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Lettre d'information  
        
   
   
REMISE DES INSIGNES D'OFFICIER DE LA LEGION D'HONNEUR AU BARON GOURGAUD
Le mardi 28 avril 2009, au Palais de la Légion d'honneur, le général d'Armée Jean-Pierre Kelche, Grand Chancelier de la Légion d'honneur, Chancelier de l'Ordre national du Mérite, a remis au baron Gourgaud, président d'honneur de la Fondation Napoléon, ancien président du Souvenir Napoléonien et de la Fondation Napoléon, les insignes d'Officier de la Légion d'honneur, en présence de son Altesse Impériale, la Princesse Napoléon, de M. Masséna, Prince d'Essling, président de la Fondation Napoléon, des membres du Conseil d'administration de la Fondation Napoléon, des membres du bureau du Souvenir Napoléonien, et de nombreuses personnalités des arts et lettres.
Lire le discours du baron Gourgaud
 
 
EVENEMENT : REOUVERTURE DES SALLES PREMIER EMPIRE AU MUSEE DE l'ARMEE
Huit siècles d'histoire raconté sur 20 000 m2 : le musée de l'Armée voit s'achever sa longue mue entreprise en 2003, à travers le projet de modernisation ATHENA. Lancé par tranches, il vit d'abord l'aménagement du département Ancien (Armures et Armes du XIIIe au XVIIe), celui du département des Deux guerres mondiales (1871-1945), et la création de l'Historial Charles de Gaulle. Aujourd'hui, en 2009, c'est au tour des salles du département Moderne, de Louis XIV à Napoléon III, de rouvrir au public.
 
Cette réouverture tant attendue se fera en deux temps : à partir du 16 mai, à l'occasion de la 5e Nuit des musées, les salles couvrant les périodes de l'Ancien Régime à la Première Restauration (1643-1815) seront les premières à s'offrir à la curiosité des visiteurs. Puis en novembre, l'ouverture des salles traitant la période des Cent-Jours à la Commune (1870-1871) marquera la fin des travaux et l'accessibilité de toutes les collections du musée.
Abritées dans l'aile d'Orient, les collections du département Moderne proposent de découvrir, sur 3 700 m2 et sur deux étages, dans une nouvelle scénographie, l'histoire de l'armée française à travers les multiples témoignages que sont les uniformes (de prestige, comme ceux de simples soldats), les armes, les portraits et tableaux... L'Armée, la guerre, les hommes qui l'ont faite : il s'agit bien d'un musée d'histoire, au delà d'un musée d'objets, qui explore davantage même que la seule histoire militaire, avec la mise en perspective d'aspects politiques et sociaux. Des objets issus des réserves seront régulièrement présentés.
Outre la modernisation des mises en scène (couleurs, lumières, atmosphères), les éléments didactiques (prochainement mis en place) seront essentiels : une vingtaine de bornes interactives, 5 plans relief animés, des parcours sonorisés (musique militaire, bruit d'une armée)... Le programme est ambitieux, à la hauteur de l'intérêt grandissant du public français et étranger : malgré les travaux, obligeant la fermeture de nombreuses salles donc, le musée de l'Armée enregistrait ainsi plus de 70 000 visiteurs de plus entre 2007 et 2008.
 
Vous croyiez connaître les collections du musée de l'Armée ? Laissez-vous surprendre...
 
Irène Delage
web éditrice

  
   
MUSEE DE L'ARMEE : INFO PRATIQUES
Dans les deux étages, les parcours sont à la fois chronologiques et thématiques. Un parcours traitera de la Révolution et de l'Empire, en plusieurs séquences : L'armée dans la tourmente révolutionnaire (1789-1793) ; Les campagnes de la Révolution (1792-1802) ; Napoléon Bonaparte ; La guerre fait l'Empire (1805-1809) ; La guerre défait l'Empire (1809-1814) ; la Première Restauration (avril 1814- mars 1815). Des espaces thématiques évoquent La cour impériale et le Sacre, La Garde impériale, Napoléon en campagne, Généraux et état-major, Honneurs et récompenses, La vie quotidienne des officiers et des soldats.

