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Lettre d'information  
        
   
    LA RUINE DE L'AME
Il n'y a pas qu'aux Galeries L… qu'il se passe toujours quelque chose. Chaque semaine nous livre un lot de petites et grandes surprises. La dernière vient du ministère de l'Education Nationale, avec une nouvelle réforme, la millième en dix ans. A croire que rien ne fonctionne bien dans cette maison pour que l'on ait sans cesse besoin de la réformer ! Si encore on s'occupait avec ardeur des immeubles, des détachements par milliers, des cantines ou des moyens matériels de l'enseignement… mais à chaque fois, les souris du grand laboratoire pédagogique sont les élèves. Cette fois, on est en droit de se demander si une mouche n'aurait pas piqué la commission de crânes si bien faits – quoique je les trouve un peu carrés – qui a décidé de supprimer l'histoire comme matière obligatoire des Terminales S… Ah, non ! vous dira le ministre : on ne supprime pas, on étale, on rééquilibre, on répartit, on ventile et blablabla. Et encore, ce ministre-là nous prend pour des inattentifs : il explique que lorsqu'on enlève une heure et demie par semaine, cela ne fait rien de moins, comme si deux plus un faisaient quatre. Cette argumentation quantitative peut être comparée à celle de l'énarchie triomphante des années quatre-vingts qui vous expliquait que bien qu'ils stagnassent en valeur réelle, les traitements des fonctionnaires augmentaient en masse et flambaient littéralement en glissement. Une addition de « moins » faisait un grand « plus ». Deux plus deux faisaient huit. Bientôt donc, les scientifiques seront très officiellement dispensés d'être cultivés, de connaître leur monde et ses racines. Pas besoin d'être Orwell pour imaginer ce que seront ces professeurs Nimbus dans cinquante ans. D'ici là, on aura bien sûr supprimé tout enseignement d'histoire en classe scientifique et peut-être même le français ou le sport. Tout ce fatras ne sert de toute façon à rien, pas vrai ? Pour m'être découragé pendant des années avec des bacheliers qui plaçaient le Premier Empire avant la Révolution et qui ignoraient qu'il y avait eu deux Empires (je ne plaisante pas), j'aurais tendance à croire bien au contraire que plus d'histoire, plus de lecture, plus de culture, ne ferait de mal à personne. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme, disait Rabelais… il y a quatre cent cinquante ans.

Le savoir n'est pas dangereux. Il forme les hommes et les citoyens. Il est libérateur. Deux plus deux font-ils toujours seulement quatre ?
 
Bonne semaine à tous
 
Thierry Lentz
Directeur de la Fondation Napoléon


CARNET > DECES D'ALAIN BOUMIER, PRESIDENT DE L'ACADEMIE DU SECOND EMPIRE
Le 6 décembre 2009 est décédé Alain Boumier, président de l'Académie du Second Empire. Né à Paris en 1937, il a mené une longue carrière en tant qu'ingénieur des travaux publics. Passionné par le Second Empire et Napoléon III, il était depuis 1992 président de l'Académie du Second Empire, société savante fondée en 1969.Il était aussi le président fondateur du Comité national pour la reconstruction des Tuileries (depuis 2004). Le Second Empire perd l'un de ses plus fidèles défenseurs. A sa famille et à l'Académie du Second Empire, la Fondation Napoléon adresse ses condoléances attristées.




  
   
ACTUALITES DE LA FONDATION NAPOLEON > REMISE DES PRIX ET DES BOURSES D'ETUDE 2009
Mardi 8 décembre s'est déroulée, dans le grand salon d'honneur des Invalides, la cérémonie de remise des Prix et des Bourses 2009 de la Fondation Napoléon en présence de S.A.I. la Princesse Napoléon. A cette occasion Victor-André Masséna, Prince d'Essling, Président de la Fondation Napoléon, a récompensé, au nom de la Fondation et du Souvenir Napoléonien, Emmanuel Ticchi, un jeune collégien de 12 ans, pour l'intérêt qu'il porte au Premier Empire. La cérémonie a été suivie d'une visite des nouvelles salles Premier Empire du musée de l'Armée et par un cocktail dînatoire.

Les photographies de la cérémonie de remise
Pour en savoir plus sur : les lauréats des grands prix 2009
les boursiers 2009 de la Fondation Napoléon



  
   
DOSSIER THEMATIQUE : LE "DIVORCE" DE NAPOLEON
Soucieux d'assurer l'avenir de la dynastie, Napoléon décide, en novembre 1809 de se séparer de l'Impératrice Joséphine qu'il prévient dès le 30 novembre. Le 15 décembre suivant, la dissolution du mariage (et non le divorce) est prononcée devant la famille impériale et en présence de Cambacérès, archichancelier de l'Empire. Le lendemain, un sénatus-consulte vient confirmer la dissolution du mariage et Joséphine quitte les Tuileries pour Malmaison. Le 2 avril 1810 Napoléon épouse l'archiduchesse autrichienne Marie-Louise...
Dans ce dossier, une chronologie approfondie détaille les différentes étapes et surtout explicite pourquoi il faut parler de dissolution du mariage et non du divorce.

