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DEMANDEZ LE PROGRAMME !
Après « Napoléon et l'Europe » (2004), « Napoléon III, l'homme, le politique » (2008), la Fondation Napoléon organisera les 8 et 9 juin prochains un colloque international que nous avons intitulé : « 1810 ». Nous en mettons le programme en ligne dès aujourd'hui et vous pourrez y réserver vos places à partir du début du mois d'avril. Ces deux journées seront exceptionnelles à plusieurs titres.
Le premier est que le plateau des historiens qui ont donné leur accord pour intervenir est prestigieux : autour de Jean Tulard, prendront la parole des universitaires français et étrangers de premier plan, des historiens et des historiens de l'art renommés, plusieurs boursiers de la Fondation Napoléon.
Le second touche aux thèmes qui seront abordés, du mariage de Napoléon et Marie-Louise à l'état intérieur et extérieur de l'Empire, en passant par quelques « flashes » biographiques et d'autres sujets encore.
La troisième bonne raison de porter intérêt à notre colloque est le lieu qui a été choisi : le nouveau centre des Archives diplomatiques de La Courneuve, qui dispose d'un auditorium neuf et très bien équipé. La Courneuve ? Mais c'est à deux stations de RER de la gare du Nord, donc ça n'est pas le bout du monde. J'ajoute que l'accueil qui nous y est fait par les équipes du ministère des Affaires étrangères, et spécialement celles de la direction des Archives de Jean Mendelson, présage de deux bonnes journées, confortables et passionnantes.
Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, nous célébrerons le bicentenaire du mariage de Napoléon et Marie-Louise par trois soirées musicales (avec orchestre, choeurs et solistes sous la direction de Peter Hicks) les 8 et 10 juin à Saint-Louis des Invalides et le 9 juin dans l'église du Val-de-Grâce. Le programme et les modalités d'inscription seront bientôt disponibles, toujours sur ce site.
Tous à vos agendas….
Bonne semaine napoléonienne.
Thierry Lentz
Directeur de la Fondation Napoléon
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FONDATION NAPOLEON
EVENEMENT > JUIN 2010 : COLLOQUE ET CONCERTS POUR COMMEMORER 1810 ET LE MARIAGE DE NAPOLEON ET MARIE-LOUISE
A l'occasion du bicentenaire du mariage de Napoléon Ier et de Marie-Louise de Habsbourg-Lorraine, la Fondation Napoléon et le Souvenir Napoléonien, en partenariat avec les Archives diplomatiques, organisent un grand colloque international les 8 et 9 juin ayant pour objectif de dresser un tableau complet de l'année 1810. Ce colloque se déroulera à l'amphithéâtre des Archives diplomatiques, sur le site de La Courneuve. En soirée, ce sont des concerts exceptionnels, qui vous sont proposés avec Musicanti et l'Ensemble orchestral de Paris, sous la coordination et direction de Peter Hicks.
Les bulletins d'inscriptions seront disponibles à partir du 1er avril (aucune inscription ne sera enregistrée avant cette date)
Pour consulter le programme complet du colloque
Pour en savoir plus sur les concerts
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TABLEAU DU MOIS > LE LOUVRE DE NAPOLEON III
Cette composition peinte est un carton de tapisserie commandé en 1855 et livré en 1857. Par un décret du 22 novembre 1851, il avait en effet été ordonné l'exécution de 28 tapisseries de la manufacture des Gobelins, destinées à la Galerie d'Apollon du palais du Louvre. Au centre de la galerie, quatre panneaux figuraient les monarques qui marquèrent le plus durablement l'histoire du Louvre, Philippe Auguste, François Ier, Louis XIV et Napoléon III.
Pour en savoir plus
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EXPOSITION > L'IMPOSSIBLE PHOTOGRAPHIE : PRISONS PARISIENNES (1851-2010)
Le musée Carnavalet présente une exposition de 350 photographies réalisées dans les prisons de la capitale, de 1851 à nos jours, accompagnées de textes littéraires et de films d'archives. Le visiteur est ainsi amené à s'interroger sur le regard que portent la société et les photographes sur les lieux de rétention et prisons de la capitale, aux noms parfois oubliés ou méconnus comme La Force, la Grande et Petite Roquette ou Saint-Lazare.
