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Lettre d'information  
        
   
    Le volume 7 est arrivé !
À l'image du Beaujolais nouveau arrivé cette semaine, le 7e volume de la Correspondance générale sort dans les librairies ce vendredi. Il est des choses qui se laissent désirer et ce volume est du lot. 3 020 lettres, 2 096 notices d'index, 1 600 pages sont les mensurations impressionnantes de ce nouvel opus qui a demandé des centaines d'heures de travail, tant de l'équipe Correspondance que de la part des directeurs de volume Michel Kerautret et Gabriel Madec. 1807 en est la circonférence, Tilsit l'épicentre, les relations franco-russe l'axe central. Sans coller aux bicentenaires, nous rattrapons l'actualité et ce nouveau volume fait écho à l'année de la Russie en France et aux nombreuses manifestations culturelles qui l'émaillent encore. En revanche, à la Fondation Napoléon pas de remaniement, on ne change pas une équipe qui gagne et qui prépare déjà la suite : 1808 pour l'année prochaine, et 1812 pour le bicentenaire.
Une dernière chose, avec la course aux cadeaux qui se prépare, permettez-nous un petit conseil de décoration : la jolie couleur verte du 7e volume assortie d'un éclatant ruban rouge se mariera à merveille avec le sapin et ses décorations ! Avis à tous les Pères Noël !!!
 
François Houdecek
Responsable de l'édition de la Correspondance générale de Napoléon



  
   
PARUTION DU TOME VII DE LA CORRESPONDANCE GENERALE DE NAPOLEON
Le 7e volume, rassemblant 3 020 lettres, de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte vient de paraître. Il couvre l'année 1807 marquée par la paix de Tilsit et la rencontre historique, si magnifiquement mise en scène, entre Napoléon Ier et le tsar Alexandre Ier. En 1807, deux périodes se distinguent : un premier semestre hivernal et incertain, qui s'inscrit dans la continuité guerrière de décembre 1806, avec une campagne longue et difficile, bien loin de la France, un peu adoucie pour le général en chef par son idylle avec Marie Walewska. Le second semestre - l'après Tilsit -, semble devoir inaugurer une ère de paix durable. Mais le répit sera de courte durée.
- Pour en savoir plus sur ce volume ;
- Présentation générale du volume 7 par Gabriel Madec ;
-
Bilan d'étape de l'édition de la Correspondance générale de Napoléon Bonaparte par François Houdecek ;
- Une colère diplomatique de l'Empereur en 1807. A propos d'une lettre peu connue de Napoléon.
Et aussi le dossier thématique sur l'entrevue et la paix de Tilsit


  
   
L'OBJET DU MOIS > LA MEDAILLE DE CRIMEE
C'est l'alliance entre la France et l'Angleterre, les deux principaux soutiens de la Sublime Porte durant la guerre de Crimée, que salue cette médaille commémorative à travers les victoires du corps expéditionnaire franco-britannique que sont Alma (20 septembre 1854), Balaklava (25 octobre 1854) et Inkermann (5 novembre 1854). Frappée en 1854, cette médaille ne pouvait donc faire mention de l'entrée officielle des alliés dans Sébastopol, le 12 septembre 1855.
Pour en savoir plus


  
   
NAPOLEONICA LA REVUE N°8
Le dernier numéro de Napoleonica La Revue propose un article de Bernard Hamon : « Le prince Napoléon (1822-1891), héritier de Condorcet ? ». Il y fait le rapprochement des opinions du prince Napoléon (Plon-Plon, cousin de Napoléon III) de celles de Condorcet qui, sur le plan politique, reste le dernier témoin et acteur du Siècle des Lumières.
Lire l'article


ARTICLE > QUAND LE VALAIS ETAIT FRANÇAIS
C'est par décret du 12 novembre 1810 que Napoléon réunit le Valais, région suisse, à la France (cf. la Lettre 560, rubrique Il y a 150 ans). Quatorze jours plus tard avait lieu la prestation solennelle du serment des principaux magistrats du pays et des grands dignitaires du clergé en présence du général César Berthier. Le Valais resta français trois années jusqu'à l'arrivée des Autrichiens en décembre 1813. L'historien franco-suisse Alain-Jacques Czouz-Tornare revient sur cette courte période française.

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EXPOSITION > CHARLES GARNIER. UN ARCHITECTE POUR L'EMPIRE
L'Ecole nationale des Beaux-arts de Paris rend hommage, avec deux expositions, à Charles Garnier qui symbolisa longtemps, par la diversité de ses talents, presque à lui seul l'art du Second Empire. La première, qui se tient dans les galeries de l'Ecole du quai Malaquais jusqu'au 9 janvier 2011, s'attarde sur sa carrière d'architecte et notamment sur l'Opéra de Paris qui en fit l'architecte français le plus connu à la fin du XIXe siècle.
La seconde, intitulée « L'Oeil et la plume : les caricatures de Charles Garnier », se tient jusqu'au 30 janvier 2011 au cabinet des dessins Jean Bonna.
Pour en savoir plus

 
TELEVISION > GUERRE ET PAIX
A partir du lundi 22 novembre, France 5 rediffuse à 20h35, durant 4 semaines, l'adaptation télévisée du roman fleuve de Tolstoï, Guerre et paix, réalisée par Robert Dornhelm (2006). Après la diffusion du premier épisode, le journaliste Thomas Hugues reçoit Thierry Lentz, directeur de la Fondation Napoléon.


