Si vous souhaitez aller sur www.napoleon.org, cliquez ici.  
Lettre d'information  
        
   
   
LE MAGAZINE > LE LIVRE DU MOIS
Antoine Jean Gros, peintre de Napoléon, David O'Brien
C'est en Italie, qu'Antoine-Jean Gros rencontre Napoléon Bonaparte en 1796. Le jeune artiste ne tarde pas à immortaliser les actions d'éclat du « petit caporal » dans des tableaux comme Napoléon sur le champ de bataille d'Eylau où Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa, authentiques chefs-d'oeuvre de la peinture d'histoire qui marquent aussi un sommet dans l'art de la propagande.
Ce livre d'art, largement illustré avec des photos grand format est le premier, depuis plus d'un siècle, à retracer la carrière fulgurante d'Antoine-Jean Gros. devenu le peintre officiel d'un régime de plus en plus autoritaire.© Gallimard
Pour en savoir plus



  
   
UNE NOUVELLE FORMULE POUR LE MAGAZINE NAPOLEON IER 
Napoléon 1er, le magazine du Consulat et de l'Empire, lancé en mars 2000 au sein du groupe de presse Michel Hommell par M. Christian Castellani, directeur de la rédaction, fait aujourd'hui peau neuve. Ce magazine de presse entièrement consacré au Premier Empire, offre des articles sur de nombreux thèmes à un large public et repose sur un équilibre de thématiques définies numéro par numéro.
En avant-première, napoleon.org vous présente les premières pages que vous pourrez bientôt découvrir chez votre marchand de journaux. Bonne lecture.

© Napoléon Ier Soteca
Pour en savoir plus


  
   
LES 150 ANS DE LA BIBLIOTHEQUE ROSE
Sophie, Camille, Oui-Oui et autre Fantômette, ces compagnons de notre enfance sont heureux de fêter les 150 ans de la vieille dame en rose.
C'est en mars 1856 que Louis Hachette lance la Bibliothèque Rose illustrée, destinée aux enfants. Véritable coup de maître, elle connaît la plus grande longévité de toute l'histoire de l'édition française, permettant de découvrir les plaisirs de la lecture pour près de sept générations d'enfants. C'est avec les Nouveaux Contes de Fées de la comtesse de Ségur, illustrés par Gustave Doré que tout commence. Nostalgie quand tu nous tiens...
© Hachette
Pour en savoir plus


  
   
 EXPOSITION SOUS LE DÔME DES INVALIDES
" L'empreinte de l'aigle ", actuellement
Afin de compenser la fermeture des salles des collections napoléoniennes durant les travaux du programme de mosernisaton ATHENA, Le Musée de l'Armée propose jusqu'à la fin 2007 une exposition temporaire sous le Dôme des Invalides : "L'empreinte de l'aigle". Installée dans une des chapelles latérales près du tombeau, elle présente une vingtaine d'objets prestigieux et symboliques ayant appartenu à l'Empereur... Chapeau © RMN
Pour en savoir plus


  
    IL Y A 200 ANS

Le 6 mars 1806 nouveau pas franchi dans la censure de la presse.
Napoléon écrit pour se plaindre du traitement de la politique par les journaux à M. Lavalette, directeur des Postes mais surtout à la tête du bureau de la censure (Correspondance n° 9931) et à Joseph Fouché, ministre de la Police (Correspondance n° 9932). Il s'agit pour Napoléon de mettre « un frein aux journaux » qui alarment selon lui inutilement sur les manoeuvres des Russes. Napoléon décide donc comme il l'écrit à Talleyrand : « que les articles du Moniteur soient faits par les relations extérieures. Et quand j'aurai vu, pendant un mois, comment ils sont faits, je défendrai aux autres journaux de parler politique autrement qu'en copiant les articles du
Moniteur. » (Correspondance n° 9933).

C'est Napoléon et non Fouché qui a joua un rôle déterminant dans la censure de la presse. Il lui avait déjà écrit le 28 avril 1805 (Correspondance n° 8649) : « La réforme des journaux aura bientôt lieu ; car il est par trop bête d'avoir des journaux qui […], par malveillance ou ineptie, colportent tous les bruits propres à alarmer le commerce… » et avait tenu dès 1803 des propos très durs envers la presse au Conseil d'Etat le 1er décembre 1803 : « Le caractère de la nation exige qu'on restreigne la liberté de la Presse aux ouvrages d'un certain volume, il faut que les journaux soient soumis à une police sévère » (in Pelet (baron),  Opinions de Napoléon, Paris, Firmin Didot Frères, 1833). La censure ne fit alors que se durcir, les journaux devant jusqu'à soumettre leurs comptes à la police.

Le 10 mars 1806 décède le jurisconsulte François Denis Tronchet (1726-1806), avocat de formation, il est célèbre pour avoir été l'un des défenseurs de Louis XVI. Devenu membre de la Cour de Cassation après le coup d'Etat du 18 Brumaire, il est nommé membre de la commission chargée d'élaborer le Code civil et y joue un rôle essentie.
Pour en savoir plus


Mais aussi :
Le 7 mars 1806
a lieu un « Service funèbre pour les guerriers morts à la bataille d'Austerlitz avec une grande pompe à l'église métropolitaine. La façade et l'intérieur étaient tendus de noir » (Gazette de France du 8 mars).
 
Le 9 mars 1806, nouvelle mode à Paris : « Un perruquier s'est aperçu qu'un empereur Vespasien portait les cheveux de derrière très courts, et se faisait même raser la nuque jusqu'à la hauteur des oreilles, et il a introduit cet usage d'autant plus commode que souvent le collet trop haut des habits frottait contre les cheveux et les faisait se relever. » Journal des Dames et des Modes du 10 mars 1806


  
    IL Y A 150 ANS

Le 8 mars 1856
parait dans le Moniteur universel un article consacré à la construction des Halles centrales de Paris, le futur Ventre de Paris d'Emile Zola (1873), par l'architecte Victor Baltard (1805-1874). Les Halles centrales, dont les travaux débutèrent en 1851 et s'achèveront en 1857, « offrent un exemple remarquable des immenses ressources que l'on peut tirer de
l'emploi combiné de la fonte et du fer dans les grandes constructions publiques. »
« la surface couverte sera donc de 30 000 m2. Si on l'ajoute à celle des larges voies de pourtour et de traverse qui lui serviront de dégagements, on obtiendra pour le commerce et le mouvement des Halles une étendue de 60 000 m2 »
(Le Moniteur Universel, 8 mars 1856, p. 270)
Pour en savoir plus sur le pavillon Baltard


Le 8 mars 1856 Reprise de Norma (1831), opéra en deux actes de Bellini au théâtre impérial des Italiens à Paris avec la célèbre  cantatrice soprano Giulia Grisi (1811-1869) dans le rôle titre. (Moniteur universel 8 mars 1856)
Giulia Grisi, née à Milan, fait partie d'une famille de musiciens. Elle est la nièce de Josephina Grassini (1773-1850) l'une des grandes cantatrices d'Europe sous l'Empire et maîtresse de Napoléon Ier. Rossini et  Bellini reconnaissent très tôt les qualités de la jeune Giulia qui devint l'une des références dans l'interprétation de Norma. Bellini écrivit pour elle le rôle d'Elvira dans I Puritani. Elle resta indétrônable durant près de trente ans. En 1856 elle épousa Giovanni Mario le plus grand ténor du 19e siècle.
Pour en savoir plus sur Norma
(site en anglais)

 

Nous vous souhaitons une bonne semaine napoléonienne !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot
web éditrices

 

 
LETTRE D'INFORMATION du site NAPOLEON.ORG, n° 361, 03 - 09 mars  2006


  
   

  
      LE MAGAZINE cette semaine :

La
revue de presse :
- Les éditions Hachette fêtent le 150e anniversaire de la Bibliothèque Rose
- Préserver les ruines du château de Marraq à Bayonne
- La Revue Napoléon, n°25, février 2006

Les Livres qui viennent de paraître :
- SERGENT (Philippe), Napoléon au Château de Pont de Briques, ABC2E 
- MARCOU (Lilly), Napoléon face aux juifs, Pygmalion

L' Agenda napoléonien : 
 
Colloque :
 L'esprit économique impérial ? Groupes de pression et réseaux du patronat colonial en France et dans l'empire (1830-1970) 
- Le traité de Paris (1856), un événement fondateur, Les Amis de Napoélon III

Conférences :
- Napoléon et les diamants de la Couronne Bibliothèque Marmottan
- Les mensonges d'Ingres Musée du Louvre
- Napoléon et l'AmériqueDélégation Alpes-Martimes du Souvenir Napoléonien
- Les portraitistes de l'Empereur, bibliothèque Marmottan

 
Expositions :
- Jean-Auguste Dominique Ingres (1780-1867) Musée du Louvre
- L'empreinte de l'aigle sous le Dôme des Invalides Les Invalides et le musée de l'Armée
- Figures et portraits. L'art photographique de 1840 à 1914 Musée d'Orsay
- Napoléon au Mexique, les trésors de la Fondation Napoléon exposés au Mexique



Un problème de lien dans la Lettre ? Consultez notre page d'accueil : http://www.napoleon.org







<<


 
  
 
        
   

Vous êtes intéressé par les missions de la Fondation Napoléon ? Vous pouvez y participer, de manière générale ou pour un projet précis, par votre don.

© La Lettre d'Information du site napoleon.org est éditée par la Fondation Napoléon. Interdiction d'utiliser tout ou partie de la Lettre, sans autorisation préalable de l'
éditeur.