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L'ART DE LA BIOGRAPHIE Les Français sont passionnés depuis longtemps par l'histoire, et si depuis quelques années ce secteur de l'édition enregistre des difficultés, les biographies rencontrent toujours un beau succès. L'art biographique n'est pourtant pas simple. Outre une excellente connaissance de la période dans laquelle se meut le personnage étudié, il nécessite sans doute une certaine empathie pour comprendre sa psychologie, et une bonne distanciation pour ne pas céder à la séduction s'il s'agit d'une forte personnalité ! En 1997, Jean Tulard et Régine Pernoud, spécialiste de Jeanne d'Arc, avaient ainsi réfléchi sur le paradoxe du biographe dans un petit livre passionnant. Et en 2003, dans une interview qu'il avait accordée à napoleon.org pour sa biographie de Talleyrand, Emmanuel de Waresquiel nous parlait d'un exercice particulier, où les événements sont vus à travers les yeux du personnage, qui lui-même est vu par son biographe. On peut s'amuser à distinguer les biographies "classiques", centrées sur un personnage, destinées à sonder l'âme et les pensées du héros pour mieux comprendre ses actes, et dans cette catégorie, celle que Michèle Battesti nous livre sur le Prince Napoléon, dit Plon-Plon, est une vraie réussite. D'autres historiens, au-delà du récit historique, nous ont livré de passionnantes « biographies d'événements », comme Emmanuel de Waresquiel sur les Cent-Jours (2008). Dans son nouveau livre qui fait suite à l'édition de la Correspondance entre Joseph et Napoléon Bonaparte, Vincent Haegele nous offre un autre style de biographie, non celle de l'homme Joseph mais plutôt celle de la relation entre les deux frères Bonaparte, hommes de pouvoir et d'ambitions, une relation où l'intimité est vite happée par la scène politique. Là encore c'est une réussite, d'autant que cette étude approfondie se nourrit de nombreuses sources inédites.
De merveilleuses heures de lecture et d'intelligence partagée en perspective !
Irène Delage

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ARTICLE DU MOIS > LE CODE PENAL ET SON APPLICATION Entrepris dès mars 1801, le Code pénal devait remplacer diverses lois adoptées pendant les dix premières années de la Révolution. Napoléon souhaitait légiférer sur la liberté des magistrats et rétablir des sanctions rigoureuses. Les discussions furent longues et nombreuses, aboutissant en février 1810 au fameux Code pénal. Un article de Thierry Lentz. Pour en savoir plus DOSSIER > LE CODE PENAL 1810 La promulgation du Code Pénal fête le 22 février 2010 ses deux cents ans. A cette occasion le site napoleon.org vous propose un nouveau dossier thématique sur le sujet avec le texte intégral du Code de 1810, des articles, une sélection iconographique et des repères chronologiques. Pour découvrir ce dossier

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BIBLIOTHEQUE NUMERIQUE > MANUSCRIT