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Lettre d'information  
        
   
    TOUS LES ARTS SOUS L'EMPIRE
Alors que s'ouvre cette semaine au château de Malbrouck une exceptionnelle exposition célébrant principalement les arts décoratifs des élites, c'est un autre art qui a ravi certains de nos contemporains ce 24 mars, à la Bibliothèque Marmottan, à l'occasion des 2ème ateliers de la Fondation Napoléon. Consacrée aux musiques au quotidien sous l'Empire, cette journée fut un exceptionnel sésame vers "l'intime", grâce aux charmantes, ardentes, parfois amusantes, interprétations instrumentales et vocales, qui accompagnèrent les exposés.
Ce jour-là, l'esprit et le coeur ont été également touchés et séduits.
 
Irène Delage
 
 
CARNET > NAISSANCE DE MALO CHANTERANNE
Le 20 mars dernier, Malo (2,9 kg, 48 cm) est venu agrandir la belle famille d'Emmanuelle Papot (web éditrice de napoleon.org) et David Chanteranne (historien reconnu, est-il nécessaire de le présenter), déjà parents d'un petit Martin. (Il n'aura pas échappé à nos lecteurs que le 20 mars est aussi la date anniversaire de la naissance du fils de Napoléon Ier !)

Toutes nos amicales félicitations aux heureux parents !

  
   
OBJET DU MOIS > LE TRONE DE NAPOLEON 
Si Napoléon se montrait simple dans ses goûts personnels , il voulait en revanche donner de son régime une image fastueuse. Symbole par excellence du pouvoir, le trône de l'Empereur ne pouvait que s'inscrire dans cette politique de représentation. Présenté au château de Malbrouck dans le cadre de l'exposition "Les splendeurs de l'Empire", venez découvrir cet objet de prestige que nous avons sélectionné pour vous comme objet du mois.
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AGENDA > CONFERENCE SUR LA MORT DE NAPOLEON
A l'occasion de la sortie de leur dernier ouvrage (prévue le 9 avril), La mort de Napoléon. Mythes, légendes et mystères, aux éditions Perrin, Thierry Lentz et Jacques Macé donneront une conférence le 8 avril prochain, à 17h30, à l'Auditorium Austerlitz du musée de l'Armée. Inscription indispensable auprès du secrétariat au 01 56 43 46 00 ou par courriel. La conférence sera suivie d'une dédicace.
Présentation du livre, interview des auteurs... un dossier spécial dans notre Lettre d'information du 10 avril !


  
   
ATELIERS > MUSIQUES AU TEMPS DE NAPOLEON Ier
Ce 24 mars 2009 s'est tenue une journée assurément exceptionnelle à la bibliothèque Marmottan de Boulogne. Ce lieu prestigieux accueillait les 2èmes ateliers d'histoire de la Fondation Napoléon, consacrés aux Musiques au quotidien sous l'Empire. Le public a écouté avec une attention soutenue les interventions, et a fait un triomphe aux chanteurs et musiciens qui ont illustré les différents exposés. Ces ateliers d'histoire ont été réalisés en partenariat avec la bibliothèque Marmottan et le magazine Connaissance des arts. Ces interventions feront l'objet d'un numéro spécial de Napoleonica. La Revue.

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Les 3èmes ateliers d'histoire de la Fondation seront consacrés, en octobre prochain, à la littérature populaire sous l'Empire.

  
   
REVUE DE PRESSE
La Revue du Souvenir Napoléonien propose un nouveau numéro au sommaire varié : l'année 1809 connut-elle une récession ? Découvrez les vertus de certaines sucreries alors considérées comme des médicaments ; L'Egypte dans le Paris Napoléonien... Cette semaine nous avons également reçu le dernier numéro de la Revue historique des armées, dont deux articles vous intéresseront, consacrés l'un aux hôpitaux militaires au XIXe, l'autre aux fortifications entre 1815 et 1870.

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PARUTIONS
Cette semaine, deux petits ouvrages vous permettront de parcourir l'histoire du Louvre, palais des rois, palais des arts, à travers de nombreuses anecdotes bien documentées et éclairantes, ainsi que le rendez-vous manqué de Blaise-Mathurin Manhès avec l'Histoire...

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AGENDA > CONFERENCE > QUAND LE CANADA ETAIT FRANCAIS ET NAPOLEON EMPEREUR
Le sénateur canadien Serge Joyal interviendra au sein du cercle France-Amériques le 6 avril, dans le cadre des conférences qui s'y tiennent tous les lundis. Cette conférence vous emmènera à la rencontre des mentalités, et de comprendre la façon dont étaient reçus les évènements français de métropole dans les colonies françaises outre-Atlantique d'alors. Un point de vue à écouter et une histoire à re-découvrir.
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SALON DU DESSIN A PARIS
La 18e édition du Salon du dessin se tiendra du 25 au 30 mars au Palais de la Bourse, place de la Bourse à Paris.

Horaires, exposants, animations organisées dans le cadre de la Semaine du dessin : tous les renseignements ici.

  
    IL Y A 200 ANS
Le 31 mars 1809, Armand de Chateaubriand du Plessis, cousin de l'écrivain François-René, fut exécuté, après avoir été condamné pour complot contre le régime. Fervent royaliste il avait rejoint l'armée de Condé et servi d'agent de liaison entre Londres et les royalistes de l'intérieur. Dans ses Mémoires d'outre-tombe, Chateaubriand écrivit : "J'arrivai, tout en sueur, une seconde trop tard :  Armand était fusillé contre le mur d'enceinte de Paris. Sa tête était brisée ;[...] Je suivis la charrette qui conduisit le corps d'Armand et de ses deux compagnons, plébéien et noble, Quintal et Goyon, au cimetière de Vaugirard. [...] Il fut fusillé le Vendredi−Saint :  le Crucifié m'apparaît au bout de tous mes malheurs. Lorsque je me promène sur le boulevard de la plaine de Grenelle, je m'arrête à regarder l'empreinte du tir, encore marquée sur la muraille. Si les balles de Bonaparte n'avaient laissé d'autres traces, on ne parlerait plus de lui."
 
IL Y A 150 ANS
Nouvelle version de Faust de Gounod à Paris
« J'ai dit en parlant de la Fée Carabosse : ce pourrait bien être le succès de la veille. Faust est à coup sûr le succès du lendemain. » Ce fut en ces termes que le compositeur émérite Berlioz parla de la création de Charles Gounot, Faust, présenté au Théâtre Lyrique pour sa première le 19 mars 1859.  Inspiré par l'oeuvre de Goethe, à l'image de nombreux romantiques, Charles Gounod fit un travail préparatoire pendant son séjour à la Villa Médicis en 1839, mais sans suite. Après avoir écrit, sans y rencontrer la gloire, Sapho, la Nonne Sanglante ou encore Le médecin malgré lui, Gounod reprit en 1856 son projet de Faust. Il fut refusé à l'Opéra, mais Léon Carvalho, directeur du Théâtre Lyrique, l'accepta, à la condition que le compositeur consentit à faire quelques coupes. La tension monta quand Gounod apprit qu'un concurrent travaillait sur le même sujet au théâtre de la Porte Saint-Martin. Surmené, le compositeur craqua et dut se reposer quelques temps à la clinique psychiatrique du docteur Blanche.
En septembre 1858 la pièce était achevée. Mais la Fée Carabosse, de Victor Massé, lui vola la vedette. Gounod fut à nouveau contraint d'élaguer son oeuvre, y ôtant par exemple l'adieu entre Valentin et sa soeur Marguerite. Sur les conseils d'Ingres, il ajouta cependant un choeur au quatrième acte, celui resté célèbre de la « Gloire immortelle à nos aïeux ». Si l'on ne devait croire que le directeur du théâtre, Carvalho, le ténor interprétant le rôle titre Barbot, et le compositeur lui-même, le soir de la première le public n'aurait pas bien accueilli la création… La presse spécialisée se divisa. Léon Escudier écrivit dans la France Musicale « Tout ce qui se chante est morne, incolore, sans feu », à qui Ernest Reyer répliqua dans le Courrier de Paris « Taisez-vous, troupes de mouches, car le choeur des enthousiastes s'avance et va couvrir de sa grande voix vos monotones bourdonnements ».
C'est Reyer qui fut le plus clairvoyant, car Faust est aujourd'hui encore l'un des opéras les plus joués au monde, au même titre que Carmen ou La Bohème.
 
Des animaux étonnants à découvrir
Le mercredi 30 mars 1859, le Moniteur universel présentait deux nouveaux animaux arrivés à la ménagerie du Muséum d'histoire naturelle de Paris : " ce sont deux coatis, appartenant au groupe des plantigrades, et qu'on ne trouve que dans l'Amérique méridionale. Leur taille est à peu près celle d'un chat domestique, mais ils ont des proportions différentes et sont moins gracieux dans leurs mouvements. Leur tête est prolongée en un mufle nu qui a la mobilité d'un grouin. Les coatis sont des animaux de forêts qui grimpent aisément ; aussi passent-ils leur vie sur les arbres. Lorsqu'ils descendent, ils ont la tête en bas ; ils se maintiennent ainsi au moyen de leurs griffes. Comme la plupart des carnassiers plantigrades, suivant les circonstances, leur régime se compose d'insectes, de fruits, d'oeufs ou de petits animaux. Leur caractère n'est pas farouche, et on les apprivoise aisément. A la ménagerie de Paris, on les tient avec les singes, et l'habitude qu'ils ont de grimper leur donne une certaine analogie avec ces animaux."


Bonne semaine à tous !
 

Irène Delage et Mathilde Millour
Web éditrices 
 


LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n° 491, 27 mars - 2 avril 2009


  
   

  
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MAGAZINE ET ACTUALITES
 
Revue de presse :
- Revue du Souvenir napoléonien, janvier-février-mars 2009
- Revue historique des armées, n° 254, 1er trim. 2009

Viennent de paraître
- Les mésaventures de Blaise-Mathurin Manhès, chef d'escadron, par Francis Quiers, édité par Cantal Patrimoine.
- Le Louvre, Palais des rois, Palais des arts, par Philippe de Montjouvent, edité chez Timée-Editions.

- Le Livre du Mois : 1809, les Français à Vienne. Chronique d'une occupation, par Robert Ouvrard, chez Nouveau Monde Editions.
 

  
 
      
   

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