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LETTRE D'INFO de NAPOLEON.ORG, n. 759, 15 – 21 mai 2015
UN SITE POUR LA FONDATION NAPOLÉON
D'une orientation plus institutionnelle que le site napoleon.org, le nouveau site mis en ligne pour la Fondation Napoléon, www.fondationnapoleon.org (tout simplement…), présente l'organisation (le Conseil d'administration, l'équipe, le « 7 »), ses missions et services, et ses partenariats avec des institutions muséales, culturelles, universitaires... autour de quatre mots d'ordre : Partager l'histoire (napoleon.org, la Correspondance de Napoléon (le volume sur l'année 1811 est attendu pour novembre !), le Cercle d'études et ses conférences), Développer la recherche (ses bibliothèques M-Lapeyre et numérique, les sites napoleonica.la revue et napoleonica.les archives, ses Prix et Bourses annuels, la Chaire Napoléon à l'ICES), Préserver le patrimoine (mécénats, opération Sainte-Hélène 2010-2014), et Faire vivre notre collection (présentation des chefs d'oeuvre et des expositions (avec diaporamas), catalogue en ligne de la collection). Documents de travail et communiqués de presse sont également mis en ligne pour les professionnels de l'édition, de la presse ou des musées.
Pour tout savoir sur la Fondation Napoléon et suivre ses actualités, sur smartphone et sur tablette aussi !
Irène Delage
Chef du service de documentation
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CARNET
> Décès de Claude Durand, ex-PDG de Fayard et ami fidèle de la Fondation Napoléon. Claude Durand, écrivain et grande figure de l'édition française, est décédé dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 mai à l'âge de 76 ans. Il avait dirigé les éditions Fayard pendant près de 30 ans. Il était très connu pour avoir fait découvrir au public français Gabriel Garcia Marquez et édité Alexandre Soljenitsyne et Ismaïl Kadaré. Mais les amoureux d'histoire n'oublieront pas qu'il fut aussi le promoteur de la grande collection dite « des biographies » de Fayard, à la célèbre couverture plastifiée, dans laquelle ont notamment été publiés Jean Tulard, Thierry Lentz et Pierre Branda, sous la direction scientifique de Denis Maraval. Enfin, c'est Claude Durand qui avait lancé, en 2003, la publication de la Correspondance générale de Napoléon avec la Fondation.
A sa famille et ses amis, la Fondation Napoléon adresse ses très sincères condoléances. Le volume XI de la Correspondance, à paraître cet automne, lui sera dédié.
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ARTICLE DU MOIS > JEUDI 1ER JUIN 1815, LE CHAMP DE MAI
Jean Tulard nous invite à nous pencher sur un épisode particulier des Cent-Jours : la présentation publique de l'Acte additionnel aux constitutions de l'Empire, qui devait être un moment de renaissance de la relation entre les Français et l'Empereur. Jean Tulard nous explique pourquoi ce ne fut pas le cas...
CERCLE D'ÉTUDES DE LA FONDATION NAPOLÉON
> Murat vu par Alexandre Dumas. Les inscriptions pour la conférence de Claude Schopp et du professeur Jean Tulard en association avec les Amis d'Alexandre Dumas sur le thème « Murat vu par Alexandre Dumas », qui aura lieu le mardi 2 juin 2015 à 18h, seront ouvertes le mardi 19 mai 2015. Présentation et modalités d'inscription
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EXPOSITION
> Murat, roi de Naples. Au pas de charge. Le palais royal de Naples accueille à partir du 19 mai une exposition sur le roi de Naples et beau-frère de Napoléon, Joachim Murat, à l'occasion du 200e anniversaire de la fin de la « décennie française » du royaume de Naples (cf. infra la rubrique « Il y a 200 ans ») et de sa mort. La Fondation Napoléon prête notamment à cette occasion une estampe d'après Vernet, une clef de chambellan au monogramme de Joachim Murat, un portrait de Caroline Murat par Duncker, deux miniatures - des enfants et de Joachim Murat - Murat par Isabey, ainsi que des figurines militaires de Sandre.
