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Lettre d'information  
        
   
    CETTE SEMAINE...
Cette semaine, le livre du mois est un ouvrage de Juliette Glikman, ancienne lauréate des bourses d'étude de la Fondation Napoléon, retraçant les six années passées par le futur Napoléon III derrière les barreaux de la forteresse de Ham. Dans une interview à napoleon.org, l'auteur nous livre son point de vue sur la stratégie de Louis-Napoléon pour ne pas faire oublier sa cause.
A ne pas manquer la nouvelle exposition du musée de la Vie romantique de la ville de Paris qui vous fera redécouvrir l'art des jardins entre 1770 et 1840.
N'oubliez pas de vous inscrire au plus vite aux Ateliers du 31 mars prochain, il reste encore des places mais pour combien de temps…
Bonne lecture

Emmanuelle Papot
Web-éditrice


  
   
LE LIVRE DU MOIS > LOUIS-NAPOLEON PRISONNIER. DU FORT DE HAM AUX ORS DES TUILERIES
En 1840, Louis-Napoléon Bonaparte, en exil, tente un débarquement nocturne sur les plages de Boulogne, avec pour objectif de marcher sur Paris. L'entreprise échoue : facilement capturé, le prince est condamné à l'emprisonnement à perpétuité à la forteresse de Ham, dans la Somme. Juliette Glikman dresse avec son dernier livre un tableau de ces années d'enfermement, largement mises à profit par le futur Napoléon III,  malgré les difficiles conditions de vie.

Pour en savoir plus

A l'occasion de la parution de son livre, Juliette Glikman s'est prêtée avec nous au jeu des questions.
Pour découvrir son interview



A noter que Juliette Glikman dédicacera son ouvrage à la maison de la presse de Ham, 49 rue du général Foy, 80400 Ham, le samedi 12 mars, de 10 à 12h et à la librairie Charlemagne, 100 rue St-Antoine 75004 Paris, le mardi 15 mars, de 18 à 19h.

A découvrir le livre du mois de la partie anglophone de napoleon.org : The Napoleonic Empire and the new European political culture, de Michael Broers, Agustín Guimerá et Peter Hicks (dir.)
Actes du colloque "Imperio napoleónico y la nueva cultura política europea", Madrid, avril 2008

 

  
   
BIBLIOTHEQUE NUMERIQUE > LA COLLECTION DU CARDINAL FESCH
Alors que des vols récents se sont produits, fin février, au musée Fesch d'Ajaccio emportant quelques chefs-d'oeuvres de la peinture italienne, redécouvrez la fabuleuse collection de peintures du cardinal Fesch, avec la thèse de Marie Dinelli-Graziani, consultable en ligne dans la Bibliothèque numérique de la Fondation Napoléon.
Pour consulter la Bibliothèque numérique
Pour consulter directement la thèse en 3 volumes :
 vol. 1; vol. 2; vol. 3


 
HORS DES SENTIERS NAPOLEONIENS… QUOIQUE
On s'en doutait, mais désormais nous en sommes sûrs : il y a partout dans le monde des morceaux et des souvenirs de Belgique. C'est à leur recherche qu'est parti Yves Vander Cruysen, premier Échevin de Waterloo et directeur général de Waterloo 1815. Il nous en revient avec un formidable petit ouvrage : Curieuses histoires des aventures belges. Quand nous partions à la conquête du monde, aux éditions Jourdan. Plus d'une centaine de chroniques plus tard, de Perlot le Californien à Léopold II l'Africain, en passant par les grandes heures de la Compagnie d'Ostende, les Zouaves pontificaux de Mérode, l'archevêque de Calcutta Goethals, sans oublier l'essaimage du nom de Waterloo dans le monde entier ou les services rendus à Napoléon dans les cuisines de Sainte-Hélène par Catherine Sablon, on ne peut que donner raison à Jules César… et Yves Vander Cruysen : Fortissimi sunt Belgae.




  
   
EXPOSITION > JARDINS ROMANTIQUES
Le musée de la Vie Romantique à Paris propose, à partir du 8 mars prochain, une exposition originale sur les jardins romantiques français de 1770 à 1840. Cette exposition vous entraînera à la découverte des plus beaux jardins français de cette époque dont le fameux jardin exotique de Joséphine à Malmaison. Elle permet également  de revenir sur le rôle de la Fondation Napoléon dans la restauration des parcs de Malmaison, Compiègne ou encore Fontainebleau au lendemain de la tempête de 1999.
Pour en savoir plus

 


  
   
FONDATION NAPOLEON > ATELIERS : « NAPOLEON ET LA FAMILLE »
La Fondation Napoléon et la faculté de droit de l'université de Paris-Est Créteil organisent, le 31 mars prochain, un atelier sur le thème « Napoléon et la famille ». Pendant une journée, des spécialistes d'histoire et d'histoire du droit traiteront différents thèmes et échangeront avec le public. Rappelons que les ateliers de la Fondation Napoléon sont de véritables moments de rencontres et d'échanges entre des "spécialistes" et le public.

