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GALERIE > LE TABLEAU DU MOIS
Jupiter et Thétis, Jean Auguste Dominique Ingres (1780-1867)
En 1811, alors jeune pensionnaire à l'Académie de France à Rome, Ingres achève un monumental tableau, Jupiter et Thétis, présenté l'année suivante au Salon, à Paris. L'oeuvre est une réponse aux sévères critiques qui avaient accueilli le portrait de Napoléon sur le trône impérial en costume du sacre au Salon de 1806.© RMN
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MAURICE CATINAT, CHEVALIER DE LA LEGION D'HONNEUR
Le docteur Maurice Catinat, membre du Conseil d'administration de la Fondation Napoléon, a reçu le mardi 7 février au château de Malmaison le grade de chevalier de la Légion d'honneur.
Cette décoration lui a été remise par le général de corps Combette, président de la société des amis de Malmaison.
© Chanteranne
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GRANDE EXPOSITION INGRES AU MUSEE DU LOUVRE
Le 24 février prochain, s'ouvrira au Louvre une grande exposition consacrée à l'artiste Jean Auguste Dominique Ingres et à son oeuvre. Depuis près de quarante ans, aucune rétrospective n'avait été organisée autour de ce peintre au génie incomparable. Révolutionnaire par sa liberté de style, son érotisme latent et sa modernité, il ne manqua pas de dérouter ses contemporains. Articulée autour de six sections chronologiques, cette exposition qui regroupe pas moins de 80 tableaux et 104 dessins, provenant de grandes collections privées et des plus grands musées français et étrangers, présente toutes les périodes et toutes les facettes de l'artiste. Les visiteurs pourront entre autres y admirer un Napoléon Ier sur le trône impérial en costume du sacre ou encore sa célèbre mais improbable Grande odalisque. A ne pas manquer ! A cette occasion est édité un superbe catalogue aux éditions Gallimard
© Gallimard
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IL Y A 200 ANS
Le 12 février 1806, Napoléon adresse une note à Portalis, ministre des Cultes, afin de diminuer le nombre des fêtes « qui distraient le peuple de ses travaux ». Napoléon décide de ne maintenir que deux grandes fêtes :
- le 15 août, jour de la saint Napoléon, institutionnalisée en 1805, qui fêtera à la fois la naissance de l'empereur et la ratification du concordat. « A cette fête se joindraient les actions de grâces pour la prospérité de l'Empire » ;
- et le premier dimanche qui suivra le 11 frimaire (2 décembre) afin de célébrer les succès de la Grande Armée à Austerlitz et l'époque du couronnement. « On parlerait particulièrement des citoyens de la commune [ndlr : communauté] qui seraient morts à la bataille d'Austerlitz ».
Correspondance n° 9803
Le 13 février 1806, Napoléon informe par lettre le pape Pie VII que : « toute l'Italie sera soumise à ma loi. […] Votre Sainteté aura pour moi, dans le temporel, les mêmes égards que je lui porte pour le spirituel […]. Votre Sainteté est souveraine de Rome, mais j'en suis l'Empereur. Tous mes ennemis doivent être les siens ».
Cette lettre est à replacer dans le contexte de la correspondance échangée entre le pape et l'empereur. Ainsi, après l'occupation française d'Ancône, port stratégique pour les Etats pontificaux, Pie VII avait-il adressé, le 13 novembre 1805, une lettre pleine de reproches à Napoléon Ier. Lettre dans laquelle il menaçait d'expulsion le ministre français au Vatican. Napoléon avait alors répondu le 7 janvier 1805 (voir la Lettre d'information n°354) par un brutal rappel à l'ordre, rappelant au pape la réalité de la situation politique du Vatican qui ne pouvait assurer son intégrité sans la protection française.
De plus, dans une fameuse lettre en date, elle aussi, du 7 janvier et adressée à son oncle le cardinal Fesch, Napoléon écrivait : « pour le Pape, je suis Charlemagne, parce que, comme Charlemagne je réunis la couronne de France à celle des Lombards, et que mon empire confine avec l'Orient. » [Correspondance 9656]
Correspondance n°9805
Le 13 février 1806, Napoléon visite le Panthéon et décide le jour même de le rendre au culte catholique (décret le 20 février 1806). Il destine l'édifice, pour lequel il alloue 6 millions de francs pour effectuer des travaux, « aux sépultures de tous les Français qui, dans une carrière quelconque, auront bien mérité de la patrie ». C'est ainsi que de hauts dignitaires de l'Empire, comme Lannes, Portalis ou encore Cabanis y seront inhumés.
Napoléon décide de même, ce 13 février 1806, que « l'église de Saint-Denis serait rendue à son ancienne destination » et « consacrée à la sépulture des princes de la monarchie française ». Il envisageait d'en faire la sépulture de la quatrième dynastie, celle des Bonaparte.
Journal de l'Empire du 17 février 1806
Nous vous souhaitons une bonne semaine napoléonienne !
Irène Delage et Emmanuelle Papot
web éditrices
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LE MAGAZINE cette semaine :
La revue de presse :
- Un musée dédié à Napoléon en projet à Boulogne-sur-Mer
- L'oeil, février 2006 : Ingres l'apôtre du beau
- Société Royale belge d'études napoléoniennes, bulletin N°46, 2005 : Le Caillou d'hier à aujourd'hui
Les Livres qui viennent de paraître :
- COLLECTIF, Ingres, catalogue de l'exposition du Louvre (en vente le 24 février)
- CZOUC-TORNAC Alain-Jacques (sous la dir.) Quand Napoléon Bonaparte recréa la Suisse
L' Agenda napoléonien :
Conférences :
- Le testament de Napoléon Ier, Délégation des Alpes Maritimes du Souvenir Napoléonien
- Les vétérans de la Grande Armée, Bibliothèque Marmottan
Expositions :
- 1905-2005, le musée de l'Armée a 100 ans, prolongée jusqu'au 19 février !
- Talleyrand ou le miroir trompeur, musée Rolin d'Autun, prolongée jusqu'au 19 février !
- Napoléon au Mexique, les trésors de la Fondation Napoléon exposés au Mexique
Salons :
- Salon du livre et du vieux papier,
Espace Champerret, Paris
- Salon du livre d'histoire, de la figurine et des armes anciennes à Montereau-fault-Yonne
Un problème de lien dans la Lettre ? Consultez notre page d'accueil : http://www.napoleon.org
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