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PATRIMOINE
> Un tableau d'Ingres ayant appartenu aux Murat peut-être retrouvé. La Dormeuse d'Ingres se trouverait sur une des couches inférieuses d'un tableau jusqu'à présent attribué à un peintre du Baroque italien. Le tableau de La Dormeuse qui a mystérieusement disparu après la fin du règne de Caroline et Joachim Murat fut célèbre dès sa création : acheté par Joachim Murat en 1809, il avait pour réputation erronée de figurer Caroline Murat dans une pose lascive. Caroline Murat commandera trois autres oeuvres au peintre par la suite, dont la célèbre Odalisque. Détails et visuels
Ci-contre : ébauche du tableau disparu, par Ingres.
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OPÉRA
> Uthal de Mehul à Versailles. Le 30 mai prochain, à 20h, l'opéra royal de Versailles accueille une représentation de l'Uthal de Mehul, créée en 1806 à l'Opéra-Comique sur l'inspiration de l'oeuvre de Macpherson, que Napoléon appréciait particulièrement. L'opéra fera l'objet d'un enregistrement à cette occasion.
Pour en savoir plus sur le compositeur du Premier Empire Étienne Nicolas Méhul, sur napoleon.org.
Ci contre : une représentation du Songe d'Ossian par Ingres, de 1813.
ARCHIVES EN LIGNE
> Les archives départementales de Corse du Sud en ligne. Le conseil général de la Corse-du-Sud a mis en ligne les état civil, recensements, cadastre et successions qui sont en sa possession sur une période allant jusqu'en 1914.
> Le Code civil en ligne. Retrouvez l'ensemble du Code civil sur un site permettant de suivre les modifications successives du texte de loi jusqu'à ses modifications les plus récentes, contrairement au Code civil de Legifrance.
INFOS EXPRESS
> Conférence sur l'arrestation de Mouton-Duvernet, par Isabelle Flattot et Jean-Philippe Rey, le 21 mai aux Archives départementales du Rhône. En savoir plus
>Télévision. Le 2 juin sera diffusé sur France 2 un numéro de Secrets d'Histoire sur le thème « Comment devient-on Napoléon ». Plusieurs collaborateurs de la Fondation Napoléon y participent. Plus d'infos
> Club de débats. Un procès de Napoléon sur l'affaire du duc d'Enghien sera « joué/animé » par des étudiants de la Fédération francophone du débat le 21 mai.
> Parution. Le numéro 277 de la Revue historique des Armées, consacré aux chefs de guerre, propose ces deux articles : « Le général Lasalle ou la fureur de vivre ! » par Jean-Marc Marill ; « Iconographie de la Moskowa : L'exemple de l'aquarelle de Ferdinand Georges Tartarat », par Dimitri Gorchkoff. Pour commander
IL Y A 200 ANS
> La fin du règne des Murat sur Naples. Lorsque les premiers échecs de la "campagne" de Murat furent manifestes (cf. Lettre d'info n°758), le roi de Naples donna les pouvoirs à sa femme Caroline, restée à Naples, afin qu'elle en contienne les rumeurs et défende la cité. Devenue régente le 18 avril, Caroline n'eut pas seulement à craindre de la population napolitaine : les deux vaisseaux et les deux frégates britanniques du capitaine Robert Campbell, parvenues près de la rade de Naples le 26 avril, Campbell ordonna à la soeur de Napoléon de se rendre. Consciente de ne pouvoir résister à l'avancée des Autrichiens et au siège des Britanniques, Caroline sut négocier la promesse de Campbell que les membres de sa famille - Madame Mère, le cardinal Fesch, Jérôme et ses propres enfants -, qui avaient été rattrapés dans leur fuite de Naples vers