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UNE NOUVELLE VIE POUR LE MUSEE DE L'ARMEE
Il est toujours émouvant de voir se terminer un projet de longue haleine. Voilà enfin l'aboutissement d'un long travail de restauration complète de l'un des plus importants musées d'histoire de France, créé en 1905 : le Musée de l'Armée situé aux Invalides.
Débuté en 1996 avec le lancement du projet ATHENA, nom de code évoquant la richesse des collections : armes, techniques, histoire, emblèmes, nation, armée, mais aussi la déesse grecque de la guerre et de la sagesse (il en fallait pour mener à bien un tel projet), le chantier s'attacha d'abord à créer de nouveaux espaces consacrés à la Seconde Guerre mondiale. C'est ensuite le département Ancien, abritant une multitude d'armes et d'armures du XIIIe au XVIIe siècle, qui avait eu la primeur de ce « relooking » extrême, rouvrant ses portes dès décembre 2005.
Ce fut le tour ensuite de l'aile d'Orient de fermer ses portes pour revenir aujourd'hui, plus attrayante que jamais, avec ses nouvelles salles, ses nouveaux outils qui mettent magistralement en scène les objets d'art et d'histoire de l'époque moderne où l'épopée napoléonienne a largement droit de cité.
Ce chantier titanesque est méritant à plus d'un titre. Il a restructuré en profondeur l'architecture intérieure du Musée, il a permis la restauration de milliers de pièces magnifiques de notre patrimoine historique et artistique tout en ne fermant jamais complètement ses portes aux visiteurs.
Cet espace avec ses nouveaux parcours thématiques et tous les aménagements interactifs est à visiter enfin dans son intégralité à partir du 20 mars prochain.
Bonne visite à tous !
Emmanuelle Papot
web éditrice
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EVENEMENT > REOUVERTURE DES SALLES DU DEPARTEMENT MODERNE DU MUSEE DE L'ARMEE
Le 20 mars 2010, le musée de l'Armée rouvrira au public l'ensemble des espaces de présentation de ses collections permanentes situés dans l'aile Orient, après quatre années de fermeture. Après la période de Louis XIV à Napoléon Ier (1643-1814), présentée dans les salles du 1er étage ouvertes à l'occasion de la Nuit des musées le 16 mai 2009 dernier, les visiteurs pourront découvrir la suite du parcours et les collections relatives aux années 1815 à 1870 - des Cent-Jours à la Commune, et en leur sein, des pièces majeures comme la cuirasse transpercée d'un boulet du carabinier Fauveau mort à Waterloo, la selle que Napoléon III utilisa à la bataille de Magenta.
Pour en savoir plus
A l'occasion de cette réouverture, un remarquable ouvrage est édité :
ROBBE Emilie (dir.), HAUSSADIS Jean-Marie (dir.), Napoléon et les Invalides. Les collections napoléoniennes du musée de l'Armée
Retrouvez nos interviews :
Emilie Robbe : réouverture des salles napoléoniennes du Musée de l'Armée (mai 2009-mars 2010)
Général Bresse, directeur du musée de l'Armée : ATHENA, un projet de rénovation exemplaire (2006)
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OBJET DU MOIS > SCULPTURE : L'ITALIE RECONNAISSANTE
En 1862, le sculpteur Vicenzo Vela réalise une statue allégorique, en marbre blanc de Carrare, représentant sous des traits féminins l'Italie reconnaissante envers la France pour son rôle joué dans l'unité italienne en 1859. Ce groupe est dédié, comme l'indique l'inscription sur la base, à l'Impératrice Eugénie.
Pour en savoir plus
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EXPOSITION > TURNER ET SES PEINTRES
Du 24 février au 24 mai 2010 le Grand Palais à Paris abrite une riche exposition sur le peintre de paysages britannique J.M.W. Turner (1775-1851). Elle rassemble près de 100 tableaux et oeuvres graphiques (études, gravures) provenant de grandes collections britanniques et américaines, des musées du Louvre, du Prado, et de Londres.
Pour en savoir plus
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JUNIOR > SUR LES TRACES DE LAENNEC ET NAPOLEON
Deux nouvelles parutions pour nos lecteurs en herbe : La première les entrainera à la découverte du Dr Laennec dont les travaux et les découvertes sur les maladies pulmonaires révolutionnèrent la médecine.
La seconde est le récit de l'épopée napoléonienne à travers le dialogue de deux témoins privilégiés, un Français et un Anglais. Deux livres pour découvrir l'époque napoléonienne sous deux angles différents.
Info plus junior
AGENDA > GOLFE JUAN 2010
Comme chaque année, le temps d'un week-end, l'Office de Tourisme et la Ville de Vallauris Golfe-Juan organisent une grande manifestation pour commémorer le débarquement de Napoléon Ier à Golfe Juan le 1er mars 1815. Cette année, les festivités auront lieu les 6 et 7 mars 2010.
