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Lettre d'information  
        
   
    CETTE SEMAINE DANS LA LETTRE
Cette semaine le Livre du mois met en avant l'étude réalisée sous la direction d'Annie Jourdan, et parue chez Nouveau Monde éditions, sur le règne de Louis Bonaparte sur la Hollande. Un point de vue magistral sur le roi Louis, trop peu étudié et sur son action bénéfique sur un pays qui en conserve encore le souvenir.
À propos d'études et de recherches nous vous rappelons que, outre Napoleonica.La Revue désormais accessible gratuitement sur Cairn.info, la Fondation Napoléon met aussi à la disposition de tous de nombreuses archives en ligne sur le site napoleonica.org.
Également, en cette fin du mois de mai, de nombreuses activités culturelles ou sorties vous sont proposées par les associations et les musées napoléoniens.
Bonne lecture et bonne semaine napoléonienne !
 
Emmanuelle Papot
Web-éditrice


  
   
LE LIVRE DU MOIS > LOUIS BONAPARTE, ROI DE HOLLANDE
Assis sur le trône de Hollande au printemps 1806, Louis, jusque là docile, s'avère un Bonaparte pur sang. Autoritaire, travailleur énergique, esprit curieux et éclairé, comme son frère aîné, il veut tout savoir, tout diriger et tout entreprendre. Mais Napoléon n'entend pas que la Hollande soit indépendante. Déchiré entre ses devoirs de frère et ceux de souverain, Louis ralliera les Hollandais au régime monarchique et sera considéré comme un "bon roi", attentif au sort de ses sujets.
Cet ouvrage dirigé par Annie Jourdan professeur associé à l'Université d'Amsterdam, spécialiste de la Révolution et du Premier Empire, constitue une étude claire et précise des années de règne de Louis en Hollande. Indispensable.

Pour en savoir plus
 
Le livre du mois de la partie anglaise de napoleon.org :
Michael Broers, Napoleon's Other War: Bandits, Rebels and their Pursuers in the Age of Revolutions



  
   
NAPOLEONICA.LA REVUE SUR CAIRN.INFO
Nous vous l'avons annoncé la semaine dernière, désormais Napoleonica.La Revue, publiée par la Fondation Napoléon, est accessible gratuitement sur le site Cairn.info. Vous pouvez y consulter intégralement les 7 numéros déjà parus. A lire dans le n°3, un article de Pascal Cyr sur L'opposition des fonctionnaires pendant les Cent-jours ou comment, en mars 1815, Napoléon, de retour à Paris, doit faire face à la résistance de fonctionnaires qui ne sont pas tous prêts à le suivre.
Pour consulter cet article

 
LE SITE NAPOLEONICA.ORG
Le site d'archives et de recherche de la Fondation Napoléon napoleonica.org met à disposition des chercheurs et étudiants de nombreuses archives numérisées en accès libre. Ce sont par exemple 4 025 lettres de Vivant Denon, directeur des musées sous le Consulat et l'Empire (1802-1815), 3 660 imprimés de travail du Conseil d'Etat (1800-1814), ou encore 150 lettres de Napoléon à Bigot de Préameneu (1800-1815), conseiller d'Etat puis ministre des Cultes. A consulter aussi, les portraits des membres du Conseil d'Etat croqués sur le vif par l'un des leurs, Frédéric de Houdetot.
Pour consulter ce site

CONFERENCES > LES AVANCEES SOCIALES SOUS LE SECOND EMPIRE
Le vendredi 4 juin 2010, l'Académie du Second Empire, présidée par George Duruy, propose une séance consacrée aux avancées sociales sous Napoléon III. Cette séance aura lieu en présence de S.A.I. la Princesse Napoléon de 17h à 19h au CEDIAS-Musée social, 5 rue Las Cases, Paris 7e. Inscription obligatoire.
Pour en savoir plus sur le programme
 


  
   
EXPOSITION > LES COSTUMES EN CORSE DU SUD AU TEMPS DES BONAPARTE
La maison Bonaparte à Ajaccio présente du 28 mai au 3 octobre 2010 une très jolie exposition de costumes de la Corse du Sud. Une vingtaine de costumes, divers et colorés, fruits de plus de quarante ans de recherches par Rennie Pecqueux-Barboni, permet ainsi d'imaginer l'entourage corse des Bonaparte durant l'enfance et l'adolescence de Napoléon, mais aussi du Premier Empire à 1860, année de la visite triomphale de Napoléon III et d'Eugénie à Ajaccio.

