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DES NOUVELLES DE SAINTE-HELENE
Comme promis, nous vous donnons ici des nouvelles de notre opération « Sauver la Maison de Napoléon à Sainte-Hélène », pour laquelle près d'un millier de souscripteurs individuels a répondu à ce jour. Nous disposons désormais d'environ 450 000 euros se répartissant entre les dons des particuliers (150 000), des entreprises (100 000), des institutions napoléoniennes (100 000) et, c'est récent, du soutien que nous apportera une grande fondation française (100 000) avec laquelle nous préparons une convention. D'autres bonnes surprises se préparent, mais, comme rien n'est sûr avant d'avoir été signé, je ne puis vous en dire davantage.
Ceci étant, rien ne remplace la mobilisation des napoléoniens qui peuvent toujours souscrire (ou re-souscrire). Je pense notamment à ceux qui sont assujettis à l'ISF, dont la déclaration approche. Ils bénéficient d'un abattement de 75 %... alors pourquoi ne pas diriger une partie de sa contribution vers une oeuvre patrimoniale et historique ?
Pour les souscripteurs qui nous ont posé la question, je les informe que les diplômes prévus pour eux sont en cours de préparation et seront envoyés en fin d'année.
Que de chiffres, me direz-vous. Mais il faut en passer par là si nous voulons, une bonne fois pour toutes (?), restaurer un lieux de mémoire aussi essentiel que Longwood.
Bonne semaine à tous.
Thierry Lentz,
directeur
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TABLEAU DU MOIS > PORTRAIT DE CLOTILDE DE SAVOIE ET DE SON FILS VICTOR NAPOLEON
Ce mois-ci, nous vous proposons exceptionnellement une photographie d'Eugène Disdéri, provenant de la collection de la Fondation Napoléon, en guise de Tableau du mois. Ce cliché qui date de 1863 nous dévoile une scène touchante entre la princesse Clotilde, épouse du Prince Napoléon (Plon-Plon, le cousin de Napoléon III), et son fils aîné Victor, né le 18 juillet 1862.
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Une autre photographie présentée dans notre rubrique met en scène le Prince impérial, posant sur un poney, sous l'oeil de son père l'Empereur Napoléon III.
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PATRIMOINE > REOUVERTURE DU MUSEO NAPOLEONICO DE LA HAVANE
Après de nombreuses années de fermeture au public, le mythique Museo Napoleonico de La Havane a rouvert ses portes, le 30 mars dernier, lors d'une manifestation solennelle organisée par M. Eusebio Leal, qui, comme Historiador de la ville de La Havane, oeuvre avec patience, volonté et (c'est essentiel) le soutien du gouvernement cubain à la restauration de la vieille ville de La Havane, petit bijou architectural des Caraïbes. S.A.I. la Princesse Napoléon était l'invitée d'honneur de la cérémonie. Elle était accompagnée de M. Jean Mendelsonn, ambassadeur de France, et de l'amiral commandant les forces françaises dans la zone Antilles-Caraïbes.
Le vice-Président du conseil de Ministres, José Ramon Fernandez, les ministres de la Culture, Abel Prieto, de l'Enseignement supérieur, Miguel Diaz-Canel et de nombreux membres du corps diplomatique étaient également présents. Ainsi, ce musée, bien connu des napoléoniens, peut à nouveau être vu, à condition évidemment de se rendre à Cuba.
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PATRIMOINE > NOUVELLE ACQUISITION DU MUSEE DE MALMAISON
Un dessin aquarellé réalisé par un officier d'intendance anglais, Denzil Ibbetson (1785-1857), qui accompagna Napoléon à Sainte-Hélène en 1815 à bord du Northumberland, vient d'entrer dans les collections de Malmaison. Bon dessinateur, cet officier laissa notamment plusieurs croquis de Napoléon sur son lit de mort, des vues de Sainte-Hélène et ce dessin, réalisé sur quatre feuillets. C'est l'une des très rares vues de Longwood du côté des appartements dits des généraux et sûrement la plus exacte.
