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CETTE SEMAINE…
Evénement, avec l'ouverture depuis mercredi de l'exceptionnelle exposition "Ecrins impériaux" au musée de la Légion d'honneur réunissant pour la première fois toutes les décorations, véritables bijoux au masculin, reçues par Napoléon III. A visiter absolument !
Cette semaine, l'article du mois, par Pierre Lévêque, dresse un état des lieux des ports français des Premier et Second Empires. La rubrique vient de paraître vous présente plusieurs ouvrages récents consacrés à des personnalités de l'Empire et la revue de presse vous fait découvrir la longue-vue de Napoléon retrouvée dans les réserves du musée des Beaux-arts de Carcassonne ainsi que le treizième numéro de Napoléon III magazine. Bien d'autres choses vous attendent encore.
Bonne lecture à tous.
Emmanuelle Papot
Web-éditrice
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L'ARTICLE DU MOIS > LES PORTS MILITAIRES FRANÇAIS DU PREMIER AU SECOND EMPIRE
Si, dans de nombreux domaines, le Second Empire se veut l'héritier du Premier, on ne peut que s'interroger sur la continuité de l'organisation, les réalisations et le rôle des ports militaires. En un demi-siècle, ces ports ont connu des mutations considérables. Un article de Pierre Lévêque.
Pour en savoir plus
A découvrir l'article du mois de la partie anglaise : "A British agent at Tilsit", par John Holland-Rose
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EXPOSITION : ECRINS IMPERIAUX AU MUSEE DE LA LEGION D'HONNEUR
Evénement cette semaine avec l'ouverture de la somptueuse exposition Ecrins impériaux, splendeurs diplomatiques du Second Empire au musée de la Légion d'honneur à Paris jusqu'au 29 mai 2011. Y est exposé, pour la première fois, l'ensemble, unique en France, de toutes les décorations ayant appartenu à l'Empereur Napoléon III, à l'impératrice Eugénie et au Prince impérial, témoignages de la vivacité des échanges diplomatiques de l'époque.
Pour en savoir plus
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OPERATION SAINTE-HELENE
Dans le cadre de l'opération Sainte-Hélène, la compagnie Swan Ways, située en Virginie, aux Etats-Unis et spécialisée dans la mode d'inspiration napoléonienne, propose à la vente un joli foulard en soie, « The Eagle », créé en hommage à l'Empereur Napoléon Ier. Au centre de l'écharpe trône l'aigle impérial, entouré d'attributs impériaux, sur un fond parsemé d'abeille d'or.
Pour vous procurer ce foulard
Pour tout savoir sur l'opération Sainte-Hélène
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VIENT DE PARAÎTRE > PERSONNALITES DE L'EMPIRE
Plusieurs publications récentes rendent hommages aux personnalités du Premier Empire :
- Jean Tulard s'est penché sur la figure de Talleyrand et nous livre une efficace biographie aux éditions Figures et plumes. La Bibliothèque des introuvables propose, quant à elle, toujours de Jean Tulard, une belle édition illustrée et en grand format sous le titre Talleyrand ou la douceur de vivre.
- Jean-François Gourdou, retrace quant à lui la glorieuse biographie de François-Paul de Brueys, grande figure méconnue du Languedoc aux éditions de La Compagnie littéraire.
- Philippe Boesch s'est penché sur Antoine Simon Durrieu, général d'Empire. Courageux mais peu connu, l'Empereur déchu dira pourtant de lui : « Si tous ceux qui étaient chargés de défendre le sol de la France, avaient ressemblé à Durrieu, jamais le sol n'eût subi l'outrage d'être foulé par l'étranger. » Aux éditions Atlantica.
- Enfin, les éditions Jourdan ont édité les mémoires du Mamelouk Roustam. Témoin privilégié qui vécut les grandes heures de l'Empire aux côtés de Napoléon.
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REVUE DE PRESSE >
- UNE LONGUE-VUE DE NAPOLEON A CARCASSONNE
Offerte par l'Empereur Napoléon Ier à Guillaume Roux Peyrusse (1776-1860) après son retour de l'Île d'Elbe, la longue vue de Napoléon vient de sortir de l'anonymat des réserves du musée des Beaux-arts de Carcassonne où elle était conservée.
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NAPOLEON III LE MAGAZINE DU SECOND EMPIRE N°13
Cela fait déjà plus de trois ans que le magazine Napoléon III étudie sous tous les aspects le Second Empire. Le n°13 qui vient de paraître consacre son dossier à l'étrange victoire de Magenta (4 juin 1859) menée par Mac Mahon. A lire aussi les articles sur les milieux d'affaires du Second Empire, ou encore l'affaire de Strasbourg en 1836…
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INFO PLUS JUNIOR : ACTIVITES JEUNESSE AU CHATEAU DE MALMAISON
Le château de Malmaison propose, en ce début d'année 2011, un riche programme d'activités concocté pour son jeune public. Au programme : jeux de piste, visites-contées et ateliers en tout genre…
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IL Y A 200 ANS
Colère impériale contre les architectes
Le 21 janvier, Napoléon rencontrait son architecte Fontaine pour discuter des différents projets de bâtiments pour Paris. Fort mécontent du projet du Portique du Corps législatif qu'il trouva détestable il ajouta que « les architectes français étaient tous des ignorants et que leurs comptes étaient des grimoires auxquels eux-mêmes n'entendaient rien ». « Je viens de nommer, pour parer à tout ceci et pour gouverner les architectes un ingénieur que m'a donné le ministre de l'Intérieur ». En effet, par décret (11 janvier 1811), le service du département de la Seine était attribué à deux maîtres des requêtes, l'un centralisant la direction des Ponts et Chaussées, l'autre celle des ouvrages qui devraient embellir et assainir Paris. Pour Fontaine « traiter sans distinction tous les architectes français d'ignorants et les mettre sous la discipline d'un ingénieur des Ponts et Chaussées était ce qui pouvait arriver de plus injurieux pour ce corps ».
