Le musée gallo-romain de Napoléon III

Auteur(s) : PERSONNE Nicolas
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Des aménagements voulus par Napoléon III au château de Compiègne, plusieurs sont parvenus jusqu’à nos jours, soulignant l’attachement certain du souverain et de son entourage pour les séjours automnaux dans le palais isarien. Il est une réalisation cependant dont il ne reste pratiquement aucune trace, sinon quelques trop rares témoignages : le musée gallo-romain, établi dans la serre tempérée du château. Ce fait est d’autant plus dommageable que cette galerie d’étude, véritable cabinet d’amateur dédié aux fouilles archéologiques locales, a sans doute été l’apport le plus personnel, certes terriblement éphémère, de l’Empereur pour sa résidence compiégnoise. Marque toute intime en effet car s’il est bien difficile d’affirmer que Napoléon III fut un homme passionné par les arts, loin s’en faut, du moins son constant et profond intérêt pour l’histoire en général et l’archéologie en particulier est parfaitement établi.

Le musée gallo-romain de Napoléon III
Ruines gallo-romaines de Champlieu, près de Compiègne © cartes-2-france.com

Inclination éminemment sincère qui, outre la rédaction d’une toute sauf négligeable Histoire de Jules César et de la création corrélative d’une Commission de la topographie des Gaules en 1858, aboutira bien entendu à l’inauguration du musée des Antiquités nationales du château de Saint-Germain-en-Laye en 1867, considéré comme l’une des grandes réalisations du règne. En parallèle, l’Empereur, attaché autant aux textes qu’aux prémices d’une future archéologie expérimentale, fera ainsi entreprendre sur le territoire national et à l’étranger toute une série de fouilles notamment à Alise-Sainte-Reine, Gergovie, le Beuvray, Saint-Pierre-en Chastres et jusqu’aux jardins Farnèse à Rome. Son intérêt se porta également très vite sue un site devenu incontournable grâce à la proximité d’une des villégiatures impériales : la forêt de Compiègne.

Sans entrer dans le détail du déroulement de ces fouilles (1), nous pouvons néanmoins dire que la curiosité de Napoléon III fut quelque peu piquée dès ses premiers séjours au château de Compiègne, notamment en 1857, deuxième année des fameuses « séries » d’invités, par le site voisin de Champlieu, connu depuis la fin des années 1840. Le souverain ne pouvait que s’intéresser aux vestiges du temple et du théâtre galloromains, devenus très vite le but de fréquentes promenades. Entouré d’une petite équipe de familiers, dont Mérimée et Viollet-le-Duc, ainsi que d’érudits locaux, notamment Achille Peigné-Delacourt, il va encourager de nouvelles campagnes d’études, de dégagement et de consolidation du site. À partir de 1859, la volonté impériale s’étend à d’autres lieux de la forêt compiégnoise : le Buissonet, le Mont-Chyprès ou encore le Mont-Berny. C’est à cette période qu’est présenté au souverain Albert de Roucy, juge au tribunal civil de Compiègne, collectionneur et numismate émérite avec qui il va vite partager sa fièvre archéologique. Roucy est également très rapidement chargé par Napoléon III de collecter et classer les pièces provenant des fouilles, en grande partie de la céramique, voire même d’en acquérir, afin de constituer une petite collection, a priori non personnelle, vraisemblablement destinée à un futur musée de site en devenir. Dans l’attente de la concrétisation de ce projet et pour assurer une première conservation des objets, Napoléon III autorise en mars 1860 le dépôt des trouvailles d’A. de Roucy au sein du château de Compiègne. Cette première intrusion des objets gallo-romains à l’intérieur de la résidence impériale relève plus de l’entrepôt que d’un musée à proprement parler (2). Roucy se voit en effet allouer par l’intendance quatre pièces au deuxième étage du château, autour de l’appartement d’invité, où les antiques, en nombre grandissant, alignés sur des tables et des planches, se retrouvent bientôt particulièrement à l’étroit. L’annexion, durement bataillée, de quelques trop rares meubles dans la bibliothèque voisine des invités au cours de l’année 1861 ne pourra cacher l’insatisfaction, voire l’exaspération à peine voilée, du juge compiégnois, considérant sa mission d’étude et de classement comme matériellement impossible. Tenu au courant de la précarité de la situation par ce dernier, de manière répétée et alarmante, Napoléon III prend finalement la décision en décembre 1861 d’établir de toute pièce un musée à part entière dans l’enceinte du château, exclusivement dédié aux collections gallo-romaines trouvées dans la forêt. Ce choix impérial n’est pas anodin. Outre le fait de répondre aux appels de Roucy et lui concéder un vrai espace de conservation et de travail, en permettant bien entendu au souverain d’être lui-même au plus près des objets en concrétisant l’idée d’un musée de site, une partie de la genèse du musée galloromain de Compiègne est peut-être aussi à rechercher dans une autre des résidences impériales : Fontainebleau. En effet c’est précisément lors du séjour estival de la Cour dans ce palais, entre les mois de mai et d’août de cette même année 1861, que l’impératrice Eugénie prend la décision de rassembler ses toutes nouvelles collections chinoises et siamoises dans ce qui deviendra le célèbre « musée chinois » de Fontainebleau (3). La constitution d’un musée personnel pour son épouse aura sans doute fini de convaincre l’Empereur de faire apparemment sienne la collection d’antiquités de Compiègne et de l’exposer dans un lieu digne de ce nom. De même, le cadeau fait à Napoléon III en fin d’année par le roi Frédérik VII du Danemark, autre grand passionné d’archéologie, de plusieurs pièces scandinaves issues de sa collection particulière, n’aura pu que le renforcer dans sa décision (4). Si cette dernière est enfin prise, encore faut-il trouver un lieu adéquat qui réponde aux attentes d’espace formulées par Roucy. Le choix se porte donc très rapidement sur la serre tempérée du château. L’élégant bâtiment, situé un peu à l’écart, sur la terrasse, assurant ainsi une certaine indépendance, a été créé par l’architecte Berthault en 1820 dans l’espace formé par le soubassement du réservoir d’eau du palais, bâti de 1784 à 1786 par Le Dreux. C’est également à Berthault que l’on doit l’aspect de temple conservé jusqu’à nos jours, ouvrant sur le jardin des roses. Le vaste volume intérieur, seulement rythmé par douze colonnes en fonte et deux grands poêles en faïence, présente alors à son extrémité une petite fontaine surmontée d’une sculpture en plâtre représentant Démétrius ou le sommeil.

