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LE COIN DES RONCHONS… (POUR UNE FOIS) HEUREUX Il y a quelques mois, nous avions ici même épinglé Le Point pour un article, disons, un peu tiré par les cheveux d'un collaborateur estival (M. Jean-François Kahn, pour ne pas le nommer). L'hebdomadaire se rattrape ces jours-ci, et de belle façon. Dans un numéro hors-série sur « Napoléon Bonaparte » [que nous vous avons présenté dès sa sortie la semaine dernière], il livre en effet au grand public une vision complète, mesurée, distrayante et instructive de la carrière et de l'oeuvre de notre personnage historique préféré. Le tout se trouve en kiosque et ne coûte que 6,90 euros. Plusieurs collaborateurs de la Fondation Napoléon y ont mis la main et avec des signatures comme celles de Jacques Garnier, Jacques-Olivier Boudon, François Malye, Luigi Mascilli Migliorini, David Chanteranne, Patrice Gueniffey ou Jean Tulard, il y avait de quoi assurer un travail de qualité. Ajoutons que, sous la direction de Catherine Golliau, Le Point a su diversifier ses contributeurs et compléter ces apports d'articles et d'encadrés très réussis. Un ronchon n'arrête jamais de ronchonner. Mais cette fois, c'est de plaisir.
Thierry Lentz Directeur de la Fondation Napoléon

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OPERATION SAINTE-HELENE ENSEMBLE, NOUS ALLONS Y ARRIVER Lancée début novembre, notre opération « Sauver la Maison de Napoléon à Sainte-Hélène » a plus que bien débuté. Beaucoup d'entre vous y ont répondu et nous vous en remercions : nous avons enregistré plus de 700 contributions. Chaque jour, le facteur dépose quelques enveloppes avec des dons, petits, moyens et gros, mais toujours envoyés avec un bon coeur napoléonien. Depuis un mois, nos accords avec les fondations étrangères sont opérationnels et les premiers échos sont plutôt encourageants. Parlons chiffres : au 5 février, nous avions collecté 255 000 euros, dont une importante promesse de don d'une grande entreprise française. Si l'on y ajoute la contribution de la Fondation Napoléon et du Souvenir napoléonien sur leurs fonds propres, nous sommes au milieu du gué. Autant dire que nous ne pouvons encore considérer que l'objectif a été atteint. Il nous reste neuf mois pour cela. Il faut donc continuer à parler de l'opération autour de vous et, pourquoi pas, profiter de vos déclarations ISF à venir (pour ceux qui ont la chance d'être assujetti à cet impôt pour lequel la déduction de 75 % a été maintenue par la loi de Finances) ou de l'année fiscale 2011 (pour ceux qui avaient donné en 2010) pour abonder le fonds dont la totalité sera reversée au sauvetage de la Maison de l'Empereur. Merci à tous. Pour en savoir plus sur l'opération Sainte-Hélène
FOULARD "EAGLE" Dans le cadre de l'opération Sainte-Hélène, la compagnie Swan Ways, située en Virginie, aux Etats-Unis et spécialisée dans la mode d'inspiration napoléonienne, propose à la vente un joli foulard en soie, « The Eagle », créé en hommage à l'Empereur Napoléon Ier. Au centre de l'écharpe trône l'aigle impérial, entouré d'attributs impériaux, sur un fond parsemé d'abeille d'or.

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LE TABLEAU DU MOIS > PORTRAIT DE MARIE-LOUISE Ce portrait représente très sobrement l'ancienne impératrice Marie-Louise devenue depuis peu duchesse de Parme. Réalisé vers 1816 par l'artiste italien Antonio Pasini, l'un des portraitistes engagés à la Cour par l'Impératrice, ce tableau rend hommage à la beauté et à la jeunesse de la mère du Roi de Rome. Pour en savoir plus
ATELIERS DE LA FONDATION NAPOLEON : UNE JOURNEE SUR « NAPOLEON ET LA FAMILLE », LE 31 MARS PROCHAIN La Fondation Napoléon et la faculté de droit de l'université de Paris-Est Créteil organisent, le 31 mars prochain, un atelier sur le thème « Napoléon et la famille », dont le programme sera mis en ligne la semaine prochaine. Pendant une journée, des spécialistes d'histoire et d'histoire du droit traiteront différents thèmes et échangeront avec le public. Rappelons que les ateliers de la Fondation Napoléon sont des moments de rencontres et d'échanges autour des sujets napoléoniens les plus divers. Ils sont articulés autour d'interventions courtes dans le but d'ouvrir un débat ou une discussion détendue et instructive. Cet atelier sera le troisième organisé par la Fondation, après celui sur la peinture napoléonienne et celui sur les musiques du quotidien. Il aura lieu à la faculté de droit de Paris-Est Créteil (ligne 8 du métro, station Créteil l'Echat). Une pré-inscription sera nécessaire pour y assister, le nombre de places étant limité.

