Surprenante Nature !

Auteur(s) : HOUDECEK François
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Surprenante Nature !
Faucon crécerelle male (c) wikipédia

Paris mégalopole ne cesse d'accroître la pression sur son environnement, l'activité humaine incessante empiétant mécaniquement sur les espaces naturels. La nature, elle, s'adapte et réinvestit les espaces urbains dont elle avait été chassée. Peut-être est-ce pour cela que la population de rapaces augmente régulièrement depuis les années 90, dans et aux abords de la capitale.
Parmi celle-ci, un petit rapace, le faucon crécerelle (falco tinnunculus), qui a toujours vécu en ville, connaît un des plus forts développements. Le CORIF (Centre Ornithologique Île-de-France), qui suit la population de faucons crécerelles parisiens depuis 1986, a dénombré en 2005 29 couples nicheurs à Paris. Il pourrait y en avoir une cinquantaine. Pour nichoir, ce petit prédateur choisit les monuments de la Capitale et parmi eux des édifices liés à l'histoire de l'Aigle : l'Arc de Triomphe de l'Étoile, le Châteaux de Vincennes ou encore Notre Dame. Certes, il est bien moins grand que son royal cousin (32-39 cm) mais il n'en reste pas moins d'une rare élégance. Le vol en saint-esprit (vol stationnaire) est caractéristique de ce petit rapace qui chasse ainsi passereaux, petits rongeurs et gros insectes.

Le CORIF organise tous les ans une manifestation pour faire découvrir aux visiteurs et aux curieux ce petit rapace urbain qui niche sur Notre Dame depuis 1840.

Emplacement des nids :

Détail du bas relief Austerlitz de l'arc de Triomphe (c) wikipédiaArc de Triomphe :
Tableau d'Austerlitz (entre l'avenue de Wagram et l'avenue Hoche), angle inférieur droit, dans le triangle compris entre la botte, le sabre et la sabretache du chasseur à cheval de la Garde blessé.


Château de Vincennes :
Sur le pavillon du roi (coté avenue Carnot et esplanade Saint-Louis) au dessus de la porte qui donne sur les douves à l'angle du Donjon.
http://lesfauconsduchateau.blogspot.com/
 


Titre de revue :
Inédit
Mois de publication :
juin
Année de publication :
2011
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