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CETTE SEMAINE... L'Objet du mois est une magnifique paire de candélabres, en bronze doré, qui se trouvait sous l'Empire à l'Elysée. L'occasion pour nous de vous rappeler qu'il ne reste plus qu'un mois pour visiter la très belle exposition, L'heure, le feu, la lumière 1800-1870, à la Galerie des Gobelins. Côté actualité, notre partenaire, le musée de l'Armée accueille son nouveau directeur, le général Christian Baptiste qui succède au général Robert Bresse. L'actualité c'est aussi la nomination d'un comité scientifique pour la Maison de l'Histoire de France, la parution du deuxième volume des Mémoires de Napoléon, consacré à la fabuleuse campagne d'Egypte, mais aussi la création du site Internet du musée de la franc-maçonnerie. Et pour rendre hommage à la mode française qui vient de présenter cette semaine ses défilés de haute-couture, notre rubrique Mode vous fera découvrir la robe « à tournure »… Bonne lecture à tous. Emmanuelle Papot Web-éditrice

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ACTUALITES :
Un nouveau directeur au Musée de l'Armée Directeur du musée de l'Armée depuis sept ans, le général Robert Bresse a quitté ses fonctions à la mi-janvier et a passé le témoin au général de division Christian Baptiste, jusqu'alors numéro deux de la Dicod (direction de la communication) et porte-parole du ministère de la Défense. Entre autres réalisations, le général Bresse restera celui qui a achevé le grand projet ATHENA, soit la modernisation complète du musée et notamment des salles napoléoniennes rouvertes il y a un moins d'un an. Sous son « règne », le musée a dépassé le million de visiteurs annuel (1,2 M en 2010) et s'est ouvert à un public plus varié en même temps que plus nombreux. Il a été, pendant sept ans, un formidable partenaire et, disons-le, un ami de la Fondation Napoléon. Nos remerciements au général Bresse s'accompagnent de voeux appuyés de réussite à son successeur et de la réaffirmation de l'attachement de notre institution à ce grand musée d'histoire militaire de notre pays et, bien sûr, au Tombeau de l'Empereur dont le directeur du musée de l'Armée est statutairement le gardien. Création du comité scientifique pour la Maison de l'Histoire de France Le 13 janvier 2011, le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand communiquait la liste des 20 membres du Comité scientifique (parmi lesquels figurent Jean Favier, Laurent Theis et Emmanuel de Waresquiel) chargé de travailler sur les missions de la Maison de l'Histoire de France. Le ministre déclarait ainsi qu'elle serait « un lieu d'accueil, de rassemblement, qui [offrirait] information et réflexion sur notre histoire, notamment au public familial ». Pour en savoir plus Hors de sentiers napoléoniens… Réalisateur de nombreux documentaires et membre du Souvenir napoléonien, Jean-François Coulomb vient de s'évader de l'histoire napoléonienne pour nous livrer un recueil de nouvelles : Vendanges tardives. Disponible dans toutes les bonnes librairies, cette réflexion grave mais gaie sur la vie, l'amour et les sous se lit avec plaisir et presque d'une traite. Et comme on ne se refait pas, les allusions napoléoniennes y sont nombreuses et même éclatantes dans la dernière chronique intitulée : « Paris-Austerlitz-Paris ». Publié chez "L'Éditeur", maison d'édition qui est allée au plus simple pour trouver son nom.

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VIENT DE PARAÎTRE > MEMOIRES DE NAPOLEON T. 2 : LA CAMPAGNE D'EGYPTE Les éditions Tallandier viennent de publier le tome 2 des Mémoires de Napoléon. Ce deuxième opus entraînera le lecteur sur les traces de Bonaparte en Egypte. Préparée dans le plus grand secret, mettant en oeuvre des moyens militaires et scientifiques exceptionnels, l'expédition d'Egypte, lancée en 1798, étonne et fascine toujours autant. Introduction générale (comment Napoléon dicta-t-il ses mémoires) et particulière (sur la composition du volume "Egypte") par Thierry Lentz. Le troisième volume (Les Cent-Jours et Waterloo) est annoncé pour l'automne. Pour en savoir plus

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AILLEURS SUR LE WEB > UN SITE WEB POUR LE MUSEE DE LA FRANC-MAÇONNERIE Le musée flambant neuf sur l'histoire de la franc-maçonnerie, qui a rouvert ses portes en février 2010, bénéficie d'un site Internet. Vous y retrouverez son actualité, le descriptif de ses collections, une visite filmée ainsi que toutes les informations pratiques. Pour nos amis anglophones, une page reprend les principales informations en anglais. Pour visiter le site Pour en savoir plus sur le Musée de la franc-maçonnerie

