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Lettre d'information  
        
   
    LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n. 696, 10-16 janvier 2014
 
3,6...
Non, ce chiffre ne correspond pas au poids de chocolat dégusté par les collaborateurs de la Fondation Napoléon au cours des fêtes de fin d'année. Nous sommes gourmands certes, mais il s'agit en fait de millions : en 2013, le site napoleon.org, votre site, a enregistré 3,6 millions de connexions, par chaque mois près de 90 000 visiteurs distincts (car certains reviennent plusieurs fois sur le site, oh oui !). Plus de 8 200 abonnés lisent chaque semaine la Lettre d'information et le Napoleon.org Bulletin : ce préambule n'est pas qu'une affaire de chiffres, c'est le plus beau des cadeaux que nous pouvions recevoir ! Merci donc à tous pour votre fidélité, vos messages (d'encouragement, de suggestion, de coups de sang aussi parfois), les liens que nous avons tissés au fil des ans avec beaucoup d'entre vous.
Nous débutons donc une nouvelle année, pour laquelle nous vous adressons nos meilleurs voeux de bonheur et de santé.  Votre Lettre de rentrée rassemble des informations variées sur les activités de l'ensemble du monde napoléonien, expositions, conférences, parutions. Une attention particulière peut être portée sur notre Livre du mois, un recueil d'études, en français et en italien, sur les mouvements architecturaux croisés entre la France et l'Italie, de la fin du XVIIIe à la chute de l'Empire, des textes qui renouvellent véritablement ce champ d'étude et invitent au voyage...
 
Excellente année à tous !

 
Irène Delage
Chef du service Documentation



  
   
LIVRE DU MOIS > L'ARCHITECTURE DE L'EMPIRE, ENTRE FRANCE ET ITALIE. INSTITUTIONS, PRATIQUES PROFESSIONNELLES, QUESTIONS CULTURELLES ET STYLISTIQUES (1795-1815)
À la naissance des républiques soeurs et avec l'intégration de l'Italie dans l'Empire se développe une interaction évidente entre les arts français et italiens ; l'architecture en est un exemple flagrant. Du style urbain aux pratiques professionnelles de cette période, L'architecture de l'Empire entre France et Italie est un ouvrage transversal au thème inédit qui interroge l'héritage commun du patrimoine des deux pays qui influence encore énormément l'architecture actuelle des villes européennes.


  
   
ASTANA, RETOUR SUR LE LANCEMENT DE L'EXPOSITION
L'exposition débutée le 20 décembre dernier est déjà un succès médiatique ! Retrouvez des photos de son inauguration ou encore 
l'interview du président de la Fondation Napoléon (pour les polyglottes, car non sous-titré !) et un reportage sur le montage de l'exposition avec Pierre Branda (quelques passages en français), dans le journal tv du Kazakhstan.


  
   
PARUS DANS LA PRESSE
> Revue du Souvenir napoléonien n°497 : la puissance du régime impérial
Le dernier numéro de 2013 de la Revue du Souvenir napoléonien est désormais disponible. Pour en savoir plus
> Actualité napoléonienne en Belgique
Ces derniers jours ont vu la presse belge se faire l'écho de deux découvertes récentes sur le territoire du royaume, toutes deux liées à la Grande Armée : celle de l'histoire d'un soldat qui survécut aux plus grandes batailles des années 1810-1813, et celle de probables grognards morts à Bruxelles dans un hôpital de campagne. Accéder aux articles en ligne   
 
DONATION DE LA FONDATION NAPOLÉON AU MUSEO NAPOLEONICO DE LA HAVANE
Le 17 décembre dernier ont été remis officiellement par l'entremise de l'ambassadeur de France à Cuba des ouvrages d'histoire ainsi que des volumes de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte de la part de la Fondation Napoléon au Museo Napoleonico de La Havane.
La Havane peut s'enorgueillir de l'existence de ce musée depuis 1961 ; en 2014, la capitale de Cuba pourra également être fière d'accueillir du 7 au 11 juillet le 12e congrès de la Société Napoléonienne Internationale sur le thème de « Napoléon et les révolutions à travers le monde ».

