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Lettre d'information  
        
   
    IL Y A 150 ANS, LA GUERRE EN ITALIE...
Il y a des endroits qui semblent plus "favorables" que d'autres aux conflits.
Depuis le début de la période Moderne, on se bat ainsi pour les plaines fertiles du Pô. Notre période d'études n'est pas étrangère à ces luttes. Il y a 150 ans, les troupes françaises et piémontaises se retrouvaient face aux Autrichiens entre Turin et Milan, et dans les environs de Vérone, quelques cinquante à soixante ans après les victoires des armées révolutionnaires à Lodi, Rivoli et Marengo. Une répétition politique et militaire qui marque également le choix du terrain des affrontements : la route stratégique allant de Turin, via Milan, à Venise, qui donne le contrôle de la péninsule italienne et l'accès à ces régions fertiles et propices aux industries. Ainsi les communes alentours se virent de nouveau aux prises des avancées et retraites des troupes, des escarmouches ponctuelles comme des batailles de plusieurs jours. La géographie, physique et humaine, a un rôle déterminant dans les conflits, passant par la maîtrise des routes, des transports (en 1859, les troupes furent pour la première fois envoyées à la guerre par le train), des communications. La géostratégie livre aussi certaines régions, leurs paysages et leurs populations, à des destructions et une souffrance répétées, marquant considérablement et durablement les coeurs et les consciences.
Mais à ces lourds héritages se superposent ponctuellement parfois des progrès. Ainsi, en épaulant le Piémont dans les batailles de Magenta et de Solferino, la France va jouer un rôle primordial dans l'unification de l'Italie.

 
Bonne lecture à tous sur napoleon.org.
 
I. Delage et P. Hicks
 


  
   
EVENEMENT > LA 5EME NUIT DES MUSEES LE 16 MAI 2009
De 19h à 0h30, le musée de l'Armée vous propose un programme festif afin de célébrer la réouverture d'une partie des salles du département Moderne, c'est-à-dire de l'Ancien Régime à la Première Restauration. Les passionnés du Premier Empire vont être gâtés, avec de nombreuses manifestations : consultez le programme détaillé.
Cette soirée sera également le moment de profiter des animations ponctuelles dans d'autres lieux de la mémoire napoléonienne. A retenir notamment l'ouverture de la galerie des batailles et des visites commentées par des étudiants en Histoire de l'Art au château de Versailles, l'illumination du Château de la Malmaison, ou encore un peu de musique d'époque dans les appartements impériaux à Fontainebleau. Pour en savoir plus
Dans le cadre du bicentenaire de leur installation dans l'Hôtel de Soubise, les Archives nationales participent à la nuit des musées, en proposant des animations de 14h à 1h.
Programme détaillé des Archives nationales

  
   
TABLEAU DU MOIS > L'ARRIVEE DE MARIE-LOUISE A COMPIEGNE
Premier peintre de la chambre de l'Impératrice Joséphine Isabey avait eut peur, un temps, de perdre son statut mais sa nature aimable le fit vite apprécier de la nouvelle épouse de Napoléon. De dimension plus modeste que les portraits officiels qu'il avait l'habitude de peindre, L'arrivée de Marie-Louise à Compiègne, met en scène de façon protocolaire une rencontre qui le fut bien peu.
Pour en savoir plus
Ce tableau est à découvrir dans l'exposition : Napoleon, Feldher, Kaiser und Genie  qui se tiendra du 16 mai au 1er novembre 2009, à Vienne, au château de Schallaburg. Pour en savoir plus

  
   
REVUE DE PRESSE> LE FONDS AMBRIERES OU LA PASSION DU THEATRE
A la fin de l'année 2008, Mme Ambrières faisait une 2ème donation en faveur de la Bibliothèque de l'Institut, complétant une 1ère donation faite avec son époux, en 2002. Le but de cette donation est de proposer aux chercheurs de très nombreux et rares documents sur la vie et la production littéraire aux XIXe - début du XXe siècles. En novembre 2008, Mme Ambrières recevait le prix d'histoire Premier Empire de la Fondation Napoléon, pour une biographie du comédien Talma, ou l'histoire du théâtre, écrite avec son mari Francis Ambrières, aujourd'hui disparu.
La bibliothèque de l'Institut propose, du 31 mars au 15 juin, uniquement sur rendez-vous, une exposition permettant d'appréhender la richesse et la qualité de ces donations. Pour voir l'exposition veuillez contacter mireille.pastoureau@bif.univ-paris5.fr
Pour en savoir plus

 
DEDICACE > CHAUDUN PRESENTE HAUSSMANN
La librairie Fontaine Haussmann organise le 14 mai à 18 heures une rencontre signature avec Nicolas Chaudun à l'occasion de la parution de son livre Haussmann, Georges Eugène, préfet- baron de la Seine  paru aux éditions Actes Sud.

