Si vous souhaitez aller sur www.napoleon.org, cliquez ici.  
Lettre d'information  
        
   
    ANECDOTIQUE ?
L'autre dimanche, des amis m'ont invité à passer un moment chez eux. Ils ont une petite fille qui est en CM2. En discutant avec elle, j'apprends que son instituteur a parlé de Napoléon en classe la semaine passée. Imaginez un directeur de la Fondation Napoléon en week-end, pantalon léger et chaussures difformes, qui entend cela ! Il questionne : "qu'as-tu retenu de cette leçon ? C'est qui Napoléon (oui, je sais, j'aurais dû dire : qui est Napoléon) ?". La petite fille n'a rien retenu. Tête du napoléonien ! Et comme les petites filles de mes amis sont relativement bien élevées, elle essaie de me faire plaisir, fait un gros effort de mémoire pour me livrer la substantifique moelle de ce que le Maître lui a appris. Elle rougit, prend son élan et, bouche en coeur débite son savoir tout frais : "Napoléon, c'est lui qui a rétabli l'esclavage".
Sans commentaire.


Bonne semaine napoléonienne (tout de même).  

Thierry Lentz
Directeur de la Fondation Napoléon


  
   
L'ARTICLE DU MOIS >JOUR DE FÊTE AUX INVALIDES par Thierry Lentz
Tout au long du règne, l'hôtel des Invalides est un de ces lieux monumentaux, construits au coeur de Paris, utilisés pour marquer les temps forts du régime. Au début de son gouvernement, Napoléon en fit par exemple le théâtre principal des grandes cérémonies et commémorations, d'abord républicaines puis spécifiquement napoléoniennes…

Pour en savoir plus


  
   
NAPOLEONICA LA REVUE N°6
Le numéro 6 de Napoleonica. La Revue est en ligne. Dans ce numéro est disponible la seconde partie de deux études débutées dans le précédent numéro :
- Emmanuel Prunaux : Les comptoirs d'escompte de la Banque de France
- Alain-Jacques Czouz-Tornare : Du centralisme au fédéralisme. Quand le Premier Consul reformulait les institutions politiques de la Suisse entre 1801 et 1803
Ce numéro contient également de nouvelles études :
- Olivier Varlan : La mission de Caulaincourt à Saint-Pétersbourg en 1801. Une première expérience du futur duc de Vicence à la cour de Russie
- Isabelle Coquillard nous fait découvrir le docteur Bourdois de la Mothe, ancien docteur régent de la Faculté de médecine de Paris (1778).
- Matthieu de Oliveira évoque l'un des principaux ministres de Napoléon III, Jean-Martial Bineau, titulaire du portefeuille des Finances de 1852 à 1854…
Enfin un document inédit :
- l'Historique, anecdotique et militaire, de la campagne de 1812 faite par les Français en Pologne et en Russie, jusqu'au 28 septembre de la même année.
On peut obtenir ces articles sur le site de la revue (7 euros chacun) ou s'abonner pour un an à La revue complète, (trois numéros pour 60 euros).
Pour en savoir plus sur la revue, sa parution, les abonnements, contactez-nous !


  
   
REVUE DE PRESSE > LA REVUE DU SOUVENIR NAPOLEONIEN n°481
Le n°481 de la Revue du Souvenir Napoléonien est paru. Au sommaire : une étude sur les Invalides par Thierry Lentz (à lire dans l'Article du mois sur notre site) ; plusieurs articles sur la campagne de 1809 dont L'artillerie française par Jean-François Brun, ou encore le tableau de L'armée autrichienne par Robert Ouvrard. Le Second Empire n'est pas oublié avec un article de Jean Sagne sur L'Extinction du Paupérisme.
Pour connaître le sommaire complet


  
   
AGENDA > EXPOSITION >LA SPLENDEUR DES CAMONDO
Cette exposition, présentée dans le cadre de la Saison de la Turquie en France, retrace l'extraordinaire parcours de cinq générations de la famille Camondo de Constantinople à Paris, du début du XIXe siècle à 1945. Les magnifiques collections, d'une valeur aujourd'hui inestimable, que la France a reçues des Camondo témoignent du goût et de la modernité de ces banquiers éclairés et cosmopolites. Au Musée d'Art et d'Histoire du judaïsme jusqu'au 7 mars 2010.
Pour en savoir plus


AGENDA > XIIIE JOURNEE D'HISTOIRE NAPOLEONIENNE A MARSEILLE

Le dimanche 29 novembre 2009, la délégation régionale P.A.C.A. du Souvenir napoléonien propose comme chaque année une grande journée de festivités, à Marseille, en hommage au Premier Empire. Au programme : cérémonie à l'arc de triomphe place d'Aix pour le bicentenaire de Wagram et l'anniversaire d'Austerlitz ; messe le matin en la cathédrale Sainte-Marie-Majeure (La major) et vêpres en fin d'après-midi.
Pour en savoir plus
 

  
   
REPORTAGES DE L'INA > CEREMONIES NAPOLEON A AJACCIO
Cette semaine, un remarquable reportage sur les cérémonies du bicentenaire de la naissance de Napoléon en présence du Président Georges Pompidou, du Prince et de la Princesse Napoléon. A cette occasion le Président de la République n'avait pas manqué de faire un discours sur l'Empereur : « Un homme à l'action exceptionnelle, gardons-en la leçon ! ». (15/08/1969 - 05min01s).
Pour visionner ce reportage
(Pour mettre l'émission en plein écran cliquer sur le petit carré en bas à droite du petit film)