Pour en savoir plus
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SPECIAL MARDI GRAS SOUS LE SECOND EMPIRE
- Sous le Second Empire, la veille du mardi gras était l'occasion à Paris du défilé du boeuf gras : cette tradition datant du Haut Moyen-Âge consiste à promener dans les rues, accompagné d'un long cortège de carnaval, un boeuf de gros calibre. En 1860, l'animal vedette pesait 1 330 kilogrammes, et mesurait 2m55 de long pour 1m65 de haut (Moniteur universel du 21 février 1860). Les jours précédant et suivant le mardi gras, des carnavals avaient lieu un peu partout en France et de nombreux particuliers organisaient des bals privés, des soirées ou des dîners. A ces occasions les déguisements, très prisés, étaient de rigueur.
Pour en savoir plus sur le défilé du boeuf gras
A lire notre fiche Mode/ Second Empire sur les costumes de travestissement
- AGENDA JUNIOR > CARNAVAL SECOND EMPIRE AU JARDIN D'ACCLIMATATION
Le mercredi 17 février, le Jardin d'acclimatation à Paris organise à partir de 14h30 un grand carnaval pour fêter son cent-cinquantième anniversaire. Ce rendez-vous pour les enfants sera placé sous le Second Empire et l'entrée sera gratuite pour tous ceux qui viendront déguisés.
Pour en savoir plus
- A TABLE > CRÊPES ET PANNEQUETS
Au Second Empire, les crêpes faisaient partie de la cuisine familiale. Elles se mangeaient de manière traditionnelle avec une couche de sucre, car seule l'eau-de-vie relevait la saveur de la pâte. Elles durent cependant affronter une vive concurrence venue d'outre-manche. En effet, les pannequets [translation française de pan-cake] étaient à la mode.
Pour suivre la recette
Essayer aussi les Gaufres à la flamande, un plaisir gustatif du Premier Empire
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VIENT DE PARAITRE >
- LES BONAPARTE / DOCUMENTATION PHOTOGRAPHIQUE
Les Bonaparte : une famille, deux empereurs, un régime. Jacques-Olivier Boudon propose ici une analyse comparée du Premier et Second Empire. Il s'applique à saisir le rôle joué par les Bonaparte dans l'histoire politique et sociale de la France du XIXe siècle. Limitées dans le temps, ces deux expériences politiques que sont les empires furent autant héritières que matrices.
Pour en savoir plus
- LE CONCERT EUROPEEN : AUX ORIGINES DE L'EUROPE (1814-1914)
Jacques-Alain Sédouy, ancien ambassadeur de France à travers le monde et historien, étudie l'histoire diplomatique de l'Europe au XIXe siècle. Il l'aborde sous l'angle de l'élaboration de nouvelles règles de concertations et de discussions, qui vont conduire à l'émergence de l'Europe en tant qu'entité politique. Un ouvrage clair, très étayé par de nombreuses recherches, et que son auteur rend passionnant à lire.
Pour en savoir plus
AILLEURS SUR LE WEB >
L'EMPIRE VU PAR RONALD CAMPBELL
Ronald Campbell est un artiste-peintre qui compose des tableaux originaux sur l'épopée napoléonienne. Si les grandes batailles ont sa préférence, il réalise à la demande d'autres scènes sur l'Empire mais jamais de copie.
Pour le découvrir et le contacter
INA > FEUILLETON : LE CHÂTIMENT
Anselme, le Trompette de la Bérézina, héros de Napoléon, a survécu à la trahison de son rival Marcelin aujourd'hui général et baron du roi. La suite, diffusée en 1967, du périple du Trompette de l'Empereur, de Jean-Paul Carrère.
Pour en visionner un extrait
IL Y A 200 ANS
Napoléon et le pape : Rome, seconde ville de l'Empire
Les relations entre Napoléon Ier le Saint-Siège se sont durcies depuis le couronnement et les incursions françaises sur les territoires papaux en 1805. La situation se dégrada par la suite, Napoléon fut excommunié et le pape arrêté et transporté à Savone le 6 juillet 1809 [cf. l'article de Peter Hicks : "Napoléon et Pie VII : du Concordat signé en juillet 1801 à l'excommunication de l'empereur en juin 1809"].
