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Lettre d'information  
        
   
      
    BONNE ANNEE
 
2004 !
 
Une année diablement napoléonienne s'ouvre et se prépare, celle des derniers grands bicentenaires civils, du camp de Boulogne, de la proclamation de l'Empire et du Sacre.
 
Le conseil d'administration et l'équipe administrative de la Fondation Napoléon se joignent à moi pour vous souhaiter à tous de bonnes lectures, de bonnes commémorations, de bonnes visites d'exposition et, surtout, une année pleine de joies et de réussites personnelles.
 
Pour notre part, fort de votre confiance, nous continuerons à vous informer chaque vendredi par cette lettre, mais aussi sur notre site en voie d'aménagement pour ces bicentenaires.
 
La Fondation vous proposera par ailleurs un large choix d'événements pour assouvir ce qui nous lie tous : notre passion napoléonienne.
 
Bien à vous tous.
 
Baron Gourgaud
Président de la Fondation Napoléon.
 
 
LE LIVRE DU MOIS
 
Napoléon et les Italiens, de Alain Pillepich
Dans une synthèse brillante et inédite, l'auteur explique le contexte de la création de la République italienne dont Bonaparte fut le président, de 1802 à 1805, et du Royaume d'Italie dont Napoléon fut le roi, de 1805 à 1814, l'organisation de ces gouvernements, les réactions des populations et les conséquences sur la vie sociale et artistique italienne.

M. PAUL-MARC SETA ENTRE AU CONSEIL DE LA FONDATION NAPOLEON
 
Le comité directeur de l'association du Souvenir Napoléonien a désigné M. Paul-Marc Seta, pour siéger au conseil d'administration de la Fondation Napoléon en remplacement du comte Florian Walewski, décédé en septembre dernier. Retraité de l'industrie et actuel trésorier du Souvenir Napoléonien, M. Seta a participé à son premier conseil d'administration le 10 décembre 2003.
 
QUELQUES QUESTIONS A...
 
Cette nouvelle rubrique, à la périodicité variable, est réservée aux Lettres d'information française et anglaise, et doit permettre aux meilleurs spécialistes de l'histoire napoléonienne, historiens mais aussi conservateurs, éditeurs, archivistes, etc., de faire partager leurs points de vue sur leurs sujets de prédilection.
 
Pour inaugurer cette rubrique, Peter Hicks, web éditeur de la version anglophone de napoleon.org, a posé quelques questions à Alain Pillepich :

 
P. H. : Comment expliquez-vous les différentes positions de Napoléon dans la péninsule italienne par rapport aux systèmes de gouvernement ? Vous-même avez repéré plusieurs formes diverses d'état, du petit état semi-autonome de Piombino jusqu'aux royaumes d'Italie et de Naples. Enfin, pourquoi la création d'un royaume d'Italie ?
A. P. : Le passé de l'Italie avait légué à Napoléon six formes d'états : république, royaume, principauté, grand duché, duché, théocratie. Il n'a conservé que les trois premières et les a soumises à trois sortes de régime juridique : administration direct, protectorat, vassalité. d'où en pratique cinq cas différents : administration direct, république, royaume protégé ou vassal, principauté vassale. Selon moi, pour l'Italie du moins, il n'y a pas lieu de douter de son attachement personnel au principe de l'unité. S'il ne l'a pas réalisée, c'est que la paix, le temps, le consentement des français et le concours des Italiens lui ont manqué. La division tripartite à laquelle il s'est arrêté s'explique en grande partie par son empirisme. L'annexion de plusieurs provinces tenait à sa stratégie militaire (Turin, Plaisance), économique (Gênes, Livourne et idéologique (Rome). La création d'Etats vassaux relevait de sa politique d'utilisation de ses proches. La République italienne était née de ses ambitions de jeunesse et sa transformation en Royaume était apparue une conséquence inéluctable de la proclamation de l'Empire.
 