(Source : Fontaine, Journal (1799-1853) tome 1)
Décès de l'architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin
Le 21 janvier 1811, mourait à Paris Jean-François-Thérèse Chalgrin, le célèbre architecte de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Né en 1739, actif sous le règne de Louis XVI, il fut notamment l'architecte de l'église Saint-Philippe-du-Roule, à Paris. Il devint l'un des membres de l'Institut, et durant la période de l'Empire siégea au Conseil des bâtiments civils.
Impliqué dans le projet de construction de l'Arc de Triomphe dès le début en 1806, Chalgrin en devint le directeur unique deux ans plus tard.
Bien que la première pierre eût été posée dès le 6 août 1806, le projet de Chalgrin ne fut approuvé que le 27 mars 1809. Et de nombreuses modifications furent apportées par l'architecte lui-même en 1810.
Chalgrin ne vécut pas assez longtemps pour voir son projet terminé. Après sa mort, c'est l'un de ses élèves, Louis-Robert Goust, qui le reprit. Jusqu'en 1814, année où le projet fut suspendu après l'abdication de Napoléon, l'arche fut érigée jusqu'à 20 mètres de haut et avait déjà coûté la somme de 4 275 000 francs (sur un budget total de 9 millions de francs). Plusieurs architectes se succédèrent (dont Goust et Jean-Nicolas Huyot), et l'arc fut enfin terminé sous le règne de Louis-Philippe et inauguré le 29 juillet 1836.
Pour en savoir plus sur l'Arc de Triomphe de l'Etoile
IL Y A 150 ANS
La Sécession des États-Unis d'Amérique relayée par la presse
Le 20 décembre 1860, dans un contexte de tensions croissantes entre les États membres du sud et ceux du nord des États-Unis d'Amérique, causées en partie par des positions différentes sur la question de l'esclavage, la Caroline du Sud est le premier État à faire sécession. Elle est suivie quelques jours plus tard par le Mississipi (9 janvier 1861), la Floride (le 10 janvier), l'Alabama (le 11 janvier), la Géorgie (le 21 janvier) et la Louisiane (le 26 janvier).
Fin janvier la guerre n'était pas encore inévitable, mais l'Europe s'interrogeait déjà. Le Moniteur Universel du 25 janvier 1861, étudiait l'effet qu'un conflit pourrait avoir sur le commerce du coton : « L'an dernier, le commerce anglais a acheté 5 554 000 balles de coton, et, dans ce chiffre, la part contributive de l'Amérique a été de 84%. [...] Pour aviser aux besoins futurs on a proposé, dans un grand meeting tenu à Manchester, la création d'une compagnie au capital de 100 millions de francs, dans le but de développer la production en Australie et dans l'Inde, et d'introduire la culture du coton partout où elle a les chances de réussir. »
Le 22 janvier 1861, The Belfast News-Letter (journal irlandais favorable au trône britannique) soulignait, quant à lui, les bénéfices qui pourraient être faits avec l'écroulement de l'Union :
« Si, comme semblent le penser certaines personnes, la sécession des États du Sud peut mener à l'établissement d'un certain nombre de confédérations plus petites au Nord, les colonies britanniques unies n'en seraient alors que beaucoup plus puissantes que n'importe lequel de ces gouvernements séparés et obtiendraient une influence sur le continent Nord-américain proportionnel à leurs mesures, richesses et frontières. Le Gouvernement britannique n'a aucun désir de s'agrandir dans le nouveau monde, mais si les circonstances l'y conduisaient, nous espérons que cela ne sera pas considéré comme un crime politique ».
Bonne semaine à tous !
Irène Delage et Emmanuelle Papot
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG n. 568, 21 - 27 janvier 2011
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OPÉRATION SAINTE-HÉLÈNE >
SAUVEZ LA MAISON DE L'EMPEREUR
La Fondation Napoléon et le Souvenir napoléonien s'associent, en partenariat avec le ministère des Affaires étrangères, afin d'entreprendre un grand projet de restauration de la Maison de l'Empereur à Sainte-Hélène, demeure aujourd'hui en péril. Pour participer au sauvetage de ce lieu de mémoire, adressez votre don à la Fondation Napoléon (148 boulevard Haussmann, 75008 Paris), avec le bulletin de souscription (pdf), ou sur papier libre.
Pour en savoir plus
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