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CETTE SEMAINE....
Il y a 150 ans le carnage de la bataille de Solférino avait ému l'Empereur mais pas seulement : Henry Dunant, un homme d'affaires suisse, eut l'idée de créer une grande orgnisation humanitaire neutre et indépendante pour venir en aide à toutes les victimes de guerre. Jacques Sandeau retrace, dans l'article du mois, la naissance de la Croix Rouge.
Nous vous avions annoncé, avant l'été, un automne riche en parutions de qualité. Cette semaine deux beaux livres retiennent l'attention. Le premier évoque Napoléon par les peintres et décrypte la vie de l'Empereur à travers des oeuvres picturales du XIXe. Le second livre, La folie Gourgaud, retrace avec de magniifiques photos, la passion du couple Gourgaud pour l'île d'Aix et la création de deux musées consacrés l'un à Napoléon, l'autre à l'Afrique.
De bons moments de lecture en perspective…
Emmanuelle Papot
Web-éditrice
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L'ARTICLE DU MOIS > NAISSANCE DE LA CROIX-ROUGE
Il y a tout juste cent cinquante ans, bouleversé par le carnage de la bataille de Solférino gagnée péniblement par les Français et leurs alliés sardes contre les Autrichiens, Henry Dunant, un homme d'affaires suisse philanthrope, propose de constituer une organisation permanente et neutre, indépendante des États, destinée à porter secours aux victimes des guerres. Par le docteur Jacques Sandeau.
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VIENT DE PARAÎTRE > NAPOLEON PAR LES PEINTRES
Un beau livre retraçant les grandes étapes de la vie de Napoléon à travers les toiles parfois monumentales réalisées au XIXe siècle. La nouveauté de cet ouvrage réside notamment dans le choix des tableaux présentés. Car à côté des incontournables comme Le Premier Consul franchissant les Alpes au col du Grand-Saint-Bernard, de nombreux tableaux sont méconnus et rarement étudiés. Par deux spécialistes de Napoléon et d'histoire de l'art, déjà auteurs de nombreux ouvrages et articles : Dimitri Casali et David Chanteranne.
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VIENT DE PARAÎTRE > LA FOLIE GOURGAUD
L'historien et conservateur Christophe Pincemaille et le photographe Jef Rabillon publient chez Geste édition un beau livre sur les musées nationaux de l'île d'Aix, le musée napoléonien et le musée africain, créés à l'initiative de Napoléon Gourgaud (1881-1944) et de son épouse new-yorkaise Eva Gebhard (1876-1959). Les photos suspendent le temps pour quelques instants, tandis que le texte nous fait revivre l'histoire, émouvante et extravangante, d'un couple amoureux d'art et d'histoire.
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RECONSTITUTION >LE CHATEAU DE BRETEUIL A L'HEURE DE L'EMPIRE
Ce dimanche 25 octobre le château de Breteuil vous propose de vivre à l'heure du Premier Empire. Pour l'occasion, de nombreuses activités et animations pour toute la famille seront proposées par une centaine de reconstituants.
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PATRIMOINE
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EXPOSITION > LANTERNE MAGIQUE ET FILM PEINT, 400 ANS DE CINEMA
La Cinémathèque française, en partenariat avec le Musée du Cinéma de Turin, offre aux visiteurs de tous âges le plaisir d'un détour par l'enfance du cinéma avec cette exposition sur la Lanterne magique. Boîte optique mystérieuse projetant des images féériques sur un mur, elle fait son apparition au XVIIe siècle et s'est largement développée au cours du XIXe.
Le 6 novembre, la Cinémathèque proposera aussi une conférence sur les Life models anglais, nouveau genre de plaques pour lanterne apparu en Angleterre en 1870. Ces Plaques offraient des prises de vues réalisées en studio, avec des acteurs et des figurants.
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LES REPORTAGES DE L'INA > 15 mai 1951, le retour des cendres de Charles Bonaparte
Cette semaine nous vous proposons de découvrir sur le site de l'Ina un court reportage d'actualité du 15 mai 1951, relatant avec plus ou moins de justesse dans le commentaire, les cérémonies du Retour des cendres de Charles Bonaparte, père de Napoléon Ier et Caroline, sa fille, épouse de Murat.
Pour visionner l'émission
(Pour mettre l'émission en plein écran cliquer sur le petit carré en bas à droite du petit film)
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VU SUR LE NET > MISE EN LIGNE DES MANUSCRITS DE MADAME BOVARY
A sa parution en 1857, le très controversé Madame Bovary de Gustave Flaubert avait fait couler beaucoup d'encre et valu à son auteur un procès retentissant. Désormais, l'intégralité des manuscrits de Flaubert, brouillons et texte définitif, ont été numérisés et rendus accessibles sur internet grâce à l'université de Rouen.
Pour visualiser ces manuscrits
A lire sur napoleon.org notre Dossier Thématique sur le procès de Madame Bovary
REVUE DE PRESSE
EN BREF : NUMERISATION A LA BNF
La Bnf a programmé dès cette année (second semestre) le début de la numérisation des documents spécialisés : manuscrits, partitions, cartes et plans. Une sauvegarde nécessaire qui permettra aussi une plus grande facilité d'accès aux chercheurs.
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NAPOLEON ET LA CORSE : UNE RELATION PASSIONNEE
A l'occasion de l'exposition Napoléon et la Corse qui se tient jusqu'au 30 décembre 2009 à la citadelle de Corte, et de l'exposition organisée à la Maison Bonaparte cet été, le magazine corse Stantari a fait paraître un petit hors série sur le sujet. A la fois page d'histoire pour retracer le parcours corse de l'Empereur, guide des expositions et des musées corses, cette revue abondamment illustrée est à lire absolument.