Les aménagements du site

La décision arrêtée, une première tranche des travaux de transformation est engagée à partir du 29 décembre 1861 par l’architecte du château depuis 1853, Jean Louis Victor Grisart, sur un crédit de 9 000 francs accordé par le ministère de la Maison de l’Empereur (5). Grisart décide fort ingénieusement de diviser l’espace en trois pièces distinctes : une antichambre, la galerie du musée à proprement parler et un cabinet de travail destiné au futur conservateur des lieux (6). Des cloisons et un plafond en plâtre sont posés puis habillés de sapin de même que les portes, plinthes et autres corniches dessinées par Grisart. Un nouveau poêle calorifère cylindrique est conçu tandis que des impostes en fer forgé, timbrées du chiffre impérial, sont placées au-dessus des nouveaux accès. Jusqu’à la fin de cette première campagne, soit le 27 juin 1862, les murs sont peints de couleur ocre. Une seconde tranche de travaux est programmée à partir du 13 novembre 1862, concernant avant tout les finitions et la livraison d’une cheminée en marbre noir de style Louis XIV pour le cabinet de travail ainsi qu’un nouveau poêle dans l’antichambre (7). L’ancienne fontaine de 1820 est remplacée par un bassin en pierre de Senlis et une grande partie du dallage est renouvelé. Une plaque (8), également en pierre de Senlis, soulignée de marbre noir, est scellée à l’entrée de l’antichambre, indiquant aux futurs visiteurs l’année de création de ce nouveau musée : 1862 (9). Le mobilier, fourni pour l’essentiel par l’administration impériale, commence à faire son entrée dès le printemps (10). L’antichambre reçoit ainsi une banquette et quatre tabourets peints imitation chêne, pieds à balustre et traverses en T, couverts en velours cramoisi uni et clous dorés. Un grand sarcophage en marbre, achat de Napoléon III, est également disposé dans la pièce (11). La galerie principale, aux larges fenêtres maintenant parées de stores, est meublée en mai de quatre grandes armoiresvitrines à bas d’armoire saillant en chêne poli exécutées à partir des dessins de Grisart par le menuisier compiégnois Sansade Aîné et achetées directement auprès de lui pour 550 francs (12). Ces éléments impressionnants, de près de trois mètres de haut, présentent à l’extrémité de leurs montants un décor de triglyphes avec gouttes caractéristique de l’oeuvre de l’architecte du palais, véritable leitmotiv que l’on va retrouver dans l’ensemble du musée et en général dans toutes les réalisations contemporaines de Grisart à Compiègne : fumoir, bibliothèque des invités, galerie Natoire ou encore pavillon de l’impératrice aux étangs de Saint-Pierre (13). Les vitrines sont également toutes surmontées d’un fronton à décor d’enroulements de feuilles d’acanthe et de panaches délicatement ouvragés présentant une plaque de marbre vert de mer, entourée de boutons en palissandre dorés, indiquant en lettres peintes la provenance des objets présentés. En complément viennent s’ajouter quatre grandes armoires-vitrines de milieu à deux corps en chêne peint, toujours par Sansade, d’un modèle plus simple que les précédentes. Pour finir, quatre étagères à trois tablettes en chêne poli avec pieds à consoles et socles à moulures, également prévues pour le centre de la pièce, arrivent le 1er décembre 1862 via le Mobilier impérial. Entre 1863 et 1867, une nouvelle série de quatre petites vitrines de milieu à dessus à abattant, au même décor de triglyphes désormais caractéristique, sont vraisemblablement disposées en suite des premières armoires de milieu, remplaçant ainsi les simples étagères. Le cabinet de travail reçoit également son ameublement à partir de mai 1862. Le 31 entre un bureau en acajou, surmonté d’un casier, à pieds à gaine et sabots en cuivre possédant quatre tiroirs dans la ceinture et un dessus en maroquin noir. Il est accompagné d’un fauteuil de bureau en acajou à pieds tournés, à accotoirs à colonnes et manchettes, dossier carré, couvert en velours d’Utrecht vert uni et clous dorés. Deux chaises complètent l’ensemble. Le 4 octobre est également placée une pendule en marbre vert de mer forme piédestal. Le 29 novembre, Sansade fournit un important médaillier en chêne poli à soixante et onze tiroirs en bois de palissandre avec boutons et porte étiquette, pour la somme de 400 francs, ainsi qu’un marchepied à six marches avec sa tablette et un billot en chêne. Le 17 décembre arrivent à Compiègne un nouveau fauteuil de bureau en chêne, couvert en moleskine verte à lézarde et clous dorés, suivi de deux fauteuils et trois chaises de style Louis XVI en chêne, couverts en velours vert uni. La maison Charon frères livre de son côté un mobilier complet en chêne poli comprenant une armoire à deux vantaux, un buffet, un bureau et son casier, une glace avec bordure moulurée et enfin une table à écrire, le tout pour la somme de 945 francs.

