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Lettre d'information  
        
   
    Cette semaine, il sera question de destins : 
Destin des Bonaparte en Amérique. Si l'on savait Napoléon fasciné par les Etats-Unis où il songea un temps s'installer, on ignore parfois que plusieurs membres de la famille impériale y résidèrent, comme Joseph Bonaparte, ou y laissèrent une descendance, comme Jérôme. Découvrez cette conquête napoléonienne du Nouveau Monde avec notre article du mois.
 
Destins souverains, toujours, avec la double exposition événement qui débute cette semaine au Château de Compiègne et au Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau…
 
Destin politique aussi, avec le nouvel ouvrage d'Emmanuel de Waresquiel qui revient sur la personnalité de Talleyrand avec ses Dernières nouvelles du Diable.
 
Destins, enfin, de simples soldats de la République et de l'Empire révélés dans une nouvelle base de données biographiques, créée avec un mécénat de la Fondation Napoléon.
 
Bonne semaine à tous !

Emmanuelle Papot
 


  
   
L'ARTICLE DU MOIS > LES BONAPARTE ET LES ETATS-UNIS
Napoléon a toujours été fasciné par les Etats-Unis d'Amérique. Après la chute de l'Empire, plusieurs membres de la famille impériale traversèrent l'Atlantique pour s'installer au sein de cette jeune nation, à commencer par Joseph suivi de ses enfants...
Pour en savoir plus

L'article du mois de la partie anglophone de napoleon.org : The death of Napoleon Bonaparte and the Retour des Cendres: French and British perspectives, de Fiona Parr


 


  
   
EXPOSITION > DESTINS SOUVERAINS
Le Château de Compiègne et le Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préeau se partagent, à partir des 23/24 septembre 2011, l'exposition qui avait eu lieu en 2010 à Stockholm, consacrée à Napoléon Ier, au tsar Alexandre Ier et au maréchal Bernadotte devenu le roi de Suède. Alors que Compiègne expose les rapports entre les trois souverains, Malmaison a choisi de présenter les rapports entre Joséphine, la Suède et la Russie.
Pour en savoir plus sur l'exposition à Compiègne
Pour en savoir plus sur l'exposition à Malmaison



CONFERENCE > LES PAYSANS DE NAPOLEON

Chantal Prévot, responsable de la Bibliothèque de la Fondation Napoléon, donnera une conférence à Poule-les-Echarmeaux (Rhône), le dimanche 25 septembre à 14h30, salle des fêtes. Cette conférence sera consacrée aux paysans de Napoléon. Entrée libre et gratuite.
Pour en savoir plus

 



  
   
VIENT DE PARAÎTRE > DERNIERES NOUVELLES DU DIABLE
Après son Talleyrand, le prince immobile (2003, Fayard), Emmanuel de Waresquiel a prolongé sa réflexion sur cette figure fascinante, amorale et géniale. Il en ressort une compilation d'études récentes, parue chez CNRS Editions, nourries de sources nouvelles, qu'on lira comme le complément indispensable à la biographie de l'homme d'État.
Pour en savoir plus



TELEVISION > LE VICE, LE CRIME ET LA MAISON DE L'EMPEREUR
L'émission Historiquement Show entame une nouvelle saison sur la chaîne Histoire avec un numéro entièrement napoléonien. L'invité principal en sera Emmanuel de Waresquiel, pour son Talleyrand. Dernières nouvelles du diable (CNRS Editions). Seront aussi présentés les ouvrages de Pierre Branda (Napoléon et ses Hommes. La Maison de l'Empereur, Fayard) et Stefan Zweig (dont le Fouché, reparaît au Livre de Poche). Pour débattre, sous la baguette de Michel Field : Thierry Lentz et, plus surprenant, Stéphane Courtois, le grand spécialiste du communisme. Première diffusion : ce vendredi à 19 h 30.

 

 


  
   
THEMATIQUE : MUSIQUE IMPERIALE
- Partez à la découverte des Abencérages de Luigi Cherubini, composé en 1812, avec
un article de Jean Mongrédien, paru dans le n° 1 de Napoleonica. La Revue.
A consulter aussi le n° 7 de Napoleonica. La Revue,
un numéro entier consacré à la musique du Premier Empire.
- La Bibliothèque numérique de la Fondation Napoléon propose une partition intitulée : Le Départ du Croisé, une romance composée par Anne-Cécile Saint-Aubin Duret (1785-1862)
- La musique sur napoleon.org c'est aussi
la rubrique « Musique et paroles » pour appréhender de manière plaisante, avec textes et partitions, l'histoire musicale de la période napoléonienne.
- A lire aussi plusieurs biographies de célèbres compositeurs comme :
Adam, Gretry, Mehul, Ignace Pleyel, ou encore Jacques Offenbach.
 
