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CETTE SEMAINE...
Notre Objet du mois vous fait découvrir l'un des trésors de la Fondation Napoléon, un très beau buste d'après nature du jeune général Bonaparte juste avant la campagne d'Egypte.
Prenez votre agenda car plusieurs dates sont à retenir, notamment les représentations à ne pas manquer de l'Aiglon d'Edmond Rostand en cette année de bicentenaire de la naissance du fils de Napoléon.
Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir un bel ouvrage ou un document tirés de notre Bibliothèque Numérique Napoléonienne : cette semaine c'est une carte de Sainte-Hélène datant de 1815 qui a retenu notre attention.
Et toujours plus d'Histoire avec notre rubrique Il y a 200 ans qui aborde le rapprochement de la Prusse et de la France contre la Russie, avant la campagne de 1812, et un nouveau petit texte du Dr Xavier Riaud sur un bilan dentaire du Roi de Rome.
Bonne semaine à tous !
Emmanuelle Papot
Web-éditrice
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OBJET DU MOIS > BUSTE DE BONAPARTE EN GENERAL DE L'ARMEE D'ORIENT
Dans ce buste d'après nature commandé par le Directoire, Corbet fixe l'image du triomphateur d'Italie confronté à ses rêves de gloire. Cette célébration du héros dans tout l'éclat de sa jeunesse porte la même énergie conquérante que les premières effigies peintes par Gros et David.
Pour en savoir plus
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BIBLIOTHEQUE NUMERIQUE > CARTE DE SAINTE-HELENE
La Bibliothèque numérique de la Fondation Napoléon permet d'avoir accès à des documents, ouvrages rares ou d'exception issus de ses colelctions, telle cette carte descriptive de l'Île de Sainte-Hélène et de ses forts en 1815, réalisée par le capitaine Read.
Pour consulter cette carte
A consulter, notre dossier thématique sur Sainte-Hélène
NAPOLEONICA LA REVUE > HISTOIRE DE LA MUSIQUE SOUS L'EMPIRE
A redécouvrir dans le premier numéro de Napoleonica La Revue un article du professeur Jean Mongrédien, intitulé : "A la découverte des Abencérages de Luigi Cherubini (1813)". Cet article est une étude de la musique française de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle. Il permet de découvrir l'opéra Les Abencérages ou l'Étendard de Grenade, composé en 1812 et joué l'année suivante à l'Académie impériale de Musique.
MUSIQUE TV > ANDRE GRETRY (1741-1813)
A voir sur le site d'Arte Video, un documentaire préalablement diffusé le 18 avril, et consacré à l'un des compositeurs préférés de Napoléon Ier, André Ernest Modeste Grétry, né à Liège en 1741. Compositeur héritier de Lully, inspiré par la musique italienne, il est notamment l'auteur d'un air repris par la Grance Armée, La Victoire est à nous (extrait de son opéra La Cavarane du Caire). S'il était l'un des compositeurs les plus joués à son époque (il est seul compositeurs représenté par David sur le tableau du Sacre de Napoléon Ier), il est aujourd'hui assez méconnu. Guétry mérite assurément d'être redécouvert, à travers certaines de ces oeuvres qui ont fait l'objet d'enregistrements récents (La caravane du Caire, par M. Minkowski ; Richard Coeur de Lion, par L de Froment ; L'Amant jaloux, par E. Doneux).
Pour voir le documentaire
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AGENDA :
- MESSE ANNIVERSAIRE en mémoire de l'empereur Napoléon Ier et des soldats de la Grande Armée, le 5 mai à 18h30, en l'Eglise des soldats-Cathédrale Saint-Louis des Invalides, à Paris, en présence de SAI le Prince Napoléon. La cérémonie sera célébrée par Mgr Ravel, évêque aux Armées françaises.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
- JOURNEE D'ETUDES > QUE SONT LES HEROS DEVENUS ?
Le mercredi 27 avril, la revue d'histoire militaire Inflexions organise, à l'auditorium d'Austerlitz du Musée de l'Armée, une journée d'études consacrée à la notion d'héroïsme dans les conflits militaires.
Pour consulter le programme
- ANIMATION > RECONSTITUTION DES ADIEUX DE FONTAINEBLEAU ET BIVOUAC
Les 23, 24 et 25 avril 2011, le château de Fontainebleau accueille un bivouac dans la cour d'honneur et dans le jardin anglais : relève de la Garde, école du soldat, escarmouche... Reconstitution des adieux de Fontainebleau les samedi et dimanche à 16h30.