Pour connaître le programme complet et les modalités d'inscription
 


  
   
NAPOLEONICA LA REVUE
A lire l'article de Cédric Istasse : Les « mariages de la Rosière » dans le département de Sambre-et-Meuse, paru dans Napoleonica La Revue n°4. Aider quelques-uns de ses anciens soldats méritants dans leur processus de réinsertion à la société civile, tel fut l'objectif de Napoléon Ier en instituant les « mariages de la Rosière ». Organisées à travers toute la France à partir de 1807, ces unions matrimoniales dotées eurent lieu à l'occasion de diverses grandes célébrations de l'Empire : double anniversaire du Sacre et de la victoire d'Austerlitz, mariage avec Marie-Louise et naissance de l'héritier du trône.
Pour lire cet article

 
 
SUR LE WEB > A ECOUTER : LA FABRIQUE DE L'HISTOIRE EVOQUE LE SECOND EMPIRE
L'émission de radio, sur France culture, la Fabrique de l'Histoire a consacré la semaine dernière plusieurs émissions à l'évocation des arts et de la vie culturelle sous le Second Empire. Ces émissions sont téléchargeables cette semaine et à l'écoute sur le site internet de France Culture durant 500 jours.
Pour écouter
 
 
IL Y A 200 ANS 
 
Nouvelles difficultés douanières
Mars 1811, tandis que l'ukase russe posait problème pour le commerce français (cf. Lettre n°573), Napoléon s'intéressa de nouveau à la lutte contre la contrebande et plus particulièrement dans les territoires du nord de l'Empire. Déjà, le décret de Fontainebleau du 10 octobre 1810 prévoyait de frapper d'une manière plus agressive tous ceux qui participaient à la contrebande, et de brûler toute marchandise prohibée saisie. De plus, les villes hanséatiques de Lübeck, Bremen, Hambourg et le Duché d'Oldenbourg, avaient été annexés à l'Empire afin de renforcer le blocus le long de la Baltique (cf. Lettre n°564). Mais le départ des troupes françaises, qui avaient joué un rôle important dans la mise en application des mesures douanières de ces régions du nord, pour les campagnes péninsulaires avait rouvert les côtes à la contrebande. Le 5 mars, 1811, Napoléon adressa une lettre au général le comte Lemarois, son aide de camp, lui ordonnant d'aller à Dunkerque : « De [Boulogne] vous irez à Dunkerque, où vous séjournerez deux ou trois jours, pour voir quelle espèce de commerce font les smogglers, la quantité de journaux anglais qu'ils apportent et la publicité que ces journaux ont à Dunkerque, enfin observer ce qu'il peut m'importer de connaître. » [Correspondance de Napoléon Ier, Lettre n° 17423, édition établie sous le Second Empire]
Quelques jours plus tard Napoléon reçut un bulletin de police de Savary, dans lequel étaient mentionnés les chiffres relatifs à la contrebande pour le mois de février : « Résultats de l'activité des smogglers pendant le mois de fév.: importations en guinées, 152 661, évaluées à 3 169 186 fr.; exportations, 192 627 fr… ». Le bulletin dressait aussi une liste des marchandises exportées par les contrebandiers:  « eau-de-vie, genièvre, dentelles, soieries, batiste, gants de peau, parfumerie, bijouterie. » [Bulletin de Police, 8 mars, 1811, p. 199 in La Police secrète du Premier Empire, tome 2, janvier à juin 1811, Paris, H. Champion 1998.]
 
 
IL Y A 150 ANS 
 
Exposition de curiosités chinoises
Dans son édition du 7 mars 1861, le Moniteur universel évoqua brièvement l'exposition de «curiosités chinoises » organisée, à ce moment-là, au Palais des Tuileries. Les objets exposés, offerts au couple impérial au retour en France du corps expéditionnaire de Chine, provenaient du Palais d'Eté, pillé quelques mois auparavant par les troupes françaises et britanniques en 1860.Cette exposition, organisée par le lieutenant-colonel Campenon, se tint du 23 février jusqu'au 10 avril 1861. Elle présentait parmi d'autres curiosités :
- « Deux énormes chimères en cuivre doré, […] pesant chacune près de 400 kg. »
- « Un costume complet de l'empereur de Chine », consistant en deux vêtements de soie lamée et jaune et une cotte de maille, le tout complété par un casque d'or et d'acier.
- Une pagode en bronze doré, qui fut située dans les jardins impériaux du palais.[Description faite par Charles de Mutrécy cité in Le Sac du Palais d'Eté, de Bernard Brizay, ed. du Rocher, 2003]
En 1863, les articles les plus précieux furent finalement exposés au musée chinois à Fontainebleau, inauguré par l'Impératrice Eugénie le 14 juin 1863. Ils y sont restés jusqu'à aujourd'hui. L'Exposition universelle qui ouvrit ses portes en 1862, à Londres, avait exposé elle aussi de nombreux trésors de Chine provenant du palais d'été. 
Pour en savoir plus consulter sur napoleon.org le dossier thématique consacrée à l'expédition de Chine de 1860
 

Bonne semaine à tous !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot


LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 574, 4 - 10 mars 2011




  
   

  
      OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE >
SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre.
Pour en savoir plus
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