Le musée de l'Armée accueille les visiteurs tous les jours, sauf le : le 1er lundi de chaque mois (sauf juillet, août, septembre), les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre.
Du 1er octobre au 31 mars, de 10h à 17h, (17h30 le dimanche)
Du 1er avril au 30 septembre, de 10h à 18h  (18h30, le dimanche)
NOCTURNE, le mardi jusqu'à 21h d'avril à septembre.

 
LES ENJEUX DE LA MODERNISATION
En 2006, le général Bresse, directeur, nous parlait du projet Athena : l'occasion de revenir sur l'histoire du musée, de voir les anciennes présentations des collections et les projets des nouvelles salles napoléoniennes.
Relire l'entretien

  
   
16 MAI 2009 : 5e NUIT DES MUSEES AU MUSEE DE L'ARMEE
Le 16 mai, de 19h à 0h30, le musée de l'Armée propose un programme éblouissant, afin de célébrer la réouverture d'une partie des salles du département Moderne. Les passionnés du Premier Empire vont être gâtés : mises en scène de personnages costumés (dont des duels de militaires en uniformes Premier Empire), histoire des Invalides racontée par des comédiens au cours de scénettes, salon littéraire de Madame Récamier dans l'auditorium pour des lectures de témoignages de l'époque...

Programme détaillé, horaires, etc.

  
   
LE LIVRE DU MOIS > LA GUERRE DE 1870, PAR P. MILZA
"L'année terrible" est l'une des clefs de notre histoire contemporaine. Entre juillet 1870 et juin 1871, la IIIe République s'est bâtie sur les soldats tombés au champ d'honneur d'une défaite, sur les ruines de Paris et des villes du Nord et de l'Est, sur les cadavres des fédérés tombés à Rueil et à Neuilly ou fusillés au mur du Père-Lachaise. Pierre Milza a construit le premier épisode, celui de la guerre franco-prussienne. Une étude précise, fouillée, passionnante à lire.
Pour en savoir plus
Lire les premières pages sur le site de Perrin : rendez-vous ici (une fois la fenêtre du navigateur ouverte, cliquez sur la couverture du livre)
 

AGENDA > LES LONGS WEEK-END DU MOIS DE MAI...
Le mois de mai offre, principalement aux habitants de la France, quelques beaux et longs week-ends, une belle occasion pour aller voir une exposition ailleurs que dans sa ville ou sa région : Les splendeurs de l'Empire vous attendent au fantastique château de Malbrouck près de Metz ; Dessiner la Révolution, voici un enjeu politique qu'explore le musée de la Révolution à Vizille. Traversons les frontières, le château d'Arenenberg vous révélera la passion des Bonaparte et des Beauharnais pour l'art des jardins ; jusqu'au 18 mai, le musée Wellington de Waterloo, en Belgique, présente les raffinements de la mode sous l'Empire. De l'autre côté de l'Atlantique, Ingres et les modernes s'exposent au musée national des Beaux-Arts du Québec.
Et pour les amateurs de visites plus sportives, rappelons que la ville de Brienne-le-Château propose un parcours historique sur le thème de la campagne de France.