Pour en savoir plus
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REVUE DE PRESSE >
- NAPOLEON BÂTISSEUR
La Revue Napoléon vient de faire paraître son 4e hors série consacré aux grands travaux réalisés sous l'Empire. Au sommaire : Les ingénieurs des Ponts et chaussées, les travaux de Napoléon à Paris, Les routes de l'Empire, le port d'Anvers…
Pour en savoir plus
- NAPOLEON BONAPARTE INSPIRE LA MAISON TIBI POUR 2010
Lors de la « Fashion week » à New York ont été présentés les modèles de la collection hiver 2010. A cette occasion, la maison de couture américaine Tibi, suivant l'exemple de John Galliano l'an passé, s'est largement inspiré pour créer sa nouvelle collection de Napoléon Bonaparte et de Joséphine, et a présenté des redingotes militaires avec épaulettes, des robes de chiffon et corsets.
INA > L'AIGLON
Redécouvrez l'émission de "la Caméra explore le temps" du 27 février 1959, consacrée à la vie tragique du fils de Napoléon Ier, l'Aiglon. Un "docu-fiction" qui était proposé à l'occasion de la vente à Munich de la correspondance entre l'Aiglon et sa mère, vente qui avait eu lieu le matin même de la diffusion.
Pour en visionner un large extrait
IL Y A 200 ANS
Traité franco-bavarois
Le 28 février 1810, un traité entre la Bavière et la France est signé à Paris. Napoléon cède le margraviat de Bayreuth et la principauté de Ratisbonne au royaume de Bavière. En échange la Bavière cède le Tyrol du Sud au royaume d'Italie, des territoires de Souabe au Bade, et des territoires de Franconie au Wurtemberg.
La fin du mariage de Napoléon et Joséphine avait contrarié le roi de Bavière Max-Joseph. Sur un plan privé d'abord puisque sa fille, Augusta était l'épouse d'Eugène de Beauharnais, et que ce dernier risquait désormais de perdre le royaume d'Italie si un héritier venait à naître du nouveau mariage avec Marie-Louise. Il savait aussi que l'alliance entre la France et l'Autriche pourrait avoir de sérieuses conséquences pour la Bavière qui pouvait craindre des Habsbourg de possibles représailles.
Le 16 février 1810, un traité signé par Napoléon avec le prince-primat Dalberg créait pour ce dernier un grand-duché de Francfort qui, à sa mort, devait revenir au prince Eugène. Ce traité apaisait le roi de Bavière rassuré sur le sort de sa fille. Suivaient alors les négociations entre la France et la Bavière pour aboutir au traité du 28 février 1810. Mais, si la Bavière gagnait 706 000 nouveaux sujets, elle perdait aussi 496 000 de ses anciens sujets. Les relations n'en étaient que détériorées.
Pour en savoir plus consultez notre Dossier Thématique sur la Confédération du Rhin
Réorganisation des prisons d'Etat
Par décret en date du 3 mars 1810, les prisons d'Etat sont réorganisées. Seuls certains établissements peuvent désormais accueillir des prisonniers soustraits à la justice et relevant de la « haute police de l'Etat », et seul l'Empereur peut ordonner une telle détention. Aucun prisonnier d'Etat ne peut être placé en détention sans une décision impériale prise en Conseil privé, sur rapport du Grand Juge. Les prisons doivent être inspectées chaque année par un conseiller d'Etat. En 1814 il y a 2 500 personnes incarcérées dans les prisons d'Etat.
(Source : Thierry Lentz (dir.) Quand Napoléon inventait la France, Tallandier, 2008, p.535-36)
IL Y A 150 ANS
Le maréchal Reille
Le 4 mars 1860 décédait à Paris Honoré Reille, maréchal de France et comte d'Empire, à l'âge de 85 ans. Né en 1775, il s'illustre lors de la bataille de Iéna et devient comte d'Empire en 1808, puis sert en Espagne, puis en Allemagne en 1809. Pair de France le 2 juin 1815, c'est lui qui commandait le 2e corps à Waterloo. Il est fait maréchal de France en 1847.
Le général Moline de Saint-Yon, qui avait été son aide de camp prononca un long discours sur la tombe de ce dernier, dressant ainsi un portrait des plus évocateurs.
« Ses regards s'éclairaient d'un feu inaccoutumé ; on lisait sur ses traits l'enthousiasme et l'inspiration ; sa voix, ses discours, tout en lui témoignait de son ardeur impatiente [...]. Le combat fini, ce chef si fougueux, si intrépide, retrouvait à l'instant sa simplicité et sa quiétude : rien dans sa personne ne laissait soupçonner les dangers qu'il avait osé braver ou les hauts faits qu'il venait d'accomplir.
Il était d'une modestie extrême dans ses ordres du jour comme dans ses rapports ; il amoindrissait un avantage, de peur qu'on ne l'accusât de chercher les louanges, et s'il était contraint d'avouer un succès, il ne manquait jamais d'en reporter le mérite sur les autres. »
Pour en savoir plus, consultez la biographie du comte Honoré Reille (nouveauté) sur napoleon.org
Bonne semaine à tous !
Irène Delage et Emmanuelle Papot
Web-éditrices
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 531, 26 février – 4 mars 2010
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