Toulon, puissent se réfugier à Gaète. Le 12 mai, une convention entre Campbell et le prince de Cariati, le représentant de Caroline, fut signée : la flotte et les arsenaux de Naples seraient soumis aux assiégeants, tandis que Caroline pourrait se réfugier sous protection britannique dans les propriétés de son choix, et rejoindre ses enfants pour être conduite dans un port de Provence à sa convenance. Face à la rumeur de la débandade des troupes de Murat, Caroline fit preuve de sang froid et empêcha la prise du palais. Le 16 mai, les Autrichiens écrasèrent Francesco Macdonald, le ministre de la guerre de Murat, à San Germano. Dans cette atmosphère chaotique, Murat put passer discrètement durant sa retraite par Naples, le 19, pour faire ses adieux à son épouse. Le lendemain, deux de leurs envoyés négociaient avec l'Autriche la reddition du royaume, tandis que la reine de Naples déchue se réfugiait sous pavillon britannique sur Le Tremendous. Le 22, le commandant autrichien Neipperg entra dans Naples et exigea que Caroline lui soit remise, malgré ses accords préalables avec les Britanniques et les Autrichiens. Faite prisonnière, la soeur de Napoléon n'allait jamais revoir son époux.
IL Y A 150 ANS
> Création de l'Union nationale du télégraphe. La France des deux Napoléon fut profondément influencée par la communication télégraphique. Le réseau de stations de gigantesques sémaphores inventé par Claude Chappe avait transmit, à la vitesse (relative) de l'éclair, les nouvelles de la victoire d'Austerlitz en 1805. Le code Morse avait bientôt dépassé ces lourdes stations de sémaphores et, en 1850, la Grande-Bretagne avait été reliée au continent européen par un fil télégraphique posé au fond de la mer. Un service régulier avait été inauguré l'année suivante. Napoléon III était un adepte de cette nouvelle technologie : il avait dirigé la campagne d'Italie dans le Piémont en 1860 par l'intermédiaire de son bureau télégraphique de guerre à Paris. Il avait également conclu un accord avec Paul Julius Reuter pour que soit transmis au parlement de Londres son discours annonçant la guerre avec Autriche, au moment même où il le donnait à Paris. L'utilisation des axes fluviaux avait engagé le congrès de Vienne de 1815 à fixer les premiers fondements du droit international ; les câbles télégraphiques transnationaux avaient posé des questions juridiques similaires à l'époque de Napoléon III. Dans le sillage de la Conférence postale internationale de 1863 (cf. Lettre d'info n°673), des représentants de vingt Etats européens s'étaient réunis à Paris pour la Conférence internationale du télégraphe au printemps 1865. Le 17 mai 1865 fut ainsi signée la première Convention télégraphique internationale établissant la standardisation de l'équipement télégraphique, la mise en exploitation d'instructions uniformes et l'établissement de tarifs internationaux et de règles comptables communes. Cette conférence et ce congrès étaient les ancêtres de l'agence des télécommunications spécialisée des Nations Unies, l'actuelle UIT (Union internationale des télécommunications).
Irène Delage et Marie de Bruchard
LETTRE D'INFO de NAPOLEON.ORG, n. 759, 15 – 21 mai 2015
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BICENTENAIRE WATERLOO 1815-2015
Retrouvez l'actualité liée au bicentenaire de la bataille de Waterloo : manifestations commémoratives, reconstitutions, expositions, colloques, éditions...