P. H. : Quelles furent les marges de manoeuvres réelles du vice-roi Eugène de Beauharnais ? Quelles étaient ses relations avec le chancelier garde des sceaux de la couronne, Francesco Melzi d'Eril ? Enfin, quel degré d'autonomie avait Melzi ?
A. P. : Napoléon était certes un despote mais il n'avait ni téléphone, ni ordinateur. Aussi la marge de manoeuvre laissée à ses lieutenants était-elle plus grande que l'on ne croit communément Eugène, qu'il aimait comme un fils, n'était pas la non-entité qu'on a dit. Il était fréquemment consulté sur telle ou telle difficulté, où toute latitude lui était laissée d'appliquer ou non, en fonction des circonstances locales, telle ou telle décision prise à Paris. Au temps de la République italienne, il en avait été de même à l'égard de Melzi, tenu pour l'un des Italiens les plus remarquables de l'époque. Sous le royaume, celui-ci fut mis à l'écart, sauf pendant les absences d'Eugène, qu'il remplaçait.
 


IL Y A 150 ANS

A compter du 1er janvier 1854, les traitements des fonctionnaires font l'objet d'une retenue de 5 % destinée à financer les retraites.
 
Jusqu'alors stationnant dans les Dardanelles, les flottes françaises et anglaises pénètrent le 3 janvier 1854 dans la mer Noire pour protéger les côtes et le commerce turques.
 
En janvier 1854, Richard Wagner termine l'écriture de la partition de son opéra L'Or du Rhin.

 

IL Y A DEUX CENTS ANS

Le 23 nivôse an XII (15 janvier 1804), Napoléon nomme Murat, gouverneur militaire de Paris.

 
Le 18 nivôse an XII (10 janvier 1804), Chateaubriand adresse une lettre à son ami Fontanes, sur son séjour à Rome, ses sentiments sur la grandeur des monuments romains mais également la grande beauté de la campagne romaine. Cette lettre parut dans le journal Le Mercure, le 3 mars 1804.
 
" Rien n'est beau comme les lignes de l'horizon romain, comme la douce inclinaison des plans, et les contours suaves et fuyans des montagnes qui le terminent. Souvent les vallées y prennent la forme d'une arène, d'un cirque, d'un hippodrome ; les coteaux y sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre. Une vapeur particulière, répandue dans les lointains, arrondit les objets et fait disparaître ce qu'ils pourr

  
      Chaque SEMAINE, retrouvez dans Le MAGAZINE :

- notre
Revue de presse, avec des brèves, des références d'articles :
-- le sommaire détaillé de Napoléon Ier, le magazine du Consulat et de l'Empire, n° 24, janvier-février 2004 : jeu d'échecs ; faubourg Saint-Germain Paris ; Ire campagne Italie (1) ; 8e rég. cuirassiers ; maréchal Moncey ; David ; Fondation Napoléon, baron Gourgaud.
-- le sommaire détaillé de Tradition Magazine, Uniformes, Armes et Collections, n° 196, janvier 2004 : Le 14e de ligne à Eylau ; Fournier-Sarlovèze ; Chasseurs à cheval de la Jeune garde.


- les Livres qui viennent de paraître :
-- Les entrepreneurs du Second Empire, de E. Anceau et D. Barjot
-- Les Beauharnais : une fortune antillaise 1756-1796, de E. Noël

LE MAGAZINE > AGENDA

- Colloque : Talleyrand, prince des négociateurs
- Exposition : Martin-Guillaume Biennais, l'orfèvre de Napoléon
- Conférence : Les chimistes de Napoléon
- Visite guidée : Joséphine et la botanique, à Compiègne
- Cinéma : Master and Commander, de l'autre côté du monde, un face-à-face franco-anglais sur les mers en 1805, un film très réussi !

RUBRIQUES MENSUELLES

- dans le Magazine > Le livre du Mois : Napoléon et les Italiens, par Alain Pillepich
- dans la Galerie > Le Tableau du Mois : Le bal costumé des Tuileries de Carpeaux
- dans la Salle de lecture > Textes et articles : Rencontre avec Jacques Jourquin, qui présente le "Journal inédit du Retour des Cendres" du mameluck Ali, propos recueillis par I. Delage
- dans le Coin des Collectionneurs > L'Objet du Mois,  Une Athénienne de Napoléon Ier, 1802-1804


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