L’ouverture du musée

L’aménagement étant complet, le musée gallo-romain peut ouvrir ses portes. A. de Roucy en assure naturellement la conservation dès l’été 1862, secondé par un dessinateur et assistant, Victor Cauchemé. Napoléon III, outre des visites extrêmement fréquentes, ne manque pas de faire très tôt découvrir les collections aux érudits de passage et non des moindres : Jacques Boucher de Perthes, Adrien de Longpérier ou encore l’abbé Cochet ont ainsi l’honneur des lieux. Ministres, diplomates et membres de la famille impériale, les invités des « Séries » du château s’aventurent dans cette toute nouvelle attraction, entre escapades à Pierrefonds et tir à l’arc dans le parc, avides de découvrir les nombreuses céramiques, bronzes, monnaies et autres bijoux. Sans doute, dans l’esprit de l’Empereur, les collections pouvaient être également présentées au public en dehors des séjours de la Cour, confirmant ainsi le rôle de petit musée de site local, contrairement au musée chinois de Fontainebleau, d’un caractère beaucoup plus confidentiel. La presse locale et nationale va ainsi se faire l’écho de la qualité de la réalisation impériale comme en témoignent des articles parus dans l’Illustration ou encore Le Monde Illustré, révélant au grand public la richesse des objets présentés : « M. de Roucy, encouragé par S.M. l’Empereur dans ses recherches archéologiques, a continué de faire de nombreuses découvertes, et bientôt le local où il renfermait ses richesses antiques est devenu insuffisant. Ces fouilles, commencées d’abord dans un intérêt de curiosité, avaient pris une telle importance historique, en présence des résultats obtenus, qu’il fallut leur assigner un vaste emplacement ; et l’Empereur désigna plusieurs salles du château même pour en faire un musée spécial. La quantité des ruines romaines et gauloises qui se trouvent de ce côté de l’ancienne Île de France, et l’ardeur et la science avec lesquelles M. de Roucy dirige ses recherches, pronostiquent un avenir brillant à ce nouveau musée. » (14) L’avenir sera cependant, contre toute attente, loin d’être aussi glorieux. Outre des problèmes récurrents dus à des tensions entre Roucy et l’intendance du château, sur des histoires aussi banales que des fuites d’eau, faisant du conservateur du musée une figure particulièrement impopulaire aux yeux de l’administration impériale (15), le musée gallo-romain de Compiègne perd quelque peu de son lustre au profit d’un projet beaucoup plus ambitieux aux yeux de l’Empereur : le musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye.
Le musée de Compiègne va en effet être, et c’est là le grand paradoxe, victime de la passion dévorante de Napoléon III pour l’archéologie et de sa volonté d’en faire une discipline fondamentale. En effet, en mars 1862, alors que le projet compiégnois est en plein essor, le souverain signe le décret qui va être fatal à la collection de ce dernier, à savoir la fondation du musée de Saint-Germain-en-Laye. Il est indéniable qu’à l’origine ces deux entités ne semblaient pas entrer en concurrence : d’un côté une collection « particulière » dans une résidence impériale, servant aussi de petit musée de site en l’absence des souverains, et de l’autre une vitrine prestigieuse rivalisant avec les meilleures institutions européennes. Cependant le statut finalement assez flou du premier (16), la qualité de ses objets et la conception par définition centralisatrice du second, considéré comme une priorité nationale, ne pouvaient jouer qu’en la défaveur de Compiègne. Ainsi, au grand dam d’Albert de Roucy mais avec l’aval de Napoléon III pour qui le don des objets semble aller de soi, l’inauguration du musée de Saint- Germain en mai 1867 entraîne une véritable hémorragie