Contact : Librairie Fontaine Haussmann, 50 rue Laborde, 75008 Paris , tél. : +33 (0)1 45 22 21 73. Pour en savoir plus sur ce livre

AGENDA > CONFERENCE > KRASNOIE, AOUT 1812
Les amis du Musée Murat seront heureux de vous accueillir à l'espace Georges Bernanos le 14 mai à 18h30, pour une conférence de Mme Griffon de Pleineville sur le « Brasier de KRASNOË, Août 1812 », suivi d'une séance de dédicace du livre du même titre. Pour en savoir plus
 
LES LONGS WEEK-END DU MOIS DE MAI...

Le mois de mai offre, principalement aux habitants de France, quelques beaux et longs week-ends, une belle occasion pour aller voir une exposition ailleurs que dans sa ville ou sa région : Les splendeurs de l'Empire vous attendent au fantastique château de Malbrouck près de Metz ; Dessiner la Révolution, voici un enjeu politique qu'explore le musée de la Révolution à Vizille. Traversons les frontières, le château d'Arenenberg vous révélera la passion des Bonaparte et des Beauharnais pour l'art des jardins ; jusqu'au 18 mai, le musée Wellington de Waterloo, en Belgique, présente les raffinements de
  
   
VIENT DE PARAITRE > NOUVELLE BIOGRAPHIE DE PROSPER MERIMEE
Prosper Mérimée a été un personnage important dans le monde intellectuel du Second Empire, écrivain de talent, père méconnu de Carmen, à l'origine de la mission héliographique qui rendra au patrimoine français tout son prestige… Pierre Pélissier nous ouvre une petite porte d'entrée dans l'intimité de ce grand homme. Une biographie très rigoureuse, sans fioriture, apte à satisfaire les esprits scientifiques. Pour en savoir plus

ARTICLE > LA DICTEE DE MERIMEE
Dans les Salons de Napoléon III et Eugénie est resté un épisode célèbre, La dictée de Mérimée, un texte alambiqué uniquement agrémenté de mots compliqués… L'empereur et son épouse s'en sortiront bien peu glorieusement (mais l'impératrice est espagnole...), "consolés" par une justification de Mérimée assurant que la question de l'orthographe était d'une mode récente…
La fameuse dictée, sur napoleon.org

 
NAPOLEONICA. LA REVUE, N°4 : Le Maréchal Victor et la Terreur blanche. 1815-1821
Lorsque le roi Louis XVIII retrouve son trône en juillet 1815 il est rapidement confronté à des événements tragiques et de graves troubles sociaux. Ces événements vont se prolonger pendant plusieurs années. C'est dans ce contexte qu'il charge, en avril 1821, le maréchal Victor, duc de Bellune, d'une mission d'inspection dans les départements qui ont été parmi les plus agités de France depuis 1816 : la Saône-et-Loire, l'Ain, le Rhône et l'Isère. Le document présenté et commenté ici est le rapport fait par le Maréchal au Roi, au printemps de 1821.
 Un article de M. Bernard-Catinat et F. Houdecek.

Accédez au résumé de l'article 
Pour accéder à Napoléonica n°4
Un article à commander (7 €), ou un abonnement pour l'année (60 €), au choix !

  
   
CANAL ACADEMIE > DEUX EMISSIONS CONSACREES A NAPOLEON
Retrouvez cette semaine deux émissions consacrées à Napoléon Ier, avec des interviews données par Thierry Lentz. La première est le dernier volet d'une série initiée en début d'année, et porte sur l'influence pérenne de Napoléon dans la construction de l'Europe d'aujourd'hui. La seconde émission est consacrée à la parution récente de l'ouvrage de Thierry Lentz et Jacques Macé, sur la Mort de Napoléon, notre livre du mois d'avril.
Emission : Napoléon est-il un héros européen ?
Emission : La mort de Napoléon.
 Tout sur le livre :
La mort de Napoléon
 
