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CETTE SEMAINE DANS LA LETTRE… Une nouvelle étude de Jean-Paul Clément sur les relations entre Napoléon et l'auteur du Génie du Christianisme est à lire en Article du mois. Et pour rester dans l'ambiance, pourquoi ne pas suivre notre itinéraire le temps d'un week-end (ou plus) sur la route des écrivains qui firent la Légende… Bientôt les oeuvres de l'exposition sur la symbolique du pouvoir, qui se termine en ce moment à Boston, vont traverser l'Atlantique pour élire domicile à Paris, dans le musée des Arts décoratifs, flambant neuf. Bonne semaine à tous
Emmanuelle Papot

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L'ARTICLE DU MOIS > Chateaubriand et la politique religieuse de Napoléon Par Jean-Paul Clément En matière de religion, Napoléon et Chateaubriand se retrouvent sur un point : la nécessité de la religion. L'un par indifférentisme, se rallie à la religion de la majorité des Français ; l'autre, à la suite d'une conversion récente, contestée mais profonde au catholicisme romain. Chateaubriand © DR Pour en savoir plus

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ITINERAIRES NAPOLEONIENS > LA ROUTE DES ECRIVAINS Pourquoi ne pas profiter d'un week-end pour partir sur les pas des écrivains qui ont contribué, chacun à leur manière, à la Légende napoléonienne : Chateaubriand, Balzac, Zola, Michelet, Hugo… Découvrez leurs demeures transformées en musées, en vous laissant guider par notre itinéraire. Maison de Chateaubriand © DR Pour en savoir plus

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AGENDA > CONFERENCE DE L'INSTITUT NAPOLEON L'historienne Bénédicte Savoye prononcera à la Bibliothèque Marmottan, samedi 19 janvier 2008 à 15 h, une conférence sur : « Les transferts culturels forcés. Les saisies d'oeuvres d'art en Allemagne sous l'Empire » A noter que l'historienne est l'auteur d'un ouvrage sur ce thème : Les saisies de biens culturels opérées par la France en Allemagne autour de 1800, paru en 2003. © Institut Napoléon Pour en savoir plus

