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CETTE SEMAINE DANS LA LETTRE…
L'art de la miniature est à l'honneur avec un objet du mois d'une rare finesse, une boîte-présent sur laquelle est enchâssée une miniature d'Isabey représentant Bonaparte. Un objet rare exposé actuellement au Museo napoleonico de Rome parmi d'autres Trésors de la Fondation. L'exposition a d'ailleurs été inaugurée officiellement par notre président, le Prince d'Essling, le 14 février dernier. Le récit en photos est présenté sur notre site.
De nouvelles pages napoléoniennes vous ferons découvrir un auteur à succès, lu par l'Empereur durant son exil à Sainte-Hélène, et pourtant aujourd'hui tombé dans l'oubli.
Bonne semaine à tous et n'oubliez pas de fêter toutes les femmes le 8 mars !
Emmanuelle Papot
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LE COIN DES COLLECTIONNEURS > L'OBJET DU MOIS
Portrait de Napoléon : miniature de Jean-Baptiste Isabey montée sur boîte
Produites depuis l'antiquité, les miniatures, notamment les portraits, connaissent une vogue sans précédent aux 18e et 19e siècles. Objet intime et sentimental réservé à un usage privé, la miniature permettait également de diffuser l'image officielle des souverains. Dès le Consulat, Napoléon confia à Isabey, reconnu alors comme le plus grand miniaturiste, une grande partie de la production de portraits destinés à être enchâssés sur le couvercle de boîtes de présent.
© Fondation Napoléon - Patrice Maurin-Berthier
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ACTUALITES DE LA FONDATION NAPOLEON >INAUGURATION A ROME DE L'EXPOSITION "NAPOLEONE. FASTO IMPERIALE. I TESORI DELLA FONDATION NAPOLEON"
L'inauguration de l'exposition Napoleone. Fasto imperiale. I Tesori della Fondation Napoléon s'est déroulée le jeudi 14 février 2008 à Rome, en présence d'une délégation de la Fondation Napoléon conduite par le président, M. Victor-André Masséna, prince d'Essling. Il était accompagné du vice président, M. Bernard Chevallier, du secrétaire, le docteur Anne-Marie Desbordes, du prince Murat, de M. Jean-Michel Mehnert, de M. Henri de Cazals, de M. et Mme Gérard Moyaux et de quelques membres de l'équipe administrative.
©EPC
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PAGES NAPOLEONIENNES > Mme Cottin, Claire d'Albe, Paris, Michaud frères, 1811
Bien qu'elle fut un des auteurs les plus lus et estimés du Premier Empire (Napoléon n'a t-il pas fait apporter ses romans en exil à Sainte-Hélène ?), son nom a pourtant sombré dans l'oubli.
Marie-Sophie Ristaud, épouse Cottin est entrée dans l'histoire de la littérature par un concours de circonstances. Son premier roman, Claire d'Albe, qui narre un amour que la morale réprouve, rencontre très vite le succès.
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Retrouvez l'ensemble de nos pages napoléoniennes en cliquant ici
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AGENDA > L'ÂGE D'OR DU ROMANTISME ALLEMAND
Aquarelles et dessins à l'époque de Goethe
Depuis le 4 mars 2008, le musée de la Vie Romantique rue Chaptal à Paris consacre une grande exposition des plus beaux dessins du romantisme allemand de l'époque de Goethe. Les plus grands thèmes du courant y sont représentés : paysages d'Italie et ruines romaines ou gothiques, scènes champêtres ou mystiques sans oublier les portraits des plus grands artistes. A noter le dessin de Moritz Michael Daffinger représentant l'Aiglon face au buste de son père (1831).
© Musée de la Vie romantique
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IL Y A 150 ANS
Littérature : Les Petites filles modèles
Début mars 1858 parait l'un des plus célèbres classiques de la littérature enfantine : Les Petites Filles modèles de la comtesse de Ségur, née Sophie Rostopchine. C'est son second ouvrage après la parution l'année précédente des Nouveaux Contes de Fées, aux éditions Hachette.
Les Petites Filles modèles, illustré de 20 vignettes par Bertall, constitue le premier volet de « la trilogie de Fleurville » qui comprend également Les Malheurs de Sophie (1859) et Les Vacances (1860).
Dans ses ouvrages, la comtesse de Ségur prend pour héros des enfants auxquels elle veut enseigner ainsi qu'à leurs parents que les valeurs morales et la cruauté existent en chacun, quelles que soient ses origines. Ses livres lui permettent aussi d'aborder le sujet de la maltraitance dont le personnage Sophie, peut être inspiré de sa propre enfance, en est le modèle.
Dans Les Petites Filles modèles, ses deux principales héroïnes, aux côtés de Sophie, sont Camille et Madeleine de Fleurville, largement inspirées de ses propres petites filles, Camille et Madeleine de Malaret, dont la mère, Nathalie, fut un temps l'une des dames d'honneurs de l'Impératrice Eugénie.
La Comtesse écrivit dans sa préface :
« Mes Petites Filles modèles ne sont pas une création ; elles existent bien réellement : ce sont des portraits ; la preuve en est dans leurs imperfections mêmes. Elles ont des défauts, des ombres légères qui font ressortir le charme du portrait et attestent l'existence du modèle. Camille et Madeleine sont une réalité dont peut s'assurer toute personne qui connaît l'auteur. »
Illustration des Petites Filles modèles ©DR
A lire sur le site : Les éditions Hachette fêtent le 150e anniversaire de la Bibliothèque Rose (2007)
IL Y A 200 ANS
Napoléon partira-il en Espagne ?
Le 7 mars 1808, Napoléon écrit au général Junot : « Je serai probablement le 20 mars à Burgos » (au nord de l'Espagne) (Correspondance n°13627, 7 mars 1808). « Les Parisiens ne voient pas avec plaisir les préparatifs du départ de Sa Majesté. On ne craint pas les armées espagnoles, mais on connaît l'esprit fanatique des moines d'Espagne, et le départ de l'Empereur laissera dans la capitale une véritable inquiétude. » (Bulletin du ministère de la police générale du 9 mars 1808)
Napoléon ne part finalement pas en Espagne. Il ne s'y rend en fait qu'en novembre 1808 et y reste jusqu'au début de janvier 1809. Il fit son entrée à Madrid dans les premiers jours de décembre 1808.
Affaires romaines
En mars les cardinaux qui n'étaient pas nés sur le territoire pontifical étaient expulsés. Le 10 mars 1808, Napoléon ordonnait à Eugène Napoléon, vice-roi d'Italie : « Renvoyez de Rome les cardinaux napolitains et les cardinaux qui sont mes sujets. Que Litta revienne à Milan ; que les Génois rentrent à Gênes, les Italiens, dans le Royaume d'Italie ; les Piémontais, en Piémont ; les Napolitains, à Naples. Cette mesure doit être exécutée de gré ou de force. Puisque ce sont les cardinaux qui ont perdu les Etats temporels du Pape par leurs mauvais conseils, qu'ils rentrent chez eux. » (Correspondance n°13637)
Rappelons que les relations entre le pape Pie VII et Napoléon sont depuis longtemps conflictuelles. Bien que le pape se soit rendu à Paris pour le sacre (1804), il protesta contre l'occupation, lors de la troisième coalition, du port d'Ancône (1805), menaçant de rompre toutes relations diplomatiques. Après la victoire d'Austerlitz et la Paix de Presbourg, Napoléon demanda au pape de fermer désormais ses ports aux ennemis de la France : « Votre Sainteté est souveraine de Rome, mais j'en suis l'empereur. Tous mes ennemis doivent être les siens. » Face au refus, Napoléon ordonna l'occupation des Marches et de la Romagne. Pie VII continua de résister. Le 10 janvier 1808, ordre fut donné aux troupes françaises de marcher sur Rome. Elles y entrèrent le 2 février 1808.
Bonne semaine napoléonienne !
Emmanuelle Papot
web éditrice
LETTRE D'INFORMATION du site NAPOLEON.ORG N°448 SEMAINE DU 7 AU 13 MARS 2008
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RAPPEL
BIBLIOTHEQUE DE
LA FONDATION NAPOLEON
Depuis le mardi 8 janvier 2008, les horaires habituels de la Bibliothèque sont : lundi, mardi et mercredi de 13h à 18h, jeudi de 10h à 15h.
Pour en savoir plus
VU SUR LE NET
Sur le site Histoire par l'image :
La bataille de Trafalgar
Le 16 mai 1803 les Anglais rompent la paix d'Amiens signée le 25 mars 1802. Aussitôt Napoléon projette un débarquement sur les côtes anglaises. Le 21 octobre 1805 la flotte franco-espagnole sous les ordres de l'amiral Villeneuve fait face à la flotte britannique commandée par le vice-amiral Nelson. Ce dernier trouve la mort mais sa tactique valut aux Britanniques une victoire totale sur les Français.
LE MAGAZINE
Revue de presse
- Napoléon 1er, le magazine du Consulat et de l'Empire, n°47, février-avril 2008 : Dossier spécial Fouché
- Point de Vue, 6-12 février 2008 : "Eugénie, la première mariée de l'Elysée"
Viennent de paraître
- Le livre du mois : LAMARQUE Philippe, Armorial du Premier Empire, éditions du Gui
- CARTERET Alain, Napoléon III. Actes et paroles, Table Ronde, 2008
L' AGENDA napoléonien de la semaine :
Commémorations :
- 2008 : l'année Napoléon III
Colloques et journées d'études
- La naissance de l'opéra-comique
les 8 et 9 mars 2008
- Première Journée d'études napoléoniennes à Morges : spécial Napoléon III, le 8 mars 2008
- Les hommes et les femmes de l'Universite deux siecles d'archives, le 10 mars 2008
- L'État et l'éducation 1808-2008 du 11 au 13 mars 2008
Conférences
- Napoléon et l'argent, le 14 mars 2008
- Napoléon III ou l'Empereur visionnaire, le 15 mars 2008
- D'Austerlitz à Sainte-Hélène : le peintre François Gérard face à Napoléon, le 15 mars 2008
- Offenbach et la vie parisienne sous le Second Empire, le 27 mars 2008
Divers
- Invitation chez Joséphine, Malmaison
Expositions :
- Napoleone Fasto imperiale (Les Trésors de la Fondation), Rome Nouveau
- Balzac, Daumier, comédies humaines
Nouveau
- Daumier, l'écriture lithographique
Nouveau
- Daumier, les héritiers de Daumier, caricature contemporaine
Nouveau
- Entre guerres et paix, l'Arc raconte l'histoire
- Napoléon à travers les Timbres
- Bonaparte et l'Egypte
- Gouffres, chaos, torrents et cimes, les Pyrénées des peintres
- L'empreinte de l'Aigle sous le Dôme des Invalides
Festival
- 10e Printemps des poètes (2008) , en cours jusqu'au 16 mars 2008
Salon
- 28e Salon du Livre de Paris, du 14 au 19 au mars 2008
Voyage
- Espagne et Portugal : bicentenaire du début de la Campagne de 1808, du 1er au 10 juin 2008
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