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Consultez sur napoleon.org notre dossier thématique sur Sainte-Hélène
PATRIMOINE > DES DOCUMENTS DE 1870 BIENTOT PUBLIES
Le 5 avril dernier, les députés de l'Assemblée nationale ont donné leur accord pour autoriser la publication de comptes rendus de trois séances du Corps législatif impérial relatives à la guerre de 1870 et d'une séance de l'Assemblée nationale de 1871 qui s'était tenue à la veille de la Commune.
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AGENDA > EN CE MOMENT...
LES NOCTURNES DU MUSEE DE L'ARMEE
Rendez-vous incontournable avec le retour du printemps, les nocturnes du musée de l'Armée ont lieu chaque mardi d'avril à septembre, de 18h à 21h. Une programmation culturelle spécifique à ces nocturnes permet au public de connaître « autrement » le musée, les collections, et l'ensemble du site des Invalides. Les salles modernes de Louis XIV à Napoléon III seront ouvertes à la visite en soirée les 12 avril, 10 mai, 7 juin, 5 juillet, 30 août et 27 septembre 2011.
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LA COMMUNE, 1871, PARIS CAPITALE INSURGEE (PARIS)
Jusqu'au 28 mais 2011, l'Hôtel de Ville de Paris propose une exposition sur la Commune, à l'occasion des 140 ans de cet événement majeur de l'après Second Empire.
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ESPAGNE, PORTUGAL : WELLINGTON ENTRE EN SCENE (WATERLOO)
Jusqu'au 31 mai 2011, le musée Wellington de Waterloo présente en collaboration avec le Musée Royal de l'Armée (à Bruxelles), le Comité de Waterloo et le Bataillon Napoléon, une exposition sur les campagnes d'Espagne et du Portugal de Napoléon (1807-1814).
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BIBLIOTHEQUE NUMERIQUE > L'ATLAS DE L'HISTOIRE DU CONSULAT ET DE L'EMPIRE D'ADOLPHE THIERS
Disponible dans la collection numérique de la Fondation Napoléon, le célèbre Atlas de l'Histoire du Consulat et de l'Empire, plus connu comme « Atlas de Thiers », qui présente dans sa première édition 52 cartes classées chronologiquement. Les cartes régionales et nationales alternent avec les plans de batailles. Monochromes et d'une incroyable précision, ces cartes dessinées par MM. Dufour et Duvotenay – les meilleurs plumes cartographiques du Second Empire – et gravées par un artiste reconnu C. Dyonnet, se révèlent d'une aide précieuse pour comprendre les mouvements et les enjeux des campagnes militaires décrits par Adolphe Thiers.
Pour consulter cet ouvrage en version numérique
NAPOLEONICA LA REVUE > LATE 18TH-CENTURY AND VERY EARLY 19TH-CENTURY BRITISH WRITINGS ON NAPOLEON: MYTH AND HISTORY
A lire dans le numéro 9 de Napoleonica La Revue, cet article (en anglais) d'historiographie anglaise de Peter Hicks. Dès 1797, des auteurs britanniques s'intéressèrent à la vie de Napoléon. Ainsi, William Vincent Barré et Lodewyck van Ess publièrent des ouvrages en plusieurs volumes rassemblant des « détails authentiques » sur « l'élévation sans parallèle » du général et homme d'État entre 1804 et 1809.
