année 1796 et en janvier 1797.
A 20 km au sud-ouest de Vérone se trouve Valeggio où Bonaparte
occupa une maison au 27 via Antonio Murari : il faillit y être fait
prisonnier par les Autrichiens au soir du combat de Borghetto le 30 mai 1796.
Il y décida de la création d'un corps de guides chargé de
son escorte et de sa protection qui devinrent sous l'Empire les chasseurs
à cheval de la Garde Impériale. Il y occupait une chambre au
premier étage à gauche du grand escalier tandis qu'à
droite se trouvait la salle de repos des officiers français.