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IL Y A 200 ANS
Reprendre Walcheren
Durant les négociations entre la France et l'Autriche, l'angleterre est résolue à conserver Walcheren malgré l'état sanitaire déplorable de ses troupes, estimant qu'elle lui serait utile en cas de reprise des hostilités. Aussi, ce qui reste des troupes anglaises passe son temps à dresser de nouvelles défenses pour l'île.
A la mi-octobre, Napoléon décide de reprendre l'île, comme il en fait part dans une lettre au général Clarke, ministre de la Guerre, le 21 octobre 1809 : « Faites-lui [au duc d'Istrie] connaître que je veux reprendre l'île de Walcheren et Flessingue ; [...] que j'ai voulu en laisser les Anglais maîtres jusqu'aux gelées, persuadé qu'ils y perdraient un monde immense, mais que mon intention est de les attaquer en novembre et décembre » (Correspondance générale de Napoléon n°15 967). Dans une autre lettre du 28 octobre, il le prévient qu'il « a donné ordre au général Vandamme de se rendre en toute diligence à Anvers » (Lettre inédite)
Le traité de paix, signé entre la France et l'Autriche, décide les Anglais à battre retraite. Le 2 novembre, Napoléon juge finalement cette action de moindre importance comme il l'écrit dans une lettre au général Clarke : « L'expédition de l'île de Walcheren ma paraît si peu importante que mon intention n'est pas de la faire moi-même ; j'en charge le duc d'Istrie ». (Correspondance générale de Napoléon, n°15 994).
Le duc D'Istrie (Bessières) installe donc mortiers et canons sur l'île de « Beveland du sud » (en face de Walcheren) et espère ainsi contraindre les navires anglais à battre en retraite, et conduire les troupes à détruire les fortifications. Au 11 décembre 1809, ils étaient tous partis.
(H. Davey Wright et E. Papot)
Préparation de l'expédition de Chine
Depuis l'avènement, en 1850, de l'empereur Hien Fong, de la dynastie mandchoue des Qing, la Chine continue de se refermer sur elle-même. De nombreux désordres apparaissent à travers le pays. L'Europe s'inquiète pour ses ressortissants et l'avenir du commerce.
En 1856, l'Angleterre décide d'une épreuve de force contre les ports de la Chine du Nord et occupe en octobre Canton (aujourd'hui Guangzhou). Ces nouvelles interventions sont connues sous le vocable de « seconde guerre de l'opium ». Elle est soutenue par la France qui prend pour prétexte le martyr d'un missionnaire, Auguste Chapdelaine. Les Français songent aussi, tout comme les Anglais, à une ouverture du marché chinois au commerce pour les uns, à l'opium pour les autres.
Les Anglais et les Français désignent alors des ministres plénipotentiaires chargés des négociations avec les Chinois La voie diplomatique n'aboutissant pas, les deux puissances bombardent et occupent Canton à la fin de l'année 1857. L'Empire Qing, déjà mis en grande difficulté par la révolte des Taiping (1851), ne fut pas en mesure de résister ; les troupes chinoises sont à nouveau battues et les Qing contraints d'accepter le traité de Tianjin en 1858, vécu par les Chinois comme une nouvelle humiliation.
En juin 1859, de nouveaux affrontements ont lieu, les navires étrangers sont reçus à coups de canons et les négociateurs torturés et assassinés. L'intervention franco-britannique semble inévitable. En octobre 1859, cependant, les relations franco-britanniques sont au plus mal. On peut lire dans les Mémoires d'Horace de Viel-Castel : « L'Empereur est assure-t-on, fort aigri et très monté contre l'Angleterre, et parfaitement décidé à se passer de son concours et à ne se laisser intimider, ni par ses froideurs, ni par ses menaces. Il a dit au ministre de la Marine que l'expédition pour la Chine devait être prête à partir du 1er décembre… » (27 octobre 1859). En effet, de nombreux points de désaccords les opposent : dans les affaires italiennes, dans la lutte pour l'influence au Maroc (incluant la guerre hispano-marocaine qui avait récemment éclaté) et dans le projet de Canal de Suez (voir notre dossier spécial).
Néanmoins, une expédition combinée aura lieu, les premiers bateaux français quittant la France le 5 décembre 1859.
(H. Davey Wright et E. Papot)
Bonne semaine à tous !
Irène Delage et Emmanuelle Papot
Web-éditrices
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n. 514, DU 23 AU 29 OCTOBRE 2009
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LE CHIFFRE DE LA SEMAINE
En 1809, 31 étudiants devenaient bacheliers (ils seront 1 700 en 1813).
MAGAZINE ET ACTUALITÉS
Vient de paraître :
- Le livre du mois :
Charles Zorgbibe, Metternich, le séducteur diplomate, aux éditions Fallois
- Les livres de cette semaine
Dimitri Casali et David Chanteranne, Napoléon et les peintres, Le Seuil
Ch. Pincemail, Jef Rabillon (photogr.), La folie Gourgaud. Les musées nationaux de l'île d'Aix, aux éditions Geste
Jacques-Olivier Boudon, L'époque de Bonaparte, aux éditions des PUF
Revue de presse :
- Numérisation à La BNF
- Stantari, HS n°2, 2009 : « Napoléon et la Corse : une relation passionnée »
Revue de presse Art et collections
QUELQUES DATES DE L'AGENDA DE VOTRE SEMAINE
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