 


  
   
A TABLE ! > DESSERT AUX POMMES (SECOND EMPIRE)
La plantation de pommiers dans les jardins ou dans de grands vergers fut importante au Second Empire, sous la demande grandissante de pommes pour la table et de cidre à boire. La pomme forme alors la base de savoureuses recettes comme celle que nous vous proposons de découvrir.
Pour en savoir plus



IL Y A 200 ANS

L'envoi de Foy à Paris
Campé alors devant les Lignes de Torres Vedras, le maréchal Masséna avait désespérément besoin de provisions et de renforts pour continuer sa lutte contre Wellington. Il envoya le général de brigade Maximilien-Sébastien Foy, escorté de 500 hommes, à Paris pour demander des renforts en personne à Napoléon Ier.
Parti le 29 octobre, Foy arriva sans incident à Paris le 21 novembre suivant et rencontra l'Empereur dès le lendemain. Au cours de cette entrevue, il fut soumis par Napoléon à un interrogatoire intense et à des jugements rapides. La première réaction de ce dernier fut en effet la colère face au manque de succès de Masséna. Avec le recul il était plus simple pour Napoléon de voir ce qu'il aurait dû faire : « Il [Masséna] devait prendre position à Coimbre après l'échec de Bussaco. »
Foy prit courageusement la défense de son commandant en chef, et fit remarquer : « Sire, il a craint que V.M. ne lui en fît un reproche et ne lui dit : "Si vous aviez marché sur Lisbonne, les Anglais se seraient rembarqués". » Cette remarque - signe de l'intelligence remarquable de Foy et de son assurance – adoucit Napoléon qui répondit en souriant  : « Cela est possible » (Vie militaire du Général Foy, p.108).
Napoléon admit que la mauvaise option prise par Masséna n'était pas entièrement de sa faute, et concéda même que Wellington avait conduit sa retraite stratégique avec habileté :  « Les Anglais sont pleins de courage et d'honneur ; ils se défendent bien. [...] Lord Wellington s'est comporté en habile homme ; cette désolation totale d'un royaume est l'effet de mesures d'ensemble habilement concertées. » (Maurice Girod de l'Ain, Vie militaire du Général Foy, 1900, p.108)
Le messager n'en pâtit pas. Alors qu'il était devenu baron d'Empire quelques mois auparavant, Foy fut promu général de division par Napoléon. Il retourna au Portugal en février 1811 pour commander une division du 6e corps, avec pour ordre que Masséna renforce l'Armée du Portugal et poursuive une campagne d'usure.
A lire sur napoleon.org la biographie du général Foy


IL Y A 150 ANS

Le tournant vers l'Empire libéral et le décret du 24 novembre 1860
A la fin de l'année 1860, face à la montée des oppositions, notamment au sein du Corps législatif, provenant largement de la bourgeoisie, et de l'opposition des Chambres au traité commercial signé avec l'Angleterre quelques mois auparavant, Napoléon III se vit contraint de faire quelques concessions et d'assouplir son régime. S'ouvrait alors la seconde phase du règne de Napoléon III que les historiens prirent l'habitude d'appeler  l'« Empire libéral ». Le 22 novembre 1860, l'Empereur annonça ainsi au Conseil des ministres sa décision de réformer par décret le fonctionnement du Corps législatif. Il souhaitait en effet, sans vouloir modifier le caractère autoritaire du régime, « donner aux grands corps de l'Etat une participation plus directe à la politique générale du gouvernement ».

Malgré l'opposition du gouvernement, un décret fut promulgué en ce sens le 24 novembre suivant, qui introduisit dans la Constitution de 1852 plusieurs innovations de taille :
- Le Corps législatif et le Sénat pourraient désormais discuter chaque année des termes d'une adresse, en réponse au discours de l'Empereur ouvrant la session, dont la lecture serait suivie d'un débat d'ordre général. Afin d'élargir le droit d'amendement, le Corps législatif pourrait discuter en comité secret les projets de loi du gouvernement avant de désigner la commission chargée de les examiner.
- Des « ministres sans portefeuille » désignés par l'Empereur pour défendre et expliquer la politique du gouvernement devant les deux assemblées furent créés.
Le Moniteur fut autorisé à retranscrire la sténographie du compte rendu in extenso des débats des deux assemblées dès le lendemain.
Le décret de novembre a cependant été perçu comme un signe de faiblesse par l'opposition libérale au sein du Corps législatif et Napoléon III fut obligé de faire de nouvelles concessions l'année suivante. La constitution fut ainsi été modifiée par un sénatus-consulte (elle ne pouvait pas être changée par simple décret) du 31 décembre 1861, par lequel on donnait au Corps  législatif le pouvoir de discuter et voter le budget, article par article. Cette concession devait cependant être amoindrie par un autre décret ultérieur permettant au gouvernement de rectifier le budget.


Bonne semaine à tous !
 
Irène Delage et Emmanuelle Papot
 
 
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 561, 19- 25 novembre 2010



  
   

  
      OPERATION SAINTE-HELENE > SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, où il mourut le 5 mai 1821, et qui est aujourd'hui en péril. Vous pouvez participer au sauvetage de ce lieu de mémoire en adressant un don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris) au moyen du coupon figurant sur le bulletin de souscription (document pdf), ou sur papier libre. L'ensemble des sommes collectées sera consacré à l'opération.
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