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REVUE DE PRESSE > IL Y A 150 ANS : LA GUERRE DE SECESSION ET L'ITALIE Actuellement en kiosque le magazine L'Histoire consacre un numéro spécial (n°361) à la Guerre de Sécession qui débutait en 1861 (voir Il y a 150 ans de la Lettre n° 368) ainsi qu'un hors série (n°50) intitulé « L'Italie : 150 ans d'une Nation. De Garibaldi à la Ligue du Nord ». A lire plus particulièrement dans ce dernier « Garibaldi l'aventurier » de Gilles Pécout et « L'Italie est faite, il faut faire les italiens » de Catherine Brice. Pour en savoir plus

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VIENT DE PARAÎTRE > SUR LES TRACES DES SOLDATS DE NAPOLEON Cette semaine, nous vous proposons de découvrir trois nouvelles parutions pour marcher sur les traces des soldats de Napoléon … - Au Portugal d'abord avec l'ouvrage de Manuel do Nascimento, La Troisième Invasion Napoléonienne au Portugal, qui débuta par la déclaration de guerre du 20 octobre 1807. - Boris Nicaise avec son livre Le médaillé de Sainte-Hélène, retrace ici la vie et le parcours de l'un de ses ascendants qui suivit l'armée napoléonienne sur plusieurs fronts dont l'Espagne. Une plongée au coeur de l'unité combattante. - Mais L'épopée napoléonienne ne s'arrête pas sur le champ de bataille de Waterloo. Beaucoup de soldats de la Grande Armée s'exilèrent au Texas, en Inde et même dans l'Egypte de Mehemet Ali. Fernando Berguño Hurtado, pour sa part, a choisi de retracer le destin des soldats de Napoléon dans l'indépendance du Chili (1817-1830). Pour en savoir plus

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AILLEURS SUR LE WEB > LE PORTAIL DES ŒUVRES D'ART DE LA VILLE DE PARIS La ville de Paris dispose désormais sur la toile d'un grand portail où sont déjà répertoriées quelque 10433 oeuvres composant ses collections patrimoniales. Différents catalogues vous sont proposés (par thème, par institution) ainsi qu'une recherche par oeuvre. Chaque oeuvre dispose d'une notice complète et d'un visuel. Vous y trouverez entre autres les oeuvres du musée Carnavalet (dont le portrait de Juliette Récamier du baron Gérard), celles du musée de la Vie romantique ou encore du musée Galliera. Une base de données précieuse. Pour consulter ce portail
IL Y A 200 ANS Layette impériale Le terme de la grossesse de l'impératrice Marie-Louise approchant, les préparatifs pour accueillir le Roi de Rome, dont l'achat de sa layette, s'accélèrent. Ils sont confiés par Napoléon à une délégation spécialement nommée, suivie par l'Inspecteur de la Comptabilité du mobilier et des bâtiments de la Couronne. Le 14 février 1811, des achats eurent donc lieu à la boutique de Mademoiselle Minette, située au 30 rue de Miromesnil (aujourd'hui dans le 8e arrondissement, tout prés des bureaux de la Fondation Napoléon). Furent ainsi achetés : quarante-deux douzaines de langes, vingt douzaines de brassières, vingt-six douzaines de chemises, cinquante douzaines de couches, douze douzaines de fichus de nuit et de mouchoirs, douze douzaines de bonnets de nuit, le tout garni de dentelles Valenciennes ou de Bruxelles. Toutes ces pièces sont marquées à l'étoile, emblème du Roi de Rome et sur certaines sont brodées l'abeille et la couronne royale. Le total de la layette atteignit la coquette somme de 40 402 francs, une somme jugée modérée (et approuvée par le conseil d'Etat). Cela laisse songeur lorsque l'on sait que le salaire journalier d'un mineur en 1806 était de 1,8 franc…
IL Y A 150 ANS Le mariage américain de Jérôme Bonaparte invalidé pour la seconde fois… Le 15 février 1861, le tribunal de première instance français invalida le mariage, contracté en 1803, de Jérôme Bonaparte avec sa première épouse, Elizabeth « Betsy » Paterson, après une action lancée par Elizabeth et son fils, Jérôme Napoléon Bonaparte (Bo), au moment de la demande de liquidation de la succession de Jérôme Bonaparte. Le 23 décembre 1803, Jérôme âgé de 19 ans alors en voyage aux Etats-Unis se maria à Elizabeth Paterson, la fille de l'un des plus riches marchands de Baltimore. Le couple revint en France en 1805, pour voir le tout nouvel Empereur couronné refuser de reconnaître le mariage – bien qu'il ait été célébré par l'évêque catholique de Baltimore en présence de témoins – et interdire à Betsy d'entrer en France (elle s'installa donc à Londres où elle mit au monde son fils). Bien qu'Elizabeth Paterson ait obtenu le divorce de l'Assemblée du Maryland, les relations entre le fils aîné de Jérôme et Louis-Napoléon (qui devint bientôt Napoléon III) restèrent amicales. Lors de la proclamation du Second Empire, ces relations amicales furent rendues difficiles par les tensions familiales qu'elles entraînaient. Elizabeth revint en France pour faire valoir les droits de son fils en tant que fils ainé de Jérôme, ce qui déstabilisait la position des deux autres enfants du Prince Napoléon, Mathilde et Plon-Plon, les cousins de Napoléon III qu'il eut avec sa seconde épouse Catherine de Wurtemberg. Une première réclamation quant à la légitimité de Bo avait été portée devant la plus haute instance du pays, le Conseil de famille. Ce dernier avait déclaré que le fils d'Elizabeth pouvait conserver le nom de Bonaparte mais ne pourrait en aucun cas prétendre à de quelconques droits de succession. Naturellement cette question relança la question de légitimité du mariage de Jérôme avec Elizabeth en 1803. Si l'union était reconnue valide, Bo deviendrait le successeur de son père et par voie de conséquence le mariage avec Catherine deviendrait illégitime faisant de Plon-Plon et Mathilde des enfants eux aussi illégitimes. Compte tenu de cela, une décision en faveur de Paterson n'était pas envisageable. Une décision en appel fut déposée le 26 mars, et le 1er juillet 1861 confirma la décision initiale, invalidant une nouvelle fois l'union de Jérôme et Elizabeth Paterson.
Bonne semaine à tous ! Irène Delage et Emmanuelle Papot
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 571, 11 – 17 fevrier 2011

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OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE > SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre. Pour en savoir plus Voir la dernière mise à jour de la liste des donateurs
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