  
   
EXPO > « DU HAUT DE CES PYRAMIDES… » - L'EXPÉDITION D'ÉGYPTE ET LA NAISSANCE DE L'ÉGYPTOLOGIE (1798-1850)
Démarrée peu avant les fêtes de fin d'année, l'exposition « Du haut de ces pyramides... », qui se déroule jusqu'au 22 mars à La Roche-sur-Yon au musée municipal et à la médiathèque Benjamin-Rabier, a plus d'un mérite : elle présente l'expédition d'Égypte sous tous ses angles et prolongements, de son déroulement d'un point de vue militaire à ses implications -encore actuelles - dans l'Égyptologie, le tout à travers le rassemblements d'oeuvres de tous les arts, y compris de la BD.
Le catalogue de l'exposition, disponible depuis le 2 janvier dernier, ne recense pas seulement ces pièces : c'est une véritable somme d'articles scientifiques sur le sujet de l'exposition. 
 
CONFÉRENCES DE RENTRÉE
- Maximien Lamarque (1770-1832), général d'Empire et député des Landes, par Gonzague Espinosa-Dassonneville, boursier 2013 de la Fondation Napoléon, le 10 janvier à 19h, à Saint-Sever (40)

- Leipzig, la guerre des peuples, par Stéphane Calvet, le 11 janvier à 11h, à Gretz-Armainvilliers (77)
- L'Empire des policiers : gendarmes et commissaires dans la France-Europe de Napoléon, par Aurélien Lignereux, le 11 janvier 2014 à 15h, à Paris
Murat, grand duc de Clèves et de Berg, cavalier et roi de Naples, par Alain Pigeard, le 14 janvier à 18h, à Paris


  
   
NAPOLEONICA. LA REVUE > LE MARQUIS DE COURCIVAL : ITINÉRAIRE D'UN PHOTOGRAPHE MILITAIRE EN ALGÉRIE SOUS NAPOLÉON III
L'Empire avait eu ses peintres militaires, le Second Empire connaitra des photographes militaires dont le marquis de Courcival, l'un des plus prolifiques. L'article d'Anissa Yelles revient sur le parcours de ce capitaine qui accompagna et immortalisa une expédition d'Algérie jusqu'au désert sud-saharien, en réalisant une galerie de portraits de soldats et de clichés de vestiges historiques.
 
IL Y A 200 ANS > LE ROI DE NAPLES FAIT DÉFECTION
Dès fin août 1813, une armée autrichienne marchait sur l'Italie du vice-roi Eugène, défendue par une armée mal équipée et inexpérimentée de 56 000 hommes où les Français étaient minoritaires. Murat, retourné à Naples le 5 novembre, put constater l'agitation qui gagnait les régions les plus antifrançaises et entama des négociations aussi bien avec l'Autriche que les nationalistes italiens. Le roi de Naples se ménageait ainsi plusieurs issues possibles. Tout en se concertant avec les Autrichiens, il ne s'interdisait pas de favoriser l'indépendance italienne dans un royaume unifié sous le règne d'un roi (Eugène… ou lui-même) non hostile à l'Empereur… mais hors de l'Empire. Ce nouveau statut de l'Italie aurait théoriquement paralysé tout besoin d'intervention directe sur le sol italien de la coalition. L'Empereur resta sourd aux lettres de Murat lui exposant ce plan. Certaines rumeurs l'incitaient à se méfier de lui : le bruit courait que les troupes napolitaines désarmaient les troupes d'Eugène à Rome. Napoléon envoya Fouché durant le mois de décembre s'enquérir de la position du roi de Naples. Loin de l'informer des intrigues en cours, Fouché retarda ses rapports négatifs. À la confirmation de ces pourparlers, Napoléon déclara : « une trahison aussi infâme, si elle pouvait exister, retomberait sur son auteur ». Le 31 décembre, l'envoyé autrichien Neipperg (futur second époux de Marie-Louise) posa comme condition initiale à toute entente à la conservation du trône par Murat l'entrée en guerre de Naples contre la France. Le 6 janvier, le ministre de Murat, Gallo, négocia un traité signé dans la nuit du 7 et ratifié aussitôt par le roi, pressé de pactiser avec l'Autriche dans la mesure où les Britanniques privilégiaient le retour des Bourbons sur son trône. Bien que le texte fût daté du 11 janvier, les tractations se poursuivirent sur un mois et aboutirent au renoncement du roi de Naples à la Sicile, qui restait ainsi sous influence britannique (en parallèle, la Grande-Bretagne et Naples négociaient un armistice, signé le 26 janvier). D'un autre côté, un agrandissement du royaume napolitain était prévu aux dépens des états romains. Enfin, Murat mettait désormais à disposition de la coalition 30 000 soldats napolitains - ceux qu'il n'avait jamais fait parvenir à Eugène en novembre - pour opérer en l'Italie du Nord, à la seule restriction que ces derniers n'aient à pénétrer sur le territoire français. 