Pour en savoir plus

 
AGENDAS

LES ROSES DE COMPIEGNE
- Le jardin des Roses du Palais impérial de Compiègne est ouvert au public jusqu'au 20 juin prochai
n. Restitué il y a un peu plus de 20 ans à partir d'un relevé de 1821, il compte, parmi ses plus belles espèces, des rosiers « Marie-Louise » plantés en souvenir de l'accueil fait à la nouvelle impératrice en 1810 à Compiègne.
- Du 4 au 6 juin 2010 le parc du Palais sera ouvert au public de 10h à 12h et de 14h30 à 18h pour la manifestation annuelle« Rendez-vous aux jardins ». A cette occasion devrait être baptisée la toute nouvelle variété de roses nommée « Palais impérial de Compiègne ».


NAPOLEON A MARCQ-EN-BAROEUL
A l'occasion de la 10e bourse multi-collections, est organisée par Gerard Desquesne, conservateur du musée Napoléon de Lille, les 5 et 6 juin 2010 à Marcq-en-Baroeul, une exposition de vitrines sur Napoléon. Ces vitrines constitueront, durant ces deux jours, une suite à l'exposition : La légende napoléonienne : des sables de l'Égypte au rocher de Sainte-Hélène qui avait eu lieu en septembre 2009.
Pour en savoir plus
 


  
   
CENTENAIRE DE LA MORT DE NADAR
Il y a 100 ans disparaissait Gaspard Félix Tournachon, dit Nadar, l'un des plus célèbres photographes français, qui immortalisa pour la postérité les plus grandes figures artistiques, littéraires et politiques de la seconde moitié du XIXe siècle. Pour cette célébration nationale, le Jeu de Paume propose une exposition "hors les murs" intitulée : Nadar, la norme et le caprice, du 29 mai au 7 novembre 2010 au château de Tours. Un parcours d'environ 200 tirages réalisés à partir des négatifs originaux, non retouchés et non recadrés.

Pour en savoir plus
A consulter sur napoleon.org la fiche iconographique consacrée à l'art du portrait par Nadar
 


  
   
REVUE DE PRESSE > SOLDATS NAPOLEONIENS N°25
Le n°25 de Soldats napoléoniens consacre son dossier à « L'infanterie de ligne autrichienne » qui, avec ses 61 régiments, constituait la colonne vertébrale de l'armée autrichienne. D'autres articles vous conduiront sur les traces du 26e dragons en Espagne en 1810-1811, des miliciens et volontaires du Royaume-Uni de 1793 à 1815 ou encore du corps franc de Lützow.

Pour connaître le sommaire complet


AILLEURS SUR LE WEB > CANAL ACADEMIE
Laetitia de Witt a reçu sur Canal Académie, la radio sur le web de l'Institut de France, Vincent Haegele, à l'occasion de la parution de son Napoléon et Joseph Bonaparte. Le Pouvoir et l'Ambition (Tallandier), pour évoquer la figure du frère aîné de Napoléon.