 


  
   
BASE DE DONNEES : LES DERNIERS SOLDATS DE L'EMPIRE
Frédéric Mathieu, spécialiste des vétérans des deux Empires, a créé sur le web, avec un mécénat de la Fondation Napoléon, une base de données regroupant les informations personnelles des survivants français des guerres de la République et de l'Empire (1792-1815). Chaque fiche apporte des renseignements d'ordre militaire (affectations, période et durée de service, campagnes, blessure...), ainsi que des informations relatives à l'état-civil et aux décorations de l'intéressé. Un site qui intéressera aussi bien les historiens, les sociologues que les généalogistes ou les passionnés. Par ailleurs, Frédéric Mathieu vient de publier aux éditions Sébirot un ouvrage intitulé : Napoléon, les derniers témoins.
Pour consulter directement cette base de données
 

 
LE MUSEE DES LETTRES ET MANUSCRITS A BRUXELLES
Jeudi 22 septembre 2011, le musée des Lettres et Manuscrits a inauguré un nouveau site à Bruxelles. C'est dans les très belles galeries Saint-Hubert, au coeur du centre historique que le musée s'installe. Comme son grand frère parisien, le musée des Lettres et Manuscrits belge a pour vocation d'offrir à tous l'accès à des manuscrits inédits et rares.

Pour en savoir plus
 

 
IL Y A 200 ANS   

 
Bataille de Bodon (25 septembre 1811)
En retirant ses troupes du blocus de Ciudad Rodrigo (voir
Lettre précédente, n°595), le duc de Wellington commit une erreur. Jugeant mal l'avance française, il laissa ses troupes dispersées à l'ouest et au sud-ouest de Ciudad Rodrigo. Au même moment, le 25 septembre, une force de reconnaissance française – sous les ordres du général Wathier, vers Espeja à l'ouest et le Général Montbrun, au sud-ouest – se déplaça. Ces mouvements convergents donnèrent lieu à une courte bataille à El Bodón, au sud-ouest. Une force de 2 500 cavaliers dirigée par Montbrun arriva donc à El Bodón et tomba sur la 3e Division, commandée par le général de corps d'armée Picton, épuisée par les kilomètres parcourus et ne comptant alors que 1 500 hommes plus l'artillerie. Pensant que Wellington avait gardé des troupes en réserve, Marmont chargea Montbrun de ne se concentrer que sur une poche de la 3e Division placée juste sur les hauteurs d'El Bodón, sous Colville, pour repousser la position britannique. Malgré des charges répétées de la cavalerie française, ce furent les troupes de Montbrun qui se virent repoussées par les troupes britanniques. Une action défensive désespérée fut alors organisée. Marmont ordonna à ses troupes de pousser jusque dans le village d'El Bodón. Les troupes britanniques furent finalement contraintes de battre en retraite. Sous le feu nourri de l'artillerie française, postée sur les ailes, les troupes de Picton reculèrent vers l'ouest. La 3e Division adopta une position défensive plus forte à l'ouest, près de Fuenteguinaldo. De son côté, Marmont interrompit son avance, peu disposé à s'engager dans n'importe quelle bataille. Les pertes britanniques s'élevèrent à 149 hommes, celles de Montbrun s'évaluèrent à environ deux cents.   
 
 
IL Y 150 ANS  
 
Préoccupations écologiques…
Le 23 septembre 1861, le Moniteur Universel aborda, dans ses colonnes, un sujet « populaire » en France : faire mieux que les autres en matière d'écologie et notamment mieux que nos voisins anglais. L'un des projets favoris de Napoléon III résidait dans l'amélioration et la création d'espaces verts à Paris. Ce qui se faisait alors à Londres, ville où il passa de nombreuses années d'exil, était alors largement comparé aux réalisations parisiennes. « Il n'y a pas longtemps encore que Paris enviait à Londres ses jardins et ses squares : aujourd'hui Paris est loin d'avoir quelque chose à envier à la capitale de la Grande-Bretagne. Paris a des squares moins nombreux, mais beaucoup plus agréables que ceux de Londres, et ses parcs sont beaucoup plus pittoresques. Les Anglais commencent à comprendre qu'ils sont dépassés, et ils songent à perfectionner les lieux d'agrément qu'ils ne croyaient plus susceptibles d'améliorations. Pour commencer, ils ont voulu joindre l'utile à l'agréable, dit le Spectator, en purifiant les eaux de l'aristocratique rivière d'Hyde Park, la Serpentine, et déjà nombre d'ouvriers sont occupés à cette salubre opération. Pour purifier les eaux de la Serpentine, on avait d'abord songé à adopter le système qui a prévalu dans Saint-James-Park, c'est-à-dire assécher et couvrir le fond de la rivière d'une couche de béton sur laquelle on eût écoulé une eau très-pure. Le plan adopté par la commission, au sujet de la Serpentine, à été proposé par un ingénieur anglais. Ce plan consiste à donner un courant à la Serpentine. Il paraît que l'opération ne semble pas en voie de réussite; les matières qui troublent l'eau de la rivière ne sont que plus visibles depuis l'adoption de ce système. [...] On estime que c'est 20 000 liv. st. que l'on va dépenser pour une amélioration problématique, tandis que le mode de purification de Saint-James avait pour lui l'autorité de l'expérience réussie. » 
 
Bonne semaine à tous !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot
 

LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 596 23 – 29 septembre 2011


  
   

  
      OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE > SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre.
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