des collections avec des envois répétés et de plus en plus massifs jusqu’en 1870 (17). La chute de l’Empire va geler, pour un temps tout relatif, les ambitions de Saint-Germain, assez cependant pour permettre aux Compiégnois, A. de Roucy en tête, d’organiser la défense de « leur » musée. En effet, au fil des années, le musée galloromain est devenu une véritable fierté locale et identitaire et certains habitants ne semblent pas particulièrement disposés à tourner la page de la grande époque du Second Empire, qui a mis la région particulièrement en valeur et qui a marqué les grandes heures de l’archéologie locale. La Société historique de Compiègne, le préfet et le conseil général de l’Oise se mobilisent en ce sens au printemps 1873, réclamant au ministère de l’Instruction publique, des cultes et des beaux-arts le maintien des collections archéologiques au château (18). Une solution semble être trouvée en 1874 avec le déménagement préventif de l’ensemble du musée, objets et mobilier, dans la salle des gardes du château, quittant ainsi ce qui fut pendant douze ans l’écrin de la serre tempérée. Cette disposition à l’intérieur même du palais va perdurer une décennie, un petit guide étant pour l’occasion édité à l’intention des visiteurs (19). En février 1884, Saint-Germain-en-Laye réclame de nouveau l’ensemble des dernières pièces conservées à Compiègne, pour compléter celles qui ont déjà été récupérées quelques années plus tôt (20). Ne rencontrant cette fois-ci aucune résistance notable, une décision officielle favorable est obtenue dès le mois de mars, entraînant la fermeture du musée gallo-romain et le départ de la totalité des objets en avril. Tous les meubles créés pour le musée de la serre tempérée et déménagés dans la salle des gardes en 1874 se retrouvent de fait sans affectation. Caractéristique du véritable pillage de mobilier que va subir Compiègne de la part des administrations parisiennes dans les années 1880, une grande partie de l’ameublement de l’antichambre, de la galerie et du cabinet de travail quittent le château durant cette période pour se perdre, pour la plupart définitivement, dans les méandres des ministères, ambassades et autres résidences présidentielles. Certains rares éléments ont pu être cependant identifiés. Le château de Compiègne conserve ainsi dans ses collections les corps supérieurs des quatre grandes armoires-vitrines à fronton, séparées des bas d’armoires lors du déménagement de 1874, qui ont été transformées en meubles à archives. Deux des grandes armoires-vitrines de milieu, également transformées, le sarcophage en marbre de l’antichambre et un casier en acajou qui a figuré sur le bureau du conservateur sont également à Compiègne. Le musée de la Chasse et de la Nature présente à Paris la série complète des quatre petites vitrines de milieu livrées dans les années 1860 ainsi qu’au château de Chambord deux des bas d’armoires issus des vitrines à fronton de Compiègne. Le domaine national de Saint-Cloud possède quant à lui la partie supérieure intacte d’une troisième grande armoire-vitrine de milieu. Enfin, le grand médaillier du cabinet de travail avait été envoyé en 1886 directement à Saint-Germainen- Laye, qui l’avait réclamé pour ranger les monnaies, où il y figure toujours. L’ancien musée de la serre, désormais une coquille vide, servit probablement un temps de réserve jusqu’à ce qu’on décide d’y installer les décors du petit théâtre du château. C’est vraisemblablement à cette occasion que l’on abattit les cloisons et que la cheminée et les poêles furent retirés. Au final, les lieux ont retrouvé à partir des années 1980 leur destination première de serre tempérée, effaçant ainsi le souvenir de l’éphémère musée gallo-romain de Napoléon III.