Pour écouter cette émission

 
IL Y A 200 ANS
 
Fouché : l'action de trop

Au début de 1810 et sans aucune autorisation ou accord avec Napoléon, Fouché tentait un début de négociations de paix avec l'Angleterre. Entre février et mai, quatre hommes entrèrent en contact avec le marquis de Wellesley (frère aîné d'Arthur et secrétaire des Affaires étrangères britannique) dans la perspective d'accords par le biais de la police française : un émigré du nom de Fagan, un banquier franco-hollandais du nom de Labouchère (qui était aussi le beau-frère du banquier britannique Baring), Baring lui-même et le banquier français Ouvrard. Tous étaient en contact avec Fouché qui, bien que resté en France, conduisait les négociations au moyen de lettres et de notes secrètes.
La tentative finale, présentée comme le cadeau de mariage de l'Empereur français, qui s'était récemment marié avec Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, fut de proposer la constitution d'une Amérique espagnole pour Ferdinand VII d'Espagne, une répartition des Etats-Unis entre l'Angleterre et la France et la réouverture du Continent européen au commerce britannique (ce qui signifie la fin du blocus). Mais ces diverses négociations, qui ne pouvaient rester secrètes très longtemps, furent la goutte d'eau qui fit déborder le vase pour Napoléon. Dans une lettre en date du 3 juin 1810, il administra à Fouché une violente semonce et lui retire son portefeuille : « Il m'est impossible, sans me manquer à moi-même, de vous laisser le portefeuille. La place de ministre de la police exige une entière et absolue confiance, et cette confiance ne peut plus exister, puisque déjà, dans des circonstances importantes, vous avez compromis ma tranquillité et celle de l'Etat ; ce que n'excuse pas à mes yeux même la légitimité des motifs.
Une négociation a été ouverte avec l'Angleterre ; des conférences ont eu lieu avec lord Wellesley. Ce ministre a su que c'était de votre part qu'on parlait ; il a dû croire que c'était la mienne : de là un bouleversement total dans toutes mes relations politiques, et, si je le souffrais, une tache pour mon caractère, que je ne puis ni ne veux souffrir. »
[Correspondance générale de Napoléon Ier, lettre n° 16529, édition établie sous le Second Empire]
Ouvrard fut arrêté et Wellesley ridiculisé pour sa participation à cette fâcheuse affaire. Napoléon « exila » Fouché à Rome en le faisant gouverneur.
 
 
IL Y A 150 ANS
 
Mort tragique d'un aéronaute

L'édition des 28 et 29 mai 1860 du Moniteur universel relate le décès d'un aéronaute américain à New York. Un récit basé sur un article paru dans Le Courrier des Etats-Unis, organe de presse américain en langue française.
“M. Augustus Connor, qui a fait, il y a une quinzaine de jours à New York […] avait annoncé pour jeudi sa seconde ascension dans le [Palace Garden]. A quatre heures, la foule se pressait sur les toits ainsi qu'aux fenêtres des bâtiments voisins du palace Garden, et, dans l'enceinte même de cet établissement, plusieurs centaines de curieux surveillaient avec intérêt l'opération de gonflement. [...] Le Venus n'était pas encore entièrement gonflé lorsque se déclara une longue déchirure dans un des lés de l'étoffe. L'aéronaute répara le dommage à la hâte, faisant remarquer aux personnes qui lui demandaient s'il n'y avait aucun danger, que cette reprise pouvait se rouvrir, à la vérité, mais qu'il ne remettrait pas l'ascension à un autre jour pour une pareille bagatelle ! Cette éventualité n'était d'ailleurs pas la seule qui rendit le voyage périlleux. Le vent soufflait avec une telle force, que cinq hommes vigoureux avaient peine à contenir le ballon […] M. Connor s'obstina à faire son second voyage. Après avoir serré la main à sa jeune femme, il s'élance hardiment dans sa petite nacelle et crie aux hommes des cordes les mots sacramentels : Lâchez tout !
A peine l'aérostat s'est-il élevé à quelques pieds du sol, qu'une violente rafale s'empare de lui et le jette contre le mur de la salle de concerts. L'aéronaute eût été brisé, en ce moment, si la nacelle qui le renfermait n'avait passé à travers une fenêtre ouverte ; malheureusement pour lui, il n'est pas resté longtemps dans cet asile ; la nacelle, emportée une seconde fois, s'est accrochée au bord de la toiture […] pour être, de là, lancée avec force contre une grande lanterne placée au milieu du toit. [...] On a trouvé le malheureux aéronaute sans connaissance, bien qu'on ait pu découvrir que cinq ou six contusions insignifiantes sur sa poitrine, son visage et le derrière de la tête. Il avait dû éprouver de terribles lésions intérieures, car malgré les soins les plus prompt, il n'a pas repris connaissance un seul instant, et a expiré vers onze heures du soir. »
(Moniteur Universel, 28 et 29 mai 1860)


Bonne semaine à tous !

Irène Delage et Emmanuelle Papot

 
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 544, 28 mai–3 juin 2010


  
   

  
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