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M. MASSENA ELU PRESIDENT DE LA FONDATION NAPOLEON
Après dix-huit années d'exercice, le baron Gourgaud a souhaité être déchargé des fonctions de président de la Fondation Napoléon, tout en restant administrateur. Il a en conséquence présenté sa démission au conseil d'administration du 13 décembre 2005.
Le conseil d'administration a élu aux fonctions de président M. Victor-André Masséna, prince d'Essling, duc de Rivoli. Administrateur de la Fondation depuis trois ans, M. Masséna en était le vice-président depuis janvier 2005.
Lors de la même séance, le baron Gourgaud a été nommé président d'honneur de la Fondation Napoléon. M. Bernard Chevallier, conservateur général du patrimoine et directeur du musée national de Malmaison et Bois-Préau a pour sa part été élu vice-président.
Se joignant à M. Masséna, le conseil d'administration a remercié le baron Gourgaud pour l'ensemble du travail qu'il a réalisé à la tête de la Fondation Napoléon depuis 1987. Fondateur de l'institution après la dévolution du legs Lapeyre, il a sans relâche oeuvré à faire de la Fondation un lieu d'accueil du plus large public, reconnu pour ses compétences historiques et ses actions de préservation du patrimoine napoléonien.
Contact presse
PORTRAIT ET PROGRAMME DE M. MASSENA
Né le 29 avril 1950, M. Victor-André Masséna est juriste de formation et a été inscrit au barreau de Paris, de 1973 à 1978. Diplômé MBA de l'INSEAD, il a eu des responsabilités dans l'exportation à l' Aérospatiale puis dans différentes sociétés. Devenu cadre à la DREE, et Conseiller Économique et Commercial à l'ambassade de France en Bosnie-Herzégovine, il s'est occupé de la mise en oeuvre de l'aide française pendant la guerre, notamment de l'assistance apportée aux habitants de Sarajevo. © Fondation Napoléon
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LE FORMIDABLE BILAN DU BARON GOURGAUD
A la suite du legs de M. Martial Lapeyre, décédé en 1984, le baron Gourgaud, alors président du Souvenir Napoléonien, a négocié avec l'État la création d'une fondation qui puisse devenir le légataire du fameux mécène. Après trois ans de travail, la Fondation Napoléon a été portée sur les fonds baptismaux et reconnue d'utilité publique par un décret du 12 novembre 1987. C'était il y a dix-huit ans.
Logiquement, le baron Gourgaud fut nommé président de la Fondation et sans cesse réélu depuis. © Fondation Napoléon
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COIN DES COLLECTIONNEURS > L'OBJET DU MOIS
Table d'Austerlitz ou des Maréchaux
Meuble d'apparat destiné à exalter la fameuse bataille de 1805, la table d'Austerlitz fut commandée par Napoléon en 1806. Vivant Denon lui promit un « colosse de porcelaine ». Exécuté de 1808 à 1810, ce chef-d'oeuvre de la manufacture de Sèvres fut conçu par les plus prestigieux artistes de l'Empire. Percier en donna le dessin général, Gérard celui des reliefs de la colonne, Isabey peignit les portraits du plateau et Thomire fut chargé des bronzes. © RMN
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A NE PAS MANQUER
Plus que quelques jours pour visiter les salles napoléoniennes du musée de l'Armée... ancienne manière !
En effet, dans le cadre du projet Athena de réaménagement du musée, les salles de l'aile Orient, qui abritent les collections du département moderne (allant de la minorité de Louis XIV à la chute de Napoléon III), vont fermer le 9 janvier 2006 et ce pour deux ans. Afin de combler la passion de nombreux visiteurs, une exposition centrée autour de la personne de Napoléon sera ouverte dès le 1er mars 2006.
Des salles ferment, d'autres réouvrent. Et quelles salles ! Il s'agit des espaces du département ancien, présentant l'une des plus belles collections d'armes anciennes et armures du monde, qui réouvrent au public le samedi 17 décembre 2005 : plus de 2 000 m2 d'exposition et une nouvelle scénographie. A ne pas manquer !