- Exposition : Napoléon et Wellington : destins croisés, du 21 mars au 31 juillet 20158, au musée Wellington de Waterloo
- L'agenda des événements
- Les dernières parutions sur la bataille
- L'itinéraire de la Route Napoléon en Wallonie
- Participer à une course de vélo Waterloo-Douvres-Londres. Les amoureux du bicycle peuvent s'inscrire à une course de vélo reproduisant le chemin du major Percy, envoyé par le duc de Wellington pour porter la nouvelle de la victoire à Londres. Toutes les infos (en anglais)
BICENTENAIRE ROUTE NAPOLÉON
- Débarquement à Golfe-Juan et vol de l'Aigle, manifestations de décembre 2014 à août 2015
TOUJOURS ACCESSIBLES
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LIVRE DU MOIS
- Le brasier. Le Louvre incendié par la Commune, N. Chaudun, Presses universitaires de Rennes, 2014
Disponible en librairie
- Correspondance générale de Napoléon Bonaparte, Tome 10, Un grand empire, mars 1810-mars 1811 , Fayard, 2014.
À télécharger pour les professeurs de 4e
- Napoléon, Du Consulat à l'Empire, une France en refondation, éd. Nathan/Souvenir napoléonien/Fondation Napoléon, 2014
AGENDA
- L'agenda des délégations du Souvenir napoléonien
- Quelques dates de l'agenda de napoleon.org :
Cercle d'étude de la Fondation Napoléon
- Session de printemps 2015
Expositions
- L'Aigle à Lyon , jusqu'au 12 juin, à Lyon
- L'exil et la sincérité : à Sainte-Hélène, Napoléon évoque la Corse, jusqu'au 28 juin, à Ajaccio
- Pie VII face à Napoléon : la Tiare dans les serres de l'Aigle, jusqu'au 29 juin, à Fontainebleau
- Napoléon, Wellington : destins croisés, jusqu'au 31 juillet à Waterloo
- Napoléon et Paris, rêves d'une capitale, jusqu'au 30 août, à Paris
- Le Congrès de Vienne, ou l'invention d'une nouvelle Europe, jusqu'au 30 août, à Paris
Conférences
- [Cercle d'études de la Fondation Napoléon] L'Acte additionnel aux constitutions de l'Empire, le 19 mai, à Paris
- L'avènement de la démocratie au XIXe s., le 20 mai à Bordeaux
- Waterloo, la défaite glorieuse, le 20 mai, à Boulogne-Billancourt
- Fouché. Les silences de la pieuvre, le 21 mai, à Paris
- Les Cent-Jours de Napoléon Ier de l'île d'Elbe à Waterloo, le 23 mai, à l'Île d'Aix
Colloques
- 150e anniversaire du voyage de 1865 de Napoléon III en Algérie, le 30 mai, à Paris
- Talleyrand, l'indispensable, les 8 et 9 juin, à Paris
Commémorations en l'honneur du Prince impérial
- Semaine française 2015 en l'honneur de la Route du Prince impérial, du 24 au 31 mai, à Pietermaritzburg, Afrique du Sud
- Concert en l'honneur du Prince impérial, le 27 mai, à Pietermaritzburg, Afrique du Sud
LA BIBLIOTHÈQUE M. LAPEYRE
Ouverte sans rendez-vous
7 rue Geoffroy Saint-Hilaire, 75005 Paris
Lundi-mardi 13h-18h, jeudi-vendredi 10h-15h
Horaires spécifiques pendant les vacances scolaires (zone C) : lundi-mardi 13h-17h, jeudi 10h-15h.
Contact : bibliotheque@napoleon.org
- Catalogue enrichi en ligne ici
- Bibliothèque numérique ici
NAPOLEONICA LES ARCHIVES
Site d'archives napoléoniennes numérisées :
Imprimés de travail du Conseil d'Etat, correspondance de Vivant Denon, etc.
http://www.napoleonica.org
Contact : napoleonica@napoleon.org
NAPOLEONICA. LA REVUE
Revue en ligne pluridisciplinaire, sur l'histoire des deux Empires, bilingue français-anglais, 3 numéros par an, gratuite
Accès à la revue sur Cairn.info
Contact : napoleonicalarevue@napoleon.org
LA FONDATION NAPOLÉON
Le site institutionnel :
www.fondationnapoleon.org
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