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Lettre d'information  
        
   
    HOMMAGE CACHE DE LA FRANCE A NAPOLEON ?
Ce mardi 29 mars contre la Croatie, les Bleus de Laurent Blanc arboraient leur tout nouveau maillot… Un maillot « casual » et très « in » dirait-on puisqu'il consiste désormais, pour les matchs « en champ de bataille adverse » et parfois en territoire national, en un joli maillot rayé bleu et blanc qui n'est pas sans rappeler la marinière emblématique des matelots, introduite dans la liste officielle des tenues des hommes d'équipages de la Marine impériale par décret le 27 mars 1858.
Et si vous ne le saviez pas, ce vêtement porté depuis des lustres par les marins de tout bord répond depuis une ordonnance du Second Empire à des critères extrêmement précis, à savoir : 21 rayures blanches, larges de 20 millimètres, et de 20 ou 21 rayures bleues larges d'10 millimètres, ces 21 rayures correspondant, comme un hommage de Napoléon III à son oncle, aux 21 grandes victoires de Napoléon Ier. 

Alors, voilà enfin l'hommage de la France à Napoléon ? Rien n'est moins sûr (le nombre des rayures ne semble pas tout à fait exact) mais on peut toujours rêver…Bonne semaine

Emmanuelle Papot
Web-éditrice
 
 
L'ILE DE SAINTE-HELENE INSCRITE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L'UNESCO ?
Le Royaume-Uni a rendu public, le mardi 29 mars, sa liste de 11 lieux candidats à l'inscription au patrimoine mondial de l'Unesco, parmi lesquels figure... l'île de Sainte-Hélène ! L'Unesco devrait se prononcer au cours du mois de juin, à Paris.
Pour en savoir plus (en anglais)


  
   
LIVRE DU MOIS > HISTOIRES DE LA REVOLUTION ET DE L'EMPIRE
Depuis son ouvrage La politique de la Terreur, Patrice Gueniffey s'est imposé comme un historien majeur de la Révolution et de l'Empire. Histoires de la Révolution et de l'Empire rassemble pour la première fois ses principaux textes, tous réécrits pour permettre une lecture continue et vivante. Etudes et récits y côtoient les portraits de contemporains (Robespierre, La Fayette, Maistre, Napoléon) et d'historiens (Bainville, Cabanis). Un nouveau regard sur les années 1789-1815.
Pour en savoir plus

Autre livre de référence pour les études napoléoniennes, l'ouvrage rassemblant, sous la direction de Peter Hicks, les contributions du colloque, Imperio napoleónico y la nueva cultura política europea (L'Empire napoléonien et la nouvelle culture politique européenne), qui s'était tenu à Madrid en 2008.
 
A consulter le Livre du mois de la partie anglophone : Un laboratorio politico per l'Italia. La Repubblica romana del 1849, sous la direction de Lauro Rossi



  
   
BIBLIOTHEQUE NUMERIQUE > NAPOLEON'S LAST VOYAGES
Disponible dans la collection numérique de la Fondation Napoléon, l'ouvrage en anglais Napoleon's last voyages., réunit les journaux de Thomas Ussher, à bord du Undaunted, et de John Richard Glover, à bord du Northumberland, témoins du voyage de l'Empereur déchu vers Sainte-Hélène. John Richard Glover était le secrétaire de l'amiral Cockburn, chargé de conduire Napoléon vers son dernier exil. Le journal de bord de Glover est tenu au jour au jour.
Pour lire ou consulter cet ouvrage
Pour en savoir plus sur le journal de J.R. Glover



  
   
ACTUALITE > REOUVERTURE DE LA SALLE DES ATOURS A MALMAISON
Jusqu'au mois de septembre prochain le musée national du château de Malmaison a rouvert à la visite la salle des atours. Cette salle présente les robes de l'impératrice Joséphine. C'est un évènement exceptionnel car les textiles, très fragiles, ne sont que très rarement exposés. Mais rassurez-vous, le musée promet, pour novembre 2011, des applications iPhone et iPad pour observer en détails, sur 360°, à distance et à tout moment, la collection de costumes…


  
   
NAPOLEONICA LA REVUE > COMPTES-RENDUS
Napoleonica la Revue c'est aussi dans chaque numéro des comptes-rendus détaillés de lectures, d'événements ou encore de visites d'expositions. Le n° 9 vous en propose trois. Le premier, signé Volker Sellin, est un compte-rendu de l'ouvrage Napoleon III. Frankreichs letzter Kaiser, de Johannes Willms, paru en 2008. Le second est une évocation de An Atlas of the Peninsular War de Ian Robertson, par François Houdecek et Peter Hicks. Le troisième vous fera découvrir sous la houlette de Bruno Calvès l'exposition
« Écrins impériaux, Splendeurs diplomatiques du Second Empire » au Musée de la Légion d'honneur à Paris.