Notes

1. On lira avec un intérêt certain les nombreux travaux de Marie-Laure Berdeaux-Le Brazidec consacrés au sujet, notamment ses contributions pour le catalogue de l'exposition Napoléon III et l'archéologie, fouilles en forêt de Compiègne sous le Second Empire, Compiègne, musée Antoine Vivenel, 2001.
 2. Château de Compiègne, archives de la Régie, Correspondance 1859-1872, lettre n°3 009 datée du 16 mars 1860.
3. Colombe Samoyault-Verlet, Jean-Paul Desroches, Gilles Béguin, Albert Le Bonheur, Le Musée chinois de l'Impératrice Eugénie, Éditions RMN, Paris, 1994.
4. Karin Lunbeck-Culot, « Fredérik VII, roi du Danemark, Napoléon III et l'archéologie, les deux premiers donateurs du musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye », Antiquités nationales n°29, 1997, pp. 99-118.
5. Archives nationales, F21 758. Ministère de la Maison de l'Empereur, division des bâtiments et de la dotation mobilière.
6. Château de Compiègne, Archives de l'agence d'architecture du château, 1862.
7. Les intervenants sur le chantier du musée sont le maçon Dubois, le menuisier Sansade l'Aîné, les serruriers Barbieri et Bezin, le peintre Dreux et le marbrier Boyenval.
8. Cette plaque, tout comme le bassin et l'assise de la cheminée, sont toujours en place. Des fragments de peinture sont également encore visibles.
9. Ministère de la Maison de l'Empereur, division des bâtiments et de la dotation mobilière, travaux exécutés au palais de Compiègne sous la direction de M. Grisart. Budget 1862, chapitre 18, article 56, crédit de 9 000 francs, décision du 16 mai 1862. Château de Compiègne, archives de l'agence d'architecture, 1862.
10. Archives nationales AJ 19 1122, palais de Compiègne, inventaire du mobilier, 12e volume, 1861 à 1865.
11. Ce sarcophage est présenté depuis 1874 dans le grand escalier du château.
12. Château de Compiègne, agence d'architecture du château, Archives, correspondance 1862, lettre à l'architecte du palais du menuisier Sansade l'aîné le 20 mars 1862.
13. Nicolas Personne, « Les fumoirs de Napoléon III aux châteaux de Compiègne et de Fontainebleau », Les Cahiers compiégnois n° 2, 2009, pp. 56-61.
14. Le Monde illustré, n° 350, 26 décembre 1863.
15. Château de Compiègne, Archives, correspondances 1864. Lettre d'Albert de Roucy au ministre de la Maison de l'Empereur datée du 14 mars 1864.
16. Les fouilles ont été financées sur la cassette personnelle de l'Empereur mais V. Cauchemé était directement employé par l'administration des musées impériaux. Un grand merci à Éric Blanchegorge pour ces précisions.
17. Château de Compiègne, archives, correspondance 1869, lettre n°607.
18. Marie-Laure Le Brazidec, Trouvailles monétaires romaines du XIXe siècle en forêt de Compiègne, conservées au musée des Antiquités nationales de Saint- Germain-en-Laye, mémoire de troisième cycle de l'École du Louvre, Paris, 1995.
19. Une visite au palais de Compiègne, au musée cambodgien, au musée galloromain et dans les galeries de tableaux, J. Dubois Éditeur, s.d.
20. Archives des musées nationaux, G2, correspondance 1883-1884, lettre du 9 févier 1884.

Titre de revue :
Revue du Souvenir Napoléonien
Numéro de la revue :
498
Numéro de page :
p. 48-52
Mois de publication :
janvier - mars
Année de publication :
2014
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