IL Y A 150 ANS > CULTURE POUR LES TRAVAILLEURS FRANÇAIS ET LIBÉRATION DU SERVAGE EN RUSSIE
Les idées du philosophe et sociologue Henri de Saint-Simon étaient populaires parmi les industriels français. Certains de ces capitaines d'industrie, convaincus que le progrès passait par là, pensaient avoir pour mission de contribuer à l'éducation culturelle de leur main-d'oeuvre. Parmi eux, Frédéric Engel-Dollfus (1818-1883) était un entrepreneur alsacien et protestant qui avait voyagé en Angleterre, en Écosse et en Irlande après ses études. Il avait pu y visiter le musée de South Kensington à Londres, fondé en 1852 après la Grande Exposition de 1851 et qui avait pour but de montrer aux ouvriers anglais les nouvelles techniques de fabrication et de design industriels. Il dut aussi être témoin des grandes expériences en ingénierie sociale inspirée par la philanthropie et une vision non-conformiste de la religion, typique de grandes villes industrielles britanniques. Une fois de retour en France, Engel-Dollfus devint le directeur de la célèbre entreprise de bobines de fil DMC. En se fondant sur ce qu'il avait vu au Royaume-Uni, il fut à l'origine non seulement d'hôpitaux, d'écoles ou encore du régime d'assurance pour ses employés mais, convaincu de l'importance de fournir une éducation artistique à sa main-d'oeuvre, du musée des Beaux-Arts de Mulhouse, en 1864.
 
Alors qu'une bonne partie de l'Europe lui reprochait la répression menée en Pologne par les troupes russes, Alexandre II avait répondu dans une longue tribune parue dans la presse internationale, dont le Moniteur, en défendant ses valeurs progressistes début décembre 1863 (cf. lettre d'info n°693). Le 13 janvier 1864, il en donnait une preuve symbolique et éclatante en libérant les serfs de Russie.

Irène Delage et Marie de Bruchard 
 
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n. 696, 10-16 janvier 2014




  
     


  
      SAINTE-HÉLÈNE > "SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR"    
L'OPÉRATION  SE POURSUIT EN 2014
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, vous pouvez faire un don via Internet avec notre partenaire la Fondation du Patrimoine (site sécurisé). 

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MAGAZINE ET ACTUALITÉS

LIVRE DU MOIS  
L'architecture de l'Empire entre France et Italie, Daniel Rabreau et Letitzia Tedeschi, Mendrisio Press, SilvanaEditoriale, 2012

AGENDA

L'agenda des délégations du Souvenir napoléonien
 


Quelques dates de l'agenda de napoleon.org :


Expositions
- François-André Vincent, entre Fragonard et David, à Tours, jusqu'au 19 janvier 2014
- Les soeurs de Napoléon, trois destins italiens à Paris, jusqu'au 26 janvier 2014
- «Du haut de ces pyramides... ». L'expédition d'Égypte et la naissance de l'égyptologie (1798 - 1850), à La Roche-sur-Yon, jusqu'au 22 mars 2014
- 1793, l'envol de l'aigle, à La Seyne-sur-Mer, jusqu'au 21 septembre 2014

Conférences
- Maximien Lamarque (1770-1832), général d'Empire et député des Landes, le 10 janvier, à Saint-Sever (40)
- Leipzig, la guerre des peuples, le 11 janvier, à Gretz-Armainvilliers (77)

- L'Empire des policiers : gendarmes et commissaires dans la France-Europe de Napoléon,  le 11 janvier 2014, à Paris
Murat, grand duc de Clèves et de Berg, cavalier et roi de Naples, le 14 janvier, à Paris
 
Colloque
La campagne de France en Lorraine, le 19 janvier, à Golbey


LA BIBLIOTHÈQUE M. LAPEYRE
Ouverte sans rendez-vous
7 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
Lundi-mardi 13h-18h, jeudi-vendredi 10h-15h

Horaires spécifiques pendant les vacances scolaires (zone C) : lundi-mardi 13h-17h, jeudi 10h-15h.

Contact : bibliotheque@napoleon.org 
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