Le week-end du 23 et 24 avril 2005, plus de 400 reconstituants venus de toute l'Europe se sont réunis pour enthousiasmer près de 500 spectateurs, par la somptuosité de leurs uniformes et leur prouesse lors de la reconstitition de la bataille de Caldiero, petite ville près de Verone : il y a tout juste deux cents ans, les Français, vêtus de bleu et les Italiens, de vert, faisaient face aux Autrichiens, habillés de blanc. Les manoeuvres furent dirigées par le « capitaine » Martin Lancaster, en présence du Prince d'Essling Victor André Massena, administrateur de la Fondation Napoléon.
Le samedi matin, le public put visiter le camp français et ses 250 reconstituants français, installés à Villa Zenobio-Trezza, et le camp austro-hongrois comprenant 150 reconstituants à Caldiero, via delle Terme di Giunone. Dans l'après-midi, les combattants se dirigèrent, accompagnés de fifres et de tambours, vers la Piazza Matteoti. Après avoir chanté la Marseillaise, les Français engagèrent le combat. Les « blessés » furent soignés à l'hôpital de campagne. Le dimanche matin, les Français affrontèrent les Autrichiens aux Terme di Giunone, mais une grosse averse précipita les spectateurs « aux abris ». Puis, vers 12h30, les participants défilèrent devant le Prince d'Essling. En fin de journée, les reconstituants regagnèrent leur camp, en chantant des chants militaires de l'époque.
Après les manifestations, Roberto Alberti, maire de Caldiero, confiait : « Vécus il y a 200 ans, ces événements marquèrent durablement les lieux, par exemple en influençant les appellations (« Le Battajole », « Campi dei morti »), ainsi que les armes de la ville, deux épées sur fond rouge ».
Source : Zeno Martini, dans L'Arena, il giornale di Verona, 25 avril 2005
Et pour voir des images de la reconstitution, un site de passionné.
Avril 2005. Une belle reconstitution de la bataille de Caldiero
Auteur(s) : DELAGE Irène (trad.), HICKS Peter (trad.)