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MODE > QUAND LA ROBE PREND TOURNURE Alors que la crinoline connaît ses heures de gloire avec le Second Empire, c'est aussi à cette époque qu'elle se voit remplacée progressivement par la robe dite "à tournure" ou "faux-cul". Désormais les volumes sont projetés vers l'arrière. Pour en savoir plus
IL Y A 200 ANS Le Cercle des étrangers pointé du doigt « J'apprends que les entrepreneurs du Cercle des étrangers, rue Richelieu, ont fait construire un immense salon pour donner des bals masqués. Je vous ai déjà fait connaître que je n'entendais pas cela. Ils comptent déjà y mettre des tables de trente-et-un et des roulettes. Ainsi, pour couper court à tout, point de masques dans cette maison. » [Correspondance générale de Napoléon Bonaparte, Lettre n° 17316, au général Savary en date du 2 février 1811, édition établie sous le Second Empire]. Le Cercle des étrangers était une maison de jeux réservée aux étrangers en visite à Paris. Il permettait de surveiller leurs faits et gestes dans la capitale. Cet endroit était fréquenté majoritairement par des membres du corps diplomatique français et de prestigieux hôtes étrangers. Hautement sélectif, le Cercle, où l'on ne pouvait entrer que sur invitation nominative, avait un code vestimentaire strict qui interdisait formellement le port de bottes et de pardessus. En plus des activités de jeux, y étaient organisés de somptueux bals masqués. Sous le Consulat, face aux importantes sommes d'argent perdues par certains en ces lieux, Bonaparte décidait de mettre fin à ces activités de hasard. Les pertes pouvaient être en effet excessives : dans ses mémoires, Madame la baronne de Vaudey (publiées au sein des Mémoires de Constant) évoquait une perte de 300 000 francs en un seul coup. Sous l'Empire, Napoléon, par décret impérial du 24 juin1806 [in Bulletin des Lois, 1806, tome 5, pp. 247-248], finit par interdire les maisons de jeux dans tous l'Empire à l'exception des villes thermales et de Paris qui reçut néanmoins des règlements particuliers. Les bals masqués, quant à eux, en dépit de leurs effets dommageables sur l'ordre et la société, étaient néanmoins appréciés (comme le rapporta Las Cases dans son mémorial) de Napoléon, d'un point de vue personnel. L'Empereur aimait en effet la liberté que l'anonymat de ses soirées lui offrait à lui et à ses invités.
IL Y A 150 ANS Siège de Gaëte Vers la fin du mois de janvier 1861, Horace de Viel Castel, inépuisable chroniqueur du Second Empire, sortait de sa torpeur hivernale et ajoutait dans son journal une nouvelle entrée, la première depuis plus de deux mois. Malgré le passage à une nouvelle année, c'étaient toujours les mêmes affaires qui le préoccupaient, à savoir les différents affrontements en Italie. « En ce moment, les paysans qui tiennent encore pour le roi sont fusillés lorsqu'ils sont faits prisonniers et la ville de Gaëte, dernier refuge du roi François II, de sa jeune femme et de ses frères, est bombardée par un Cialdini [Enrico Cialdini, qui commanda l'armée piémontaise lors de la victoire à la bataille de Castelfidardo, le 18 septembre, 1860] et un amiral [Carlo Pellion di] Persano qui ne respectent ni le drapeau noir des hôpitaux, ni la demeure de la reine. [...] L'Europe se tait ; les souverains laissent écraser le jeune roi de Naples par le plus odieux des agresseurs ; ils protestent, mais ils laissent faire.» [Viel Castel, Mémoires, 28 janvier, 1861, p. 930.] Les bombardements piémontais sur Gaëte s'intensifièrent, et François II finit par se rendre le 13 février 1861. Le lendemain, les troupes piémontaises firent leur entrée dans la ville. Cialdini, bien que critiqué suite à la poursuite des bombardements durant les négociations de paix, reçut néanmoins le titre de « Duca di Gaeta » par le roi d'Italie, Victor-Emmanuel II, en reconnaissance de son action pendant le siège.
Bonne semaine à tous ! Irène Delage et Emmanuelle Papot LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 569, 28 janv. – 3 fev. 2011

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OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE > SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre. Pour en savoir plus Voir la dernière mise à jour de la liste des donateurs
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