L'étape suivante pour Napoléon fut de saisir le pouvoir temporel du pape et de mettre la main sur la ville de Rome en la réunissant à l'Empire par le sénatus-consulte du 17 février 1810.
« Article 1er – L'Etat de Rome est réuni à l'Empire français, et en fait partie intégrante .[...]
Article 6 – La ville de Rome est la seconde ville de l'Empire […]. »
Et gardant en vue la prochaine union de Napoléon devant lui donner enfin l'héritier qu'il attend, il est annoncé dans l'article suivant :
Article 7 : « Le prince impérial [c'est-à-dire le prince héritier] porte le titre et reçoit les honneurs de roi de Rome » [Sénatus-consulte du 17 février, 1810, Correspondance de Napoléon Ier, réimpression de l'édition du Second Empire, n° 16 264]
Il est aussi prévu que Napoléon soit sacré une seconde fois en la basilique Saint-Pierre de Rome en 1812 (ce qui ne se fera pas). Le pape disparaît quant à lui de la liste des souverains séculiers et ses finances dépendent désormais de l'Empereur. En contrepartie, on le fait bénéficier d'un grand palais à Paris et à Rome et d'un revenu de 2 millions de francs.
IL Y A 150 ANS
Tension avec Pie IX
Après la parution de l'encyclique Nullis certe dans laquelle le pape Pie IX condamna la politique impériale en Italie et qui entraîna la suppression du journal l'Univers (cf. Lettre 527), le ministre des Affaires étrangères français, Edouard Thouvenel, fit adresser, le 14 février 1860, une circulaire aux agents diplomatiques de l'Empereur. Cette circulaire sert à exposer comment le pouvoir impérial percevait cette encyclique. Elle est reproduite dans le Moniteur universel du 15 février 1860 : « Ce qui a surtout frappé Sa Majesté, c'est l'oubli que, dans une circonstance aussi importante, la Cour de Rome a fait des usages diplomatiques en transportant directement sur le terrain de la religion une question qui appartient, avant tout, à l'ordre du temporel. […] Il ne s'agit point, en effet, de porter la plus légère atteinte à la présence spirituelle du souverain pontife, ni à l'indépendance dont elle a besoin pour s'exercer dans les limites de ses droits. La question des Romagnes, aujourd'hui comme à d'autres époques, est née de circonstances politiques ; c'est également sous son aspect politique qu'il convient de l'examiner […]. » Le temps en ce mois de février 1860 n'est pas à l'entente entre la France impériale, longtemps défenseur des Etats du Pape, et Pie IX. La question italienne qui se pose depuis plusieurs mois a en effet mis en suspens les bonnes relations. Napoléon III, en apportant son soutien au Piémont dans sa lutte pour l'unité italienne, s'est éloigné du Pontife, qui craint désormais de voir diminuer ses Etats et voir disparaître, comme par le passé, son pouvoir temporel. Cette mésentente n'entraînera pourtant pas la rupture complète entre les deux hommes. En effet, Napoléon III, soucieux de ne pas mécontenter les Catholiques de France et influencé par l'Impératrice, n'abandonne pas le Pape à son sort. Après les différents revers que l'armée pontificale essuya dans les mois qui suivirent, Napoléon interviendra en sa faveur en juillet 1861 auprès du roi Victor-Emmanuel II : « Je laisserai mes troupes dans Rome tant que Votre Majesté ne se sera pas réconciliée avec le pape ou que le Saint-Père sera menacé de voir les États qui lui restent envahis par une force régulière ou irrégulière ».
Edition de la Correspondance de Napoléon Ier
Le 17 février 1860, le Moniteur universel indique la parution du 3e volume de la correspondance de Napoléon Ier. « L'oeuvre pourra être achevée en cinq ou six ans. ». Ce travail d'édition avait débuté en 1858.
Découvrez sur napoleon.org le travail de la nouvelle édition de la Correspondance générale de Napoléon Ier par la Fondation Napoléon
Bonne semaine à t
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