REVUE DE PRESSE > SOLDATS NAPOLEONIENS N°1 (NOUVELLE SERIE)
La revue Soldats napoléoniens revient chez un nouvel éditeur. A nouvel éditeur, nouvelle maquette, plus luxueuse, le contenu reste, lui, assez similaire et les auteurs sont conservés. A lire dans ce nouveau numéro, une étude très détaillée sur la sabretache du lieutenant-général Paget.
Pour consulter le sommaire



  
   
INFO PLUS JUNIOR > DÉCOUVRIR LE PARIS DE NAPOLÉON
Les éditions La Petite Boîte proposent, à destination des enfants, à partir de 7 ans, un petit livre très bien fait pour découvrir le Paris érigé par Napoléon durant le Premier Empire. Pratique, le texte, très illustré, est accompagné de jeux mais aussi d'un petit guide de sites napoléoniens de la capitale, destiné aux parents, pour des visites en famille.
Pour en savoir plus



AILLEURS SUR LE WEB > LE MARIAGE AU XIXe SIECLE
La Révolution a entraîné un bouleversement radical des pratiques du mariage, en instituant par la loi du 20 août 1792 le mariage civil, et en établissant le divorce par la loi du 27 septembre 1792. Au XIXe siècle, dans le milieu bourgeois, les mariages arrangés fleurissent et sont conclus entre individus de conditions et de fortunes équivalentes. Dans le monde rural, ces évolutions législatives et l'uniformisation des pratiques qui s'ensuivit n'eurent guère d'incidence sur les rituels du mariage qui demeurèrent inchangés durant une grande partie du XIXe siècle.
Etudes proposées :

Le mariage bourgeois
Le mariage à la campagne
Le mariage et ses pratiques

Le divorce de Napoléon et Joséphine
L'adultère
 
A consulter sur napoleon.org nos dossiers thématiques :
-
Le "divorce" de Napoléon Ier et de l'impératrice Joséphine (1809)
- Avril 1810 : le mariage de Napoléon Ier et Marie-Louise
 
 
IL Y A 200 ANS
 
Russie : départ de Caulaincourt

A Saint-Pétersbourg, Caulaincourt réclame son retour en France. A la fin du mois de février 1811, Napoléon décide donc de nommer le général Lauriston comme nouvel ambassadeur auprès de la cour de Russie. Début avril, il lui demande de le tenir informé de tout ce que le tsar Alexandre Ier prévoit de faire dans les mois à venir. La raison principale du retour de Caulaincourt semble résider dans l'échec de ce dernier à informer Napoléon des mouvements militaires entrepris par le Tsar. Il demande son rappel et ce, en dépit des menaces d'une guerre éminente, car pour lui, comme il l'écrit à Champagny, ministre des Relations extérieures : « Ici, on tient trop à conserver la paix [...] pour que le maintien du système actuel et nos relations puissent se ressentir d'un changement d'individu. » [Lettre de Caulaincourt à Champagny in Vandal, Napoléon et Alexandre, vol. II, p. 558-559].
Fondant beaucoup d'espoir dans ce remplacement, Napoléon donne pour instruction à Champagny de placer Lauriston pas plus tard que le 7 avril. Dans une lettre datée du 5 avril, il insiste sur le fait que Lauriston doit parler directement avec Romanov (Nikolaï Petrovich Rumyantsev, le ministre des Relations extérieures russe) et bien sûr Alexandre Ier (Napoléon préfaçant sa remarque par « Voilà comme on voit à Paris ») sans mettre en péril les relations existantes avec les autres dignitaires et officiels de la cour de Russie. Napoléon ajoute dans cette même lettre qu' « [il] ne fer[a] la guerre que dans le cas où la Russie voudrait autre chose que la rive gauche du Danube, ou bien dans le cas où cette puissance, déchirant le traité de Tilsit, ferait sa paix avec l'Angleterre ». [Lettre du 5 avril 1811 in Correspondance de Napoléon Ier, édition établie sous le Second Empire]
Finalement, Lauriston entre en fonction le 11 mai 1811 à la place de Caulaincourt, qui quitte le Tsar le 15 mai pour arriver à Paris le 5 juin suivant. Il repartira en Russie cependant l'année suivante, aux côtés de Napoléon, pour la campagne de Russie…


IL Y A 150 ANS
 
Sous le dôme des Invalides

Le 2 avril 1861, les cendres de Napoléon Ier – de retour en France depuis décembre 1840 – sont placées dans un nouveau tombeau sous
le dôme des invalides. Le 3 avril, le Moniteur universel évoque la cérémonie organisée pour l'occasion au cours de laquelle sont portés, en procession, le chapeau utilisé par Napoléon Ier à Eylau ainsi que son épée d'Austerlitz. « L'Empereur, l'Impératrice et le Prince Impérial étaient présents à cette solennité funèbre, où assistaient seuls les princes de la Famille Impériale, les ministres, les maréchaux et les grands officiers de la Couronne ; mais la nation tout entière était là de coeur, noblement représentée par ces vétérans de toutes nos guerres depuis les Pyramides jusqu'à Solferino. »
« Les plus illustres de ces soldats d'élite, le général Ornano, gouverneur de l'hôtel, a reçu, au milieu de ses vieux camarades, la digne récompense de ses longs et éclatants services. L'Empereur lui a remis le bâton de maréchal de France, insigne d'honneur dont le prix était doublé encore pour le doyen des généraux de l'Empire, puisqu'il le recevait des mains de son Empereur et sur le tombeau de son premier Chef, glorieux fondateur de la Dynastie Napoléonienne. »


Bonne semaine à tous !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot

LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 578, 1er – 7 avril 2011


  
   

  
      OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE >
SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre.
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