REVUE DE PRESSE > ON EN A PARLE : LA BIBLIOTHEQUE MARTIAL LAPEYRE
Une nouvelle fois, la Bibliothèque Martial Lapeyre de la Fondation Napoléon a été évoquée dans la presse. Cette fois-ci c'est le magazine culturel hebdomadaire et parisien de la RATP, A nous Paris n°516 (semaine du 28 mars-3 avril 2011) qui l'a évoqué dans un article intitulé « Des livres et vous » proposant une sélection des bibliothèques les plus prestigieuses de la capitale…
IL Y A 200 ANS
Plans des célébrations du baptême du roi de Rome
Malgré les difficultés rencontrées avec l'ambassadeur en Russie (voir la Lettre de la semaine dernière) et les complications dans la Péninsule ibérique, Napoléon se concentra en ce début d'avril 1811 sur l'événement récent et crucial qui devait consolider l'héritage de l'Empire et la dynastie de Napoléon pour les décennies à venir, à savoir la naissance de son fils, le roi de Rome. Le 13 avril 1811, il détailla au ministre de l'Intérieur Montalivet, ses souhaits pour les célébrations du baptême de son fils. « J'ai fixé au 2 juin prochain le baptême du roi de Rome, qui sera célébré dans l'église métropolitaine de Notre-Dame de Paris, à laquelle moi et l'impératrice nous nous rendrons solennellement pour y assister et pour rendre grâces à Dieu sur sa naissance. Après la cérémonie de Notre-Dame, j'irai dîner à l'hôtel de ville de ma bonne ville de Paris, et je verrai tirer un feu d'artifice. Le même jour il sera chanté un Te Deum dans tout l'Empire. Je désire que les fêtes et réjouissances aient lieu en même temps et suivant le mode que vous m'avez proposé, et que pour cela vous adressiez des instructions aux maires des communes en leur fixant les sommes qu'ils peuvent dépenser à ces fêtes. [...] Mon intention est aussi que vous convoquiez pour le baptême du roi de Rome les maires des bonnes villes, qui seront accompagnés, chacun, par deux députés choisis parmi les principaux du conseil général. Vous allouerez à chacun les indemnités nécessaires pour les frais de leur voyage, de manière que pendant leur séjour à Paris ils puissent y paraître d'une manière convenable et faire porter à leurs gens la livrée des villes qu'ils représenteront. » [Lettre de Napoléon au Comte de Montalivet du 13 avril 1811, n° 17 604, Correspondance de Napoléon Ier, Edition du Second Empire]
Les cérémonies prévues le 2 juin furent reportées à la semaine suivante, le 9 juin, qui se trouva être également cette année-là, le dimanche de la Trinité.
A voir, l'exposition au château de Fontainebleau consacrée à l'enfance impériale du Roi de Rome, jusqu'au 23 mai 2011.
IL Y A 150 ANS
Le processus parlementaire italien entravé
Le mois d'avril 1861 promettait d'être un mois bien rempli pour les autorités italiennes et les membres du parlement récemment élus. Des rumeurs sur la mort du pape Pie IX circulaient. Certes, le pape, qui approchait des 70 ans, souffrait de nombreux maux et s'était même évanoui le 2 avril. Mais ces rumeurs étaient fausses et Pie IX reprit ses fonctions, qu'il devait assurer jusqu'à sa mort en 1878, devenant ainsi le pape qui demeura le plus longtemps à la tête de l'Eglise catholique. Par ailleurs, le Moniteur universel, dans ses comptes rendus quasi-quotidiens des événements en Italie, évoquait, de manière délibérément vague, une conspiration royaliste dans la région de Naples (qui avait récemment vécu la défaite du Bourbon François II). Malgré les arrestations, la découverte de caches d'armes et de munitions, et les soupçons d'une implication du clergé, le journal écrivit pourtant que « la tranquillité matérielle n'a[vait] pas été troublée. »
Enfin, le 11 avril, le Moniteur universel apportait quelques commentaires, d'ordre culturel, sur le mal qui entravait le processus parlementaire naissant à Turin :
« Les interpellations se succèdent à Turin avec une continuité qui ferme tout accès aux travaux parlementaires. C'est un ordre du jour incessamment renouvelé et qui ne s'épuise jamais. Les Anglais, qui ont au plus haut degré la pratique des choses parlementaires, mènent à fin, dans un début de séance, trois ou quatre interpellations ; une demande bien précisée et une explication nette leur suffisent. Les Italiens aiment la phrase, ils arrondissent leurs discours, et c'est miracle quand une de leurs interpellations n'absorbe pas une séance entière. En attendant, leurs lois d'organisation intérieure, celles même que le ministère a préparées et déposées, ne discutent pas. Les journaux de Turin les plus intelligents se plaignent amèrement de ce temps perdu ; mais qu'y faire ? C'est le droit incontesté des membres du parlement d'interpeller, et ils en usent avec l'ardeur qu'on apporte aux choses nouvelles. »
Bonne semaine à tous !
Irène Delage et Emmanuelle Papot
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OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE >
SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre.
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