Pour en savoir plus
- ACTUALITE MUSEE > REOUVERTURE DU PAVILLON OSIRIS A MALMAISON
Le 4 mai 2011, sera rouvert à la visite le pavillon Osiris à la Malmaison, du nom du riche donateur David Iffla dit Osiris (1825-1907), un napoléonien convaincu qui sauva d'une destruction certaine le château de Joséphine, avant de l'offrir avec son domaine à l'Etat en 1903. La demeure présente un intérieur des années 1860-1900.
Pour en savoir plus
- BIBLIOTHEQUE M. LAPEYRE > FERMETURE LE 11 MAI
La bibliothèque M. Lapeyre- Fondation Napoléon sera exceptionnellement fermée le mercredi 11 mai toute la journée.
Pour en savoir plus sur la Bibliothèque, les horaires, les modalités de consultation...
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AILLEURS SUR LE WEB > GALLICA : LE TEMPS
Il y a 150 ans, le 25 avril 1861 paraissait le premier numéro du Temps, quotidien de référence tant par la qualité de ses rédacteurs (Adrien Hébrard, Edmond Scherer, Louis Blanc, etc.) que par l'excellence de sa couverture internationale (les fameux Bulletins de l'étranger). Hubert Beuve-Méry, correspondant à Prague (1935-1938), s'inspirera de ce journal rigoureux, sans illustration ni gros titre, pour créer Le Monde.
IL Y A 200 ANS
La Prusse choisit son camp
Au début de l'année 1811, la Russie lança une offensive diplomatique, visant à tester "les sentiments" de diverses puissances européennes à son égard, comme la Suède, l'Autriche, le duché de Varsovie et la Prusse, en cas de conflit avec Napoléon. Une démarche qui se révéla négative.
La Prusse, qui avait été écrasée par Napoléon en 1806 et restée en partie occupée par des troupes françaises, éprouvait alors un regain de nationalisme. Située entre l'Empire français et la Russie, la Prusse avait la conviction qu'elle constituerait la première cause de la guerre entre les deux puissances.
Pour préserver la Prusse, le roi Frédéric-Guillaume III et le chancelier Hardenberg essayèrent de maintenir un semblant d'entente aussi bien avec le tsar Alexandre Ier qu'avec Napoléon, espérant gagner du temps pendant la reconstruction secrète des forces armées prussiennes, chargées d'agir en cas d'invasion de part et d'autre.
Mais ces mouvements ne restèrent pas longtemps secrets, comme Napoléon le nota dans une lettre à Maret, le nouveau ministre des Affaires étrangères (cf. Lettre n°580), le 27 avril 1811 :
« M. de Saint-Marsan n'envoie pas assez de renseignements sur ce que fait la Prusse. Est-il vrai que les troupes qui étaient en Silésie évacuent cette province pour se rendre sur les côtes ? Et à quoi doit aboutir le pont qu'on veut construire entre Stettin et Küstrin ? Au lieu d'exciter, il faudrait que M. de Saint-Marsan ralentît ces armements, fît connaître d'ailleurs que ces mesures ne peuvent donner que de la méfiance [et] pourraient être mal interprétés. » [Correspondance générale de Napoléon, lettre n° 17 657, édition établie sous le Second Empire]
Dérangé par ces événements, Napoléon eut recours à l'espionnage :
« Je crois qu'il serait convenable d'envoyer à Berlin et en Prusse plusieurs agents secrets, hommes intelligents et sûrs, qui s'y rendraient sous prétexte de commerce et verraient ce qui se fait. »
La Prusse continua d'hésiter, mais finalement, face à la stratégie défensive du tsar Alexandre Ier, réunit ses forces à celles de Napoléon. Une alliance franco-prussienne fut ainsi conclue le 24 février 1812. Dans une dernière lettre avant le déclenchement de la guerre, le roi de Prusse écrivit au Tsar : « Fidèle à votre stratégie de ne pas prendre l'offensive, Votre Majesté m'a privé de l'espoir d'une prompte et réelle assistance et me plaça dans une situation où la destruction de la Prusse pourrait être préliminaire à la guerre contre la Russie ». [Lieven, Russia Against Napoleon, p. 93.]
Bonne semaine à tous !
Irène Delage et Emmanuelle Papot
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 581, 22 - 28 avril 2011
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OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE >
SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre.
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