IL Y A 200 ANS > LE SIEGE ET LA REDDITION DE VIENNE 10-14 MAI 1809
Les troupes de Napoléon étaient pressées d'arriver à Vienne, avant l'archiduc Charles  et ses hommes en pleine retraite qui pourraient choisir de s'y retrancher. Dans le même temps, l'empereur François Ier d'Autriche était déterminé à repousser les attaques des Français. La comtesse Lulu Thürheim commenta : « 27 avril : toute l'armée est entrée en Autriche […]. Nous devenons une province conquise et satellite du tyran de l'Europe. Le découragement des autorités n'a toutefois pas atteint les Viennois, dont le dévouement a amené celles-ci à fortifier la ville. L'empereur a ordonné de mettre sa capitale en état de soutenir un siège, on arme les bourgeois, ou plutôt, on leur fait confiance pour la défense, car chaque homme est armé depuis 1808. L'archiduc Max [Archiduc Maximilien Joseph d'Autriche-este (1782-12863), cousin de l'empereur François, spécialiste de l'artillerie et des fortifications], à qui le monarque a transmis la défense, a déclaré qu'il préférait être enseveli sous les murs plutôt que de rendre la ville. » (cité dans R. Ouvrard, 1809 Les Français à Vienne. Chronique d'une occupation, Nouveau Monde Editions, 2009, p. 27)
Comme les troupes françaises approchaient, les autorités appelèrent à s'enrôler, notamment dans la cavalerie. Le 4 mai, la famille impériale quitta la ville, un départ loin de rassurer les Viennois. Les faubourgs de la ville furent évacués, leurs habitants accueillis dans la cité, qui était pourtant mal approvisionnée, notamment en farine et en pain. La population s'arma, utilisant même des pièces de musée de l'arsenal impérial. Le 8 mai, des chasseurs français atteignirent Schönbrunn, près de Vienne, et quelques escarmouches les opposèrent à des hussards hongrois stationnés alors en défense. Le soir même, un ordre français incitant les troupes autrichiennes positionnées dans les faubourgs de Vienne, à se rendre, fut rejeté. Au soir du 10 mai, les troupes françaises prenaient les faubourgs de la capitale autrichienne. Le 11 mai, la ville était complètement encerclée. Le soir, après une nouvelle proposition faite aux Autrichiens de se rendre, et un nouveau refus, l'artillerie de Napoléon ouvrit le feu, entre 21h et 22 h. Le 7e Bulletin de l'Armée rapporta, avec une certaine exagération, que « 1 800 obus furent lancés en moins de quatre heures, et bientôt toute la ville parut en flammes ». (cité par R. Ouvrard, p. 45) Le bombardement se poursuivit toute la nuit pour prendre fin à 4h du matin, le 12 mai. Dans le même temps, les voltigeurs de Masséna quittaient le district de Simmering et atteignaient le parc du Prater. L'archiduc Maximilien, comprenant que les forces françaises ne tarderaient pas à prendre le contrôle de la capitale, ordonna la retraite, lui-même et ses troupes évacuant la ville via Floridsdorf (au nord), en brûlant les ponts derrière eux. Le commandant en second de la ville, Andreas O'Reilly, fut chargé de négocier auprès de Napoléon la reddition de la ville, signée le 13 mai. Alors que les forces restantes et les habitants étaient désarmés (à l'exception des membres de la « garde bourgeoise » qui durent assurer le maintien de l'ordre dans la cité avec les troupes françaises), les hommes du corps de Lannes, sous le commandement de Saint-Hilaire, tentèrent de franchir le Danube à Schwarz-Lackenau mais furent repoussés par des troupes autrichiennes encore présentes. Malgré tout, Vienne était bien sous le contrôle des Français. Le 14 mai, l'archiduc Charles arriva à Stockerau, au nord de Vienne, pour y apprendre la reddition de la capitale.
H. Davey Wright (trad. I.D.)
 
IL Y A 150 ANS > NAPOLEON III PART AU FRONT

Le comte Horace de Viel Castel se souvient dans ses mémoires du départ de Napoléon III et de son cousin, le prince Napoléon, pour le front italien, le 10 mai 1859 : « jamais l'Empereur n'a reçu une plus belle ovation que celle d'aujourd'hui. Devant le Louvre, les cris de « Vive l'Empereur » étaient sans doute nombreux et chaleureux, l'enthousiasme se montrait de bon aloi, mais arrivé au faubourg Saint-Antoine, les manifestations du peuple ne peuvent être décrites. C'était une émotion poignante, c'était une furia que ne pourront jamais comprendre ceux qui n'en ont pas été les témoins.

Les troupes autrichiennes mirent du temps pour avancer vers Turin, et, malgré l'envoi d'éclaireurs le long du fleuve Dora Riparia, le 9 mai ils furent repoussés par des troupes franco-sarde entre Casale Monferrato et Valenza. Les forces autrichienne se retirèrent derrière la rivière Sesia et le Po, les 10 et 11 mai, et purent prendre une position défensive entre Pavie et Verceil en vue de l'avancée des Français, une position qu'ils purent maintenir jusqu'à la première bataille de la guerre, à Montebello, le 20 mai. Pendant ce temps, le 14 mai, quatre jours après avoir quitté Paris, Napoléon arrivait à Alexandrie pour prendre le commandement des opérations.
H. Davey Wright (trad. I.D.)


Bonne semaine à tous !


Irène Delage et Mathilde Millour
Web éditrices
 
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n° 497, 8 au 14 mai 2009

  
   

  
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