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IL Y A 200 ANS Politique extérieure Isoler ses ennemis Napoléon reçoit en audience privée, le 22 janvier 1808, le comte de Metternich, ambassadeur d'Autriche. Il est question entre les deux hommes de l'Empire Ottoman. Napoléon propose en effet de faire entrer l'Autriche aux côtés de la France et la Russie dans le partage de ce dernier. Pour Napoléon, il s'agit avant tout d'empêcher la Russie de reprendre Constantinople et de devenir un nouvel empire d'Orient. La Russie empêchée de regarder vers la Méditerranée se tournerait ainsi vers l'Asie où elle se heurterait à l'Angleterre. Napoléon pense consoler ainsi l'Autriche de ses pertes subies en Italie et redonner à la France une place privilégiée dans l'Empire Ottoman. Metternich reçoit dès le 23 janvier M. Stahrenberg, ambassadeur d'Autriche à Londres. « M. Stahrenberg a dit que ces mesures étaient encore plus fatales à la Russie. […] On est persuadé à Londres, a ajouté cet ambassadeur, que nous n'avons aucun repos à espérer en Europe… » (Bulletin Police générale 24-25 janvier 1808) Face à la menace anglaise, une nouvelle conscription est lancée Un décret impérial, en date du 23 janvier 1808, met à disposition la conscription de 1809. « Quatre-vingt mille conscrits de la conscription de 1809, sont mis à la disposition du Gouvernement (art 1). Ils seront employés, s'il y a lieu, pendant le cours de la présente année, à compléter les légions de réserve de l'Intérieur, et les cadres des différents régiments dont les dépôts sont en France (art.3) ». Pour M. Regnaud de Saint-Jean d'Angély, ministre d'Etat, cette levée de troupe « sera le présage de la paix maritime ». La menace actuelle de la paix si durement obtenue est alors représentée par l'Angleterre (voir dossier sur Blocus continental) : « Ce n'est pas assez d'avoir par une juste réciprocité prononcé, contre l'Angleterre, cette effrayante mise hors la loi des nations ; il faut encore qu'il ne lui soit pas donné d'être en repos dans le siège de son inique domination, sur aucune de ses côtes, dans nulle de ses colonies, sous aucuns des points du globe qui ne lui sont pas encore interdits. » (Moniteur universel du 24 janvier 1808).
Spectacle : le Cosmorama « Depuis quelques jours [1er janvier 1808], on a ouvert au Palais-Royal un spectacle d'un genre nouveau, sous le nom de Cosmorama. A l'aide de différents effets d'optique et de lumières disposées avec art, on fait paraître, de grandeur presque naturelle, des vues pittoresques dessinées à l'aquarelle ou à la gouache. Les inventeurs de ce spectacle se proposent d'offrir, dans le cours d'une année, les sites les plus curieux des différentes parties du monde. Les tableaux de cette première exposition présentent des vues de Syrie, de la Grèce, de Rome etc. » (Moniteur universel du 24 janvier 1808). C'est l'abbé piémontais Gazzera, alors exilé de son pays, qui a eu l'idée d'établir ce Cosmorama face à l'engouement de l'époque pour les panoramas. Pour ce tout nouveau spectacle il fit composer une collection de tableaux. Les spectateurs pouvaient ainsi regarder ces tableaux à travers des « verres d'optique disposés horizontalement autour d'une table semi-circulaire, réfléchis par des miroirs placés vis-à-vis, mais diagonalement, et éclairés par des lampes placées de manière à ne pouvoir se refléter dans les miroirs. Les lentilles convexes par lesquelles regardait le spectateur correspondaient à ces miroirs. » (cosmovisions.com) L'abbé Gazzera espérait dispenser par ce moyen un cours complet et instructif à la fois d'histoire, de géographie et d'architecture. Tous les mois, l'intégralité des tableaux était changée. On en dénombra environ 800 au total. Par la suite, le Cosmorama est déplacé en 1828, passage Vivienne. Mais faute d'un public enthousiaste, il ferme quatre ans plus tard.
IL Y A 150 ANS Durcissement envers la presse après l'attentat d'Orsini A la suite de l'attentat mené contre la personne de l'Empereur (voir Lettre n°440), la vigilance s'accroit à l'égard de la presse dont certains organes, comme le Spectateur, sont accusés de colporter des idées subversives propres à conduire à l'anarchie. Plusieurs journaux, dont ce même Spectateur, sont voués à être supprimés (voir Moniteur du 20 janvier 1858). Depuis 1852 le pouvoir exerce un contrôle des journaux avec le rétablissement de l'autorisation préalable indispensable pour la création de tout nouveau journal, ainsi que l'établissement de l'avertissement. Par ce moyen, face à des propos jugés outranciers, un journal recevait un avertissement. Un second entraînait une suspension temporaire de la parution tandis qu'un troisième conduisait à sa suppression pure et simple. Canada Le 27 janvier 1858, la reine Victoria désigne Bytown (futur Ottawa) comme capitale du Canada Uni. En concurrence avec Montréal, Québec et Toronto, Bytown est retenue par la reine pour être peuplée à égalité par les communautés francophones et anglophones.
Nous vous souhaitons une bonne semaine napoléonienne !
Emmanuelle Papot web éditrice
LETTRE D'INFORMATION du site NAPOLEON.ORG N°441 SEMAINE DU 18 AU 24 JANVIER 2008

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INFORMATIONS FONDATION NAPOLEON Depuis le mardi 8 janvier 2008, les horaires habituels de la Bibliothèque sont : lundi, mardi et mercredi de 13h à 18h, jeudi de 10h à 15h. Pendant les vacances scolaires, la bibliothèque est ouverte les mardi, mercredi et jeudi de 13h30 à 18h. Pour en savoir plus LE MAGAZINE Revue de presse - Les immortels de l'Omois - L'Objet d'Art, n°431, janvier 2008 : "La maison Mellerio", ,"L'appartement du Pape à Fontainebleau"
Viennent de paraître - Le livre du mois : DUFOUR Baron, Guerre de Russie. 1812, Atlantica-Séguier, 2008 - CORNWELL Bernard, L'aigle de Sharpe (roman), Movie Planet, 2007
L' AGENDA napoléonien de la semaine :
Commémorations : - 2008 : l'année Napoléon III - Dossier spécial : Bicentenaire du Code de Commerce - Dossier spécial : Bicentenaire de la Cour des Comptes
Conférences : - Napoléon, les grands moments d'un destin, le 18 janvier 2008 - Les transferts culturels forcés. Les saisies d'oeuvres d'art en Allemagne sous l'Empire, le 19 janvier 2008 - La campagne de Russie : récits de l'ordonnateur en chef de la garde impériale, le 22 janvier 2008 - Napoléon III : empereur socialiste ?, le 26 janvier 2008 - Joséphine de Beauharnais, le 31 janvier 2008
Expositions : - Au service de l'Empereur, le Service iconographique antique du cardinal Fesch Derniers jours - Bonaparte et l'Egypte - Vers le reportage (1843-1933), - Delacroix et les compagnons de sa jeunesse : Géricault, Bonington, Huet, Barye... -Brillante Europe - Joyaux des cours européennes - Indispensables Nécessaires, - Gustave Courbet
Visites guidées - Regards approfondis sur le mobilier du Second Empire du 7 janvier au 4 février 2008
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