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IL Y A 200 ANS
Le 22 frimaire an XIV (13 décembre 1805), Cambacérès est installé officiellement à la tête du Grand Orient de France. Dans le cours de la cérémonie, il rappelle que : « depuis longtemps initié dans les divers grades de la Maçonnerie, il avait toujours conservé pour elle le plus vif attachement ; qu'il y retrouvait des souvenirs agréables ; que la dignité qui lui est offerte par le GO, et qu'il accepte volontiers, lui est d'autant plus précieuse, qu'elle le met à portée de lui donner souvent des marques de cet ancien attachement ». Sous la Grande Maîtrise en titre de S.M. Joseph Napoléon, toujours absent, il sera le véritable dirigeant de « La Franc-maçonnerie des Bonaparte » pendant tout l'Empire. (merci à P. Mollier, de la bibliothèque du Grand Orient de France, auteur de « Joannes Jacobus Regis, eques a Legibus, Archichancelier de l'Empire et Grand Maître de l'Ordre Maçonnique en France », qui a été publié dans Cambacérés fondateur de la justice moderne, sous la direction de Laurence Chatel de Brancion, Editions Monelle Hayot, 2001.)
Le 24 frimaire an XIV (15 décembre 1805), un traité d'alliance "offensive et défensive" est signé entre la France et la Prusse.
Ce même 24 frimaire (15 décembre), un décret de Schönbrunn crée les trois maisons d'éducation pour les filles des membres de la Légion d'honneur.
Ayant chargé son Conseil d'Etat de réfléchir sur l'établissement de maisons d'éducation pour "les demoiselles enfants des membres de la Légion", un projet, dont Regnaud Saint d'Angély en était le rapporteur, fut adopté par le Conseil le 30 novembre 1805. Ce n'est qu'au mois de mai 1806 que le château de Chambord, fut choisi pour accueillir les premières jeunes filles, accueil prévu au début de l'année 1807. Mais peu approprié à ces objectifs, c'est le château d'Ecouen qui est finalement choisi (décret du 10 juillet 1806).
A découvrir, le récent ouvrage de M. Henneresse, Les maisons d'éducation de la Légion d'honneur. Insignes, médailles et récompenses, aux éditions Lavauzelle.
Le Journal de Paris du 25 frimaire (16 décembre) rapporte la sortie de deux caricatures particulièrement piquantes : "Deux caricatures excitent la curiosité des passants et les arrêtent à la porte de M. Martinet, rue du Coq-Saint-Honoré. La première représente M. Pitt, bercé par ses partisans et rêvant qu'il est directeur des marionnettes qu'il fait mouvoir à son gré. Dans la seconde, John Bull (le peuple anglais) vient d'apprendre les succès de la Grande-Armée française. Dans sa fureur, il éveille Pitt, qui aperçoit en ouvrant les yeux, la liste des victoires de l'empereur Napoléon ; la terreur qu'il éprouve, l'embarras de ses complices, le désordre que ces nouvelles occasionnent, font de cette scène un tableau comique et digne du pinceau de Calot."
Irène Delage
web éditrice
LETTRE D'INFORMATION du site NAPOLEON.ORG n° 352, 16-22 décembre 2005
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M. RONALD ZINS,
NOUVEAU PRESIDENT
DU SOUVENIR NAPOLEONIEN
Le 10 décembre 2005, le comité directeur du Souvenir Napoléonien a élu son nouveau président, M. Ronald Zins, en remplacement du baron de Méneval.
Très actif responsable de la délégation lyonnaise, R. Zins est notamment l'auteur d'une biographie du maréchal Lannes (Ed. Curandera, 1994) et d'une série d'études sur Lyon sous l'Empire (Ed. Cardon).
Pour en savoir plus sur l'association, les membres du comité directeur et du bureau exécutif
DES IDEES DE CADEAUX POUR NOEL !
Retrouvez la sélection coup de coeur de l'équipe de napoleon.org : beaux-livres, biographies, romans et DVD...
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L' Agenda napoléonien :
A voir très bientôt !
- Napoléon en campagne. Le bivouac de l'Empereur , à l'Arc de Triomphe de l'Etoile, jusqu'au 31 décembre 2005
- Girodet (1767-1824), au Musée du Louvre, jusqu'au 2 janvier 2006
- Girodet et les décors de Compiègne, au Château de Compiègne, jusqu'au 6 janvier 2006
- Jean-Baptiste Isabey (1767-1855), portraitiste de l'Europe , au château de Malmaison (92), jusqu'au 9 janvier 2006
La Revue de presse de la semaine :
- Soldats napoléoniens, n°8, décembre 2005 : Murat en 1805 ; Mamelucks à Austerlitz ; Jean Rapp ; 2e Hussard du royaume d'Italie ; drapeaux russes d'Austerlitz ; Analyse tableau "Bivouac d'Austerlitz" de Lejeune
Les Livres qui viennent de paraître :
- Napoléon empereur de l'île d'Elbe. Souvenirs et anecdotes, de Pons de l'Hérault
- Les maisons d'éducation de la Légion d'honneur. Insignes, médailles et récompenses, de D. Henneresse
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