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Lettre d'information  
        
   
      
    BONNE ANNEE 2003 !
 
Et voici que s'ouvre une nouvelle année. Elle sera, évidemment, "napoléonienne" avec ses bicentenaires : création des sénatoreries (4 janvier), réorganisation de l'Institut (23 janvier), Acte de Médiation de la Confédération helvétique (19 février), vente de la Louisiane (3 mai) et, bien sûr, la rupture de la paix d'Amiens avec sa conséquence militaire principale, la création du camp de Boulogne. On le voit, les soifs napoléoniennes seront encore étanchées cette année. En tout cas, nous continuerons à travailler pour vous, à vous informer, à essayer de faire comprendre et de développer les études sur ces sujets et bien d'autres encore.
 
Au nom du conseil d'administration et de l'équipe de la Fondation Napoléon, je vous souhaite, ainsi qu'à ceux qui vous sont chers, au-delà des seuls aspects "napoléoniens", une très bonne année et la réussite de tous vos projets. 
 
Thierry Lentz


LE LIVRE DU MOIS
 
Fier de ses idéaux républicains, d'une grande intelligence et fort courageux, Jean-Baptiste Kléber (1753-1800) exprima son génie militaire lors des guerres révolutionnaires, puis en Egypte. Chargé d'y mettre en place l'administration française, il connut une fin tragique, assassiné au Caire en 1800. Une biographie de J.-N. Brégeon.

 
IL Y A DEUX CENTS ANS
 
Le 14 nivôse an XI (4 janvier 1803), 31 sénatoreries à vie sont créées, associées à une dotation très conséquente. Fouché reçoit ainsi la sénatorerie d'Aix-en-Provence.
 
Le 17 nivôse an XI (7 janvier 1803), Bonaparte apprend la mort de son beau-frère, le général Leclerc, survenue le 11 brumaire an XI (2 novembre 1802) à Saint-Domingue. Le deuil de cour est rétabli et le Premier consul reçoit les condoléances des grands corps de l'Etat.
 
La loi anglaise ne permet pas à un étranger de posséder ni d'acquérir par succession des biens fonciers dans les états de la Grande-Bretagne. La succession d'un Anglais ouverte en France est l'occasion pour le Premier consul de déclarer très clairement : "S'il n'y a pas d'héritier français, l'état héritera. Quant à la question des Anglais qui voudraient acquérir en France, il faudra un acte du Gouvernement qui les relève de la loi générale. L'arrêté du Gouvernement qui les autorisera à acquérir les autorisera en même temps à transmettre par voie de succession".
Saint-Cloud, 17 nivôse an XI (7 janvier 1803)

 
A compter du 18 nivôse an XI (8 janvier 1803), par un arrêté du Premier consul, les traitements ecclésiastiques ne peuvent pas être saisis.
 
 
Nous vous souhaitons une belle semaine napoléonienne !
 
Irène Delage
web éditrice






  
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-- Mémoires de la Guerre d'Espagne, par Graindor
-- Napoléon et l'Europe. Colloque de la Roche-sur-Yon (8-9 juin 2001)
-- Splendeur des uniformes de Napoléon (la cavalerie), par Charmy

 
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-- Visite guidée : Le portrait français au XIXe siècle, à travers les collections du Louvre
-- Spectacle : Derniers jours : C'était Bonaparte, de A. Decaux et R. Hossein
-- Séminaire : La gendarmerie : identité nationale et régulation sociale XVIII-XXe : en janvier : Le difficile apprentissage du respect de l'Etat : l'évolution des rébellions contre la Gendarmerie en Ardèche au XIXe siècle


RUBRIQUES MENSUELLES
- dans le Magazine, un nouveau livre, remarqué par l'équipe éditoriale, ce mois-ci : une biographie de Jean-Baptiste Kléber par J.-N. Brégeon

- dans la Galerie, un Episode de la retraite de Russie, par Boissard de Boisdenier
- dans la Salle de lecture, Le rêve américain et caraïbe de Bonaparte : la Louisiane et Saint-Domingue, par R. Lahlou
- dans le Coin des Collectionneurs, Les soldats de plomb du Roi de Rome



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