Nous vous proposons aussi plusieurs fiches iconographiques ainsi qu'une bibliographie et le texte du décret entérinant la dissolution de l'union entre Napoléon et Joséphine.
Pour consulter notre dossier 


  
   
TABLEAU DU MOIS > DOUBLE PORTRAIT DU GENERAL LARIBOISIERE ET DE SON FILS
Peinte en 1814 par Antoine Jean Gros, peintre de Napoléon, cette toile de grand format représente avec émotion les adieux du général Lariboisière, commandant l'artillerie de la Grande Armée, à son fils cadet, Ferdinand, sous-lieutenant du premier régiment de cavalerie au début de la bataille de La Moskowa, le 7 septembre 1812.
Pour en savoir plus


  
   
AGENDA > FÊTE DE LA SAINTE BARBE AUX INVALIDES
Patronne des pompiers, Sainte Barbe (fêtée le 4 décembre) l'est aussi de tous les artilleurs. Ainsi le Musée de l'Armée lui rend-il hommage, en même temps qu'il fête le bicentenaire de Wagram (5-6 juillet 1809), les 12 et 13 décembre prochains en organisant une grande animation à destination du grand public. Cette manifestation met en scène un bivouac d'artilleurs de l'Empire réunis autour d'une forge de campagne, et des manoeuvres de deux canons Gribeauval hippomobiles, servis par des soldats en uniforme de l'époque.

Pour en savoir plus


  
   
SORTIES DVD : SPECIAL SERIES TV
Après Les Fiancées de l'Empire, Joséphine ou la comédie des ambitions, Marianne, une étoile pour Napoléon, Koba Films Vidéo sort de nouveau pour les fêtes les plus grandes séries de la télévision française et anglaise.
A revoir donc la série Les Boussardel, qui relate l'ascension d'une famille de 1815 à 1950.
A ne pas manquer la sortie des chefs d'oeuvre de la romancière Jane Austen (née en 1775) adaptés en série par la BBC. Plusieurs titres sont disponibles : Orgueil et Préjugés, Mansfield Park, Raison et sentiments
 
SELECTION DE NOEL 2009
Les fêtes arrivent enfin, et de bons moments en famille sont à prévoir, ainsi que les traditionnels cadeaux. Les livres ont souvent la faveur et feront plaisir à coup sûr. Comme chaque année, napoleon.org vous a concocté une sélection d'ouvrages sur l'Empire et d'autres idées cadeaux comme le livre numérique, des DVD ou encore du champagne Napoléon…
Pour consulter notre sélection 
 
ARCHIVES DE L'INA > LE CULTE DE NAPOLEON A AJACCIO EN 1984
Un reportage datant de septembre 1984 sur le culte voué à Napoléon dans la cité ajaccienne. A voir dans ce reportage les images d'archives de l'inauguration en août 1938 par Edouard Daladier de la statue de Napoléon au lieu dit le Casone.
 

IL Y A 200 ANS
 
Projet de mariage avec Marie-Louise
Le 13 décembre 1809, Napoléon Ier fit savoir au gouvernement russe que la réponse à la proposition de mariage devrait être apportée avant la fin du mois de janvier 1810. La pierre d'achoppement majeure provenait du fait que la mère d'Alexandre Ier, Maria Feodorovna, farouchement opposée à Napoléon Ier, détenait la décision finale concernant le mariage de ses filles.

La dissolution du mariage de Napoléon et Joséphine
Consulter notre Dossier thématique présenté ci-dessus
 

IL Y A 150 ANS

Mozart honoré… enfin
Citant la Gazette de Cologne du 5 décembre, le Moniteur du 11 décembre 1859 relayait que : « l'Autriche a acquitté […] une ancienne dette d'honneur. Elle a déposé d'un monument dû au sculpteur Ha[n]ns Gasser, la tombe oubliée de l'immortel Mozart, dans le cimetière Saint-Marx. »
Le lieu (en fait inconnu) de la tombe de Mozart au cimetière de Saint-Marx (près de Vienne) fut établi « avec la plus grande probabilité » par une commission créée par le maire de Vienne, Johann Kaspar von Seiller, en 1855. La statue de Gasser, représentant la muse de la musique portant une partition du Requiem, fut déplacée en 1891 (l'année du centenaire de la mort du compositeur) au cimetière central de Vienne pour faire partie du « carré » des sépultures de grands musiciens comme Beethoven ou Strauss. Le groupement actuellement à Saint-Marx, constitué d'un « génie rêveur » appuyé à une colonne tronquée, fut rajouté ultérieurement.

 
Un pont tubulaire au Canada
Citant le journal britannique Morning Post, le Moniteur rapporte que : « le grand pont tubulaire Victoria, l'oeuvre la plus étonnante du monde en ce genre, qui relie entre elles deux importantes sections du grand railway central (sic) du Canada, a été inauguré le 24 novembre dernier. […] La traversée [dure] environ douze minutes et demie. Deux des tubes ne sont pas entièrement finis, mais on pense que le pont sera complètement terminé et livré à la circulation vers le 15 décembre. »

En effet, le pont tubulaire Victoria à Montréal (Québec) est le premier pont historique sur le fleuve Saint-Laurent. Il porte le chemin de fer entre l'île de Montréal et la ville de Saint-Lambert sur la rive droite. Les travaux commencés en 1854 s'achevèrent en 1859, pour créer le pont le plus long au monde. Conçu par l'ingénieur britannique Robert Stephenson (fils du célèbre inventeur de la première locomotive, Rocket), le pont comprenait un long tube carré  composé d'éléments de fer forgé préfabriqués en Angleterre – les deux tubes « pas entièrement finis » sont vraisemblablement deux de ces éléments. Le tube reposait sur des piles de maçonnerie renforcées de becs brise-glace très massifs.
Pour en savoir plus, cliquez ici et ici...
 

Bonne semaine à tous !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot
Web-éditrices

 
LETTRE D'INFO de NAPOLEON.ORG, n. 521, 11 - 17 DECEMBRE 2009




  
   

  
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