IL Y A 200 ANS

 
Forêts
Le Journal de l'Empire, cité dans le Moniteur du 18 novembre, écrit sur le problème de coupes de bois illégales :
« Il a été enjoint à tous les bailliages et autre autorités compétentes de veiller à ce qu'on ne continue pas de faire des coupes illégales dans les forêts impériales et autres ; la vente et l'achat des bois, provenant de ces coupes, seront poursuivis comme des délits de police, selon toute la rigueur des lois. « Cette mesure, dit la régence de la Basse-Autriche, est d'autant plus urgente, que les forêts sont sur le point d'être anéanties, et que l'augmentation du prix d'un objet de première nécessité a toujours une influence funeste sur les moeurs publiques. »

Les forêts appartenant aux Etats procuraient d'importantes ressources, avec la vente du bois coupé notamment. Les coupes de bois « sauvages » opérées par des particuliers sur les domaines royaux ou impériaux étaient donc très préjudiciables pour les finances de l'Etat. En outre, de telles coupes dégradaient le parc forestier.

Banque de Vienne
Le Moniteur du 22 novembre, 1809 fait mention de problèmes monétaires en Autriche :
« Le papier de la banque de Vienne, depuis la paix, n'a pas cessé de baisser. Tous les officiers généraux et autres de l'armée française, étant obligés de s'en défaire, achètent de l'or ou de l'argent à tout prix. Un louis d'or se paye aujourd'hui 34 florins. Le papier est plus estimé des négociants, et leurs marchandises ne haussent pas de prix comme les espèces monnayées : aussi tous les marchands vendent beaucoup. »

L'Etat autrichien en proie à de graves difficultés financières avant le déclenchement du conflit avait usé et abusé de la « planche à billets ». Pendant les opérations militaires, le discrédit des billets de la Banque de Vienne était si important que l'armée avait pour consigne de ne pas les utiliser. Après la signature de la paix de Schönbrunn, Napoléon refusa que l'indemnité payée par l'Autriche le soit avec ces mêmes billets. Ceux qui en possédaient malgré tout cherchaient alors à s'en dessaisir à tout prix.
Avec la participation de Pierre Branda, auteur de Le prix de la gloire. Napoléon et l'argent (éd. Fayard).


IL Y A 150 ANS
 
Sciences 
Parution de l'Origine des espèces par Darwin

Le 24 novembre 1859, le naturaliste anglais Charles Darwin publie l'Origine des espèces (en anglais : On the Origin of Species by Means of Natural Selection, or the Preservation of Favoured Races in the Struggle for Life) livre dans lequel il établit l'évolution graduelle des espèces vivantes par le mécanisme de sélection naturelle. Le succès du livre est immédiat : les 1250 exemplaires de la première édition sont vendus à Londres le jour même de sa parution. Les éditions dans les autres langues, dont le Français, se feront par la suite, rencontrant le même succès. Une deuxième édition anglaise sera faite le 7 janvier 1860. En tout, jusqu'en 1876, Darwin supervisera six éditions de son ouvrage. Le mérite de ce texte réside dans l'ampleur de l'argumentation qui y est déployée pour convaincre de son idée selon laquelle les espèces sont reliées entre elles et qu'elles ont un ancêtre commun. Si l'évolution par sélection naturelle est le premier titre de gloire de Darwin, l'inventivité de ce savant fut prodigieuse. Des récifs coralliens aux vers de terre, il a été à l'origine de nombreux secteurs de l'histoire naturelle moderne.
A sa parution, l'establishment scientifique de l'Église d'Angleterre, qui comprend les anciens maîtres de Darwin à Cambridge, Adam Sedgwick et John Stevens Henslow, réagit de façon hostile. L'Eglise voit en effet en ces nouvelles théories une attaque contre le dieu créateur. Dans les mois qui suivirent de nombreux débats scientifiques eurent lieu entre les défenseurs et les opposants à Darwin. Mais le débat déborde rapidement  le cadre de la science, de l'Église anglicane et du protestantisme. Les autorités de l'Église catholique entrent dans la polémique et dès 1860, Darwin est condamné par une réunion d'évêques qui se tient à Cologne.
Quand Darwin meurt en 1882, alors qu'on envisage un grand enterrement à l'Abbaye de Westminster, l'Eglise anglicane ne veut pas en entendre parler.
Le texte intégral en français de l'Origine des espèces est en libre accès sur Internet

A noter que la chaîne France 5 consacrera au naturaliste anglais, le mardi 8 décembre prochain, à 20h30, en direct de la Grande Galerie de l'évolution à Paris, une soirée spéciale. Sera proposé un docu-fiction inédit Darwin (R)Evolution, suivi d'un débat Darwin : l'évolution en question.
A consulter notre fiche Agenda : 2009 : Année Darwin

 
 
Bonne semaine à tous !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot
Web-éditrices

LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n° 518, DU 20 AU 26 NOVEMBRE 2009



  
   

  
      TOUJOURS ACCESSIBLES
Un problème de lien dans la Lettre ? Consultez notre page d'accueil :
www.napoleon.org
Retrouvez cette Lettre et les précédentes dans les archives : www.napoleon.org/fr/club/lettre/archive_lettre.asp

 
LA PAGE DE LA SEMAINE
Une fiche, une rubrique, un dossier...
surprise


 
 
  
 
      
   

Vous êtes intéressé par les missions de la Fondation Napoléon ? Vous pouvez y participer, de manière générale ou pour un projet précis, par votre don.

© La Lettre d'Information du site napoleon.org est éditée par la Fondation Napoléon. Interdiction d'utiliser tout ou partie de la Lettre, sans autorisation préalable de l'
éditeur.