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Lettre d'information  
        
   
   
MOT DU PRESIDENT
Pour cette première lettre de l'année 2006, nous souhaitons vous remercier de votre fidélité à napoleon.org : le site a en effet enregistré plus de 2,6 millions de connexions en 2005, poursuivant une progression continue depuis sa création en... 1996. Il fêtera donc cette année ses dix ans d'existence, dix ans de passion pour l'histoire napoléonienne et d'échanges toujours plus riches avec vous.
Nous vous souhaitons une très belle et heureuse année 2006.

Victor-André Masséna, prince d'Essling


  
   
RENCONTRE AVEC LE GENERAL BRESSE, DIRECTEUR DU MUSEE DE L'ARMEE
L'année 1996 a vu le lancement du projet ATHENA, chantier de rénovation profonde du musée de l'Armée. A partir de janvier 2006, c'est au tour de l'Aile d'Orient et des salles napoléoniennes d'être fermées au public pour travaux. A cette occasion, nous avons rencontré le général Bresse, directeur du musée de l'Armée, pour évoquer ce grand chantier et le futur musée de l'Armée. Détail © Repérages Architecture Pour en savoir plus


  
   
VENTE AUX ENCHERES : PORTRAIT DE MADAME MERE, PAR GERARD
Le 26 janvier prochain à New York, une grande vente Sotheby's verra la mise aux enchères d'un exceptionnel portrait de Madame Mère par Gérard. Commande du Premier Consul à l'artiste, ce tableau connût trois versions différentes. C'est la première version qui est ici mise en vente, une version célébrant les vertus personnelles de mère de famille de Letizia Bonaparte, tandis que les autres versions mettaient en avant son statut de mère de l'Empereur. Détail du portrait © Sotheby's
Pour en savoir plus



  
   
LE LIVRE DU MOIS
Franc-maçonnerie et sociétés secrètes contre Napoléon, par G. Hertault et A. Douay

Parmi les nombreux États que comptait l'Allemagne en 1803, seule la Prusse pouvait espérer jouer un rôle. Mais le 14 octobre 1806, les victoires françaises d'Iéna et d'Auerstedt révélèrent l'état de décomposition du pays dirigé par Frédéric-Guillaume III, monarque conservateur et indécis. Or sept ans plus tard, la Prusse prenait une part éclatante dans la bataille des Nations à Leipzig. Comment ce retournement de situation a-t-il été possible ?
Gérard Hertault et Abel Douay, auteurs d'une biographie de Schulmeister (Nouveau Monde Editions, 2002) nous offrent ici une étude passionnante et fouillée sur la naissance de la nation allemande. © Nouveau Monde Editions 2005 Pour en savoir plus
 


  
    IL Y A 150 ANS

Le 5 janvier 1856, Ferdinand de Lesseps met au point les statuts de la Compagnie universelle du canal de Suez. Le premier acte de concession pour le creusement et l'exploitation d'un canal à travers l'isthme de Suez avait été accordé par Saïd Pacha à Ferdinand de Lesseps le 30 novembre 1854. Les premiers travaux de creusement débuteront en 1859 pour une inauguration du canal en novembre 1869.

 
Retrouvez sur napoleon.org notre hors-série, trilingue français-anglais-arabe, consacré à la fabuleuse aventure technique et humaine du percement du canal de Suez.

Le 9 janvier 1856 naît Louis Conneau, fils du médecin personnel et ami de Napoléon III, Henri Conneau (1803-1877).
Liés par une indéfectible amitié, l'empereur et son médecin se connaissent depuis 1820, lorsque Henri Conneau servait de secrétaire personnel, en Italie, à Louis, le père du futur Napoléon III. En 1831, Louis-Napoléon et Conneau participent activement à différentes manifestations révolutionnaires, de Rome à Forli. Puis ils rejoignent la reine Hortense à Arenenberg, où Henri Conneau, devenu médecin en Italie, la soigne jusqu'à sa mort en 1837. Ami fidèle, il participe aussi à la cuisante Affaire de Boulogne (1840) et est emprisonné pour cinq ans auprès de Louis-Napoléon, condamné à la perpétuité, au fort de Ham. Durant ces cinq années, son dévouement est sans faille. En 1846, Conneau permet même à Louis-Napoléon de s'évader. Ce dernier ne l'oubliera jamais, et devenu président (1848) puis Empereur (1852), il couvre d'honneurs (Légion d'honneur…) Henri Conneau et l'attache à sa personne comme médecin personnel de l'Empereur. Membre de l'Académie de médecien, Conneau devient également député de la Somme et sénateur. Il sert d'envoyé spécial afin de préparer l'entrevue secrète de Plombières entre Napoléon III et le comte de Cavour. L'amitié entre l'Empereur et son médecin résistera à la désastreuse campagne de 1870. C'est ensemble qu'ils seront en captivité à Wilhelmshöhe puis en exil à Chilshurst  jusqu'à la mort de Napoléon III en 1873. Henri Conneau ne lui survit que quatre années.
C'est donc naturellement que Louis Conneau devient, dès 1856, l'inséparable compagnon du futur Prince impérial qui naît quelques semaines plus tard. Adulte, engagé dans l'armée française, où il finira général, Louis Conneau s'illustre brillamment lors de la Première Guerre mondiale. Fidèle à son amitié avec le Prince impérial, il gardera des relations avec l'Impératrice Eugénie jusqu'à la mort de cette dernière en 1920. 

 
IL Y A 200 ANS
 
Le 7 janvier 1806, Napoléon répond à la lettre du pape Pie VII du 23 novembre 1805, dans laquelle le souverain pontife s'inquiétait des intentions de la France vis-à-vis du Saint-Siège après l'occupation du port et du fort d'Ancône par les Français. Pour Napoléon, roi d'Italie, il ne s'agit là que d'une mesure préventive de sauvegarde des côtes et des Etats pontificaux face au risque de débarquement des Russes et des Anglais réunis au sein de la troisième coalition. Il tente alors de rassurer Pie VII :

« Très Saint Père […] je n'ai pu  qu'être très vivement affecté de ce que, quand toutes les puissances à la solde de l'Angleterre s'étaient coalisées pour me faire une guerre injuste. […]
L'occupation d'Ancône est une suite immédiate et nécessaire de la mauvaise organisation de l'état militaire du Saint-Siège. Votre Sainteté avait intérêt à voir cette forteresse plutôt dans mes mains que dans celles des Anglais ou des Turcs. […] Je me suis considéré, ainsi que mes prédécesseurs de la deuxième et troisième race, comme le fils aîné de l'Eglise, comme ayant seul l'épée pour la protéger et la mettre à labri d'être souillée par les Grecs et les musulmans. Je protégerai constamment le Saint siège, malgré les fausses démarches, l'ingratitude et les mauvaises dispositions des hommes qui se sont démasqués  pendant ces trois mois.
[…] Si Votre Sainteté veut renvoyer mon ministre, elle est libre de la faire ; elle st libre d'accueillir  de préférence et les Anglais et le Calife de Constantinople ; mais ne voulant pas exposer le cardinal Fesch à ces avanies, je le ferai remplacer par un séculier. »

Correspondance, lettre n° 9655
 
 
Nous vous souhaitons une belle semaine napoléonienne !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot
web éditrices




  
      
   

  
      MANIFESTATIONS COMMEMORATIVES
La présence ou l'absence des autorités de l'Etat aux différentes manifetations commémoratives en 2005 (Trafagar et Austerlitz notamment) ont suscité quelques questions chez les parlemenaires. Ainsi, le député des Côtes d'Armor, Marc Le Fur, a interrogé le ministre de la Défense, sur les motivations qui président le choix des cérémonies commémoratives auxquelles sont présentes ou pas les autorités de l'Etat.
Cette question (n° 80299) a été publiée au Journal officiel du 6 décembre 2005 (p. 11173).
Pour en savoir plus
 
 
Cette semaine dans Le Magazine :
 
La revue de presse :
- Fosse des soldats de la Grande Armée découverte à Vilnius : de nouveaux résultats d'analyses
- Napoléon Ier, le magazine du Consulat et de l'Empire, n° 36, janvier-février 2006 : Testament de Napoléon ; Aboukir (25 juillet 1799) ; Champagny ; Tirailleurs corses ; Mort de Murat (13 octobre 1815) ; Hygiène et propreté à la Grande Armée ; Eglise de la Madeleine
 
L' Agenda napoléonien :

Ce week-end absolument !
- Exposition : Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), portraitiste de l'Europe , au château de Malmaison (92), jusqu'au 9 janvier 2006
- Concert : Concert de musique viennoise par l'Orchestre de salon Eugénie, le 8 janvier 2006
 
Exposition :
- Au service de Napoléon. Les Hollandais au temps de la guerre 1792-1815, au musée de l'Armée de Delft (Pays-Bas)

Conférences :
- Elisa (1777-1820), soeur de Napoléon, femme d'Etat, à la Bibliothèque Marmottan, Boulogne-Billancourt (92)
- Sainte-Hélène, île de mémoire, à la mairie du VIIIe (Paris)
 

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