  
    NAPOLEONICA LA REVUE, N° 4 : LES OFFICIERS DE LA GRANDE ARMEE AU CHILI ET EN ARGENTINE
Patrick Puigmal nous livre dans le n°4 de Napoleonica. La Revue une étude sur le rôle des officiers de la Grande Armée, après la chute de l'Empire, dans les révolutions d'Amérique latine : « Indépendance, politique et pouvoir au Chili et en Argentine: attitudes des officiers napoléoniens dans les armées de libération (1817-1830) ». L'auteur est professeur à l'université de Los Lagos (Chili).
Retrouvez le résumé de l'article
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    IL Y A 200 ANS > LES DEBUTS DE LA CAMPAGNE D'AUTRICHE
Le mois d'avril 1809 débuta sous de mauvais auspices pour Napoléon. Dans la nuit du 11 au 12 avril, sur la côte ouest de la France, une escadre française commandée par l'amiral Allemand était attaquée par une escadre anglaise commandée par l'amiral Gambier. Connu en France sous le nom de l'épisode des brûlots d'Aix, et en Angleterre comme la bataille des « Basque Roads », cet affrontement provoqua la perte, pour la marine française, de 8 vaisseaux de lignes, échoués, et de 5 bateaux détruits par les brûlots britanniques. Quatre jours plus tard, Eugène de Beauharnais lançait une attaque contre les troupes autrichiennes de l'Archiduc Jean à Sacile (dans la région du Frioul, dans le nord de l'Italie), mais dut opérer une retraite en désordre après avoir perdu une grande partie de ses hommes. Pour compléter ce désastreux tableau, la défaillance des communications entre Paris et le front en Bavière (en partie en raison du mauvais temps qui bloquait les transmissions télégraphiques) fut à l'origine d'une désorganisation des troupes au début de la campagne d'Autriche. Il était temps que Napoléon arrive sur le théâtre même des opérations, le 17 avril. Les jours suivant l'arrivée tant attendue de l'Empereur, l'armée napoléonienne en Bavière revêtit l'uniforme des succès, réussissant la manoeuvre de Landshut (bataille qui dura 5 jours du 19 au 23 avril), et enchaînant des victoires à Tengen, Abensberg et Eckmühl, Landshut, et Ratisbonne (aujourd'hui Regensburg). 
L'offensive autrichienne sur la rive Sud du Danube fut brisée et les troupes de l'archiduc Charles durent se résoudre à la retraite en laissant 50 000 prisonniers, presque un second Ulm en quelque sorte...
Napoléon fut très satisfait du déroulement des opérations autour de Landshut, et a contrario très critique vis-à-vis de l'échec d'Eugène à Sacile.  Dans une lettre datée du 26 avril, depuis Landshut, il sermonna son beau-fils (Correspondance, n° 15 128) : « Je reste à concevoir comment mes troupes ont été battues par cette canaille d'Autrichiens. Ils étaient 300 000 ici ; je les ai toujours battus, n'étant qu'un contre sept. » Cela dit, les combats du 19 au 23 avril avaient été difficilement gagnés. L'Empereur reçut sa célèbre blessure au mollet au cours de la bataille de Ratisbonne alors qu'il s'avançait pour voir de près les dommages causés par les bombardements français. Il rassura l'impératrice Joséphine en lui écrivant le 6 mai que  « la balle avait à peine rasé le tendon d'Achille » (Correspondance, lettre n° 15 128).
Fier de ses succès (mais sans doute aussi de sa blessure…), l'Empereur commença à organiser la suite de la campagne au début de mai. Dans une lettre du 1er mai, depuis Braunau (Correspondance, n° 15 148), il informa Alexandre Berthier, son chef d'état-major, que Passau serait « le dépôt principal de l'armée. C'est là où, en cas de retraite, mon intervention est de passer l'Inn, et c'est autour de Passau que j'ai le projet de constamment manoeuvrer en cas d'un mouvement rétrograde de l'armée. » Comme à son habitude, Napoléon porta une attention particulière à ses lignes de communication et à ses arrières. En ce qui concerne son mouvement en avant, il explicita à Lannes, dans une lettre du 2 mai (Correspondance, n° 15 151), que sa stratégie principale à ce moment de la campagne était de harceler l'ennemi en retraite : « Toute l'instruction générale […] est de faire le plus mal possible au corps qui se retire à Linz. » Ainsi, alors que l'archiduc Charles opérait sa retraite, une course contre la montre s'élabora pour rejoindre la capitale autrichienne, les Français au Sud du Danube, les Autrichiens au Nord.

P. Hicks (trad. I.D.)
 
IL Y A 150 ANS >  DECLARATION DE GUERRE DE LA FRANCE A L'AUTRICHE

Le 4 mai 1859, après des mois de correspondances, de rencontres (secrètes ou non) et de rhétoriques de toute part, le Moniteur universel publia la déclaration de guerre française : "Français ! L'Autriche en faisant entrer son armée sur le territoire du Roi de Sardaigne, notre allié, nous déclare la guerre. Elle viole ainsi les traités, la justice et menace nos frontières.[…] Le Piémont ayant accepté les conditions qui devaient assurer la paix, on se demande quelle peut être la raison de cette invasion soudaine ? […]
Jusqu'ici la modération a été la règle de ma conduite, maintenant l'énergie devient mon premier devoir. Que la France s'arme et dise résolument à l'Europe : Je ne veux pas de conquête, mais je veux maintenir sans faiblesse ma politique nationale et traditionnelle ; j'observe les traités à condition qu'on ne les violera pas contre moi, je respecte le territoire et les droits des puissances neutres, mais j'avoue hautement ma sympathie pour un peuple dont l'histoire se confond avec la nôtre et qui gémit sous l'oppression étrangère.
La France a montré sa haine contre l'anarchie, elle a voulu me donner un pouvoir assez fort pour réduire à l'impuissance les fauteurs de désordre et les hommes incorrigibles de ces anciens partis qu'on voit sans cesse pactiser avec nos ennemis ; mais elle n'a pas pour cela abdiqué son rôle civilisateur ; ses alliés naturels ont toujours été ceux qui veulent l'amélioration de l'humanité, et quand elle tire l'épée, ce n'est point pour dominer mais pour affranchir. Le but de cette guerre est donc de rendre l'Italie à elle-même et non de la faire changer de maître, et nous aurons à nos frontières un peuple uni qui nous devra son indépendance. […]
Palais des Tuileries, le 3 mai 1859, Napoléon" 
Le 29 avril, l'Autriche avait envahi le Piémont, espérant défaire rapidement la petite armée piémontaise avant que la France ait pu porter secours à son allié. Cependant, les troupes autrichiennes, sous le commandement du Comte Gyulai, hésitaient. Ayant occupé Vercelli, Casale Monferrato, Valenza, Pavia et Magenta entre les 4 et 5 mai, les Autrichiens restèrent dans la région de Mortara, sans traverser le Pô, et marchèrent sur Voghera le 5 mai, une semaine après l'invasion. Ce n'est finalement que le 7 mai qu'ils commencèrent à avancer sur Turin, la capitale piémontaise. Mais il était déjà trop tard : l'hésitation de Gyulai leur avait fait perdre l'effet de surprise, et les troupes françaises, sous le commandement du Maréchal Canrobert, étaient déjà arrivées à Alessandria.
H. Davey Wright (trad. M.M.)

 
Irène Delage et Mathilde Millour
Web éditrices 
 
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n° 496, du 1er au 7 mai 2009


  
     


  
      MESSE COMMEMORATIVE DU 5 MAI

En hommage à l'Empereur Napoléon Ier, au maréchal Lannes et aux soldats de la Grande Armée morts pour la France, la messe commémorative sera célébrée à l'Eglise Saint-Louis des Invalides le 5 mai, à 18h30. Elle sera précédée d'un dépôt de gerbe au tombeau de Napoléon, sous le dôme des Invalides à 18h, en présence de son Altesse Impériale, la Princesse Napoléon.
Renseignements auprès du Musée de l'Armée - Hôtel national des Invalides, au 0810 11 33 99.
 

 
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Revue de presse :
- Dossier Spécial sur "la Révolution et le Peuple", dans le magazine l'Histoire, du mois de mai 2009.

Vient de paraître

Le Livre du mois : L'année terrible. La guerre franco-prussienne, septembre 1870 - mars 1871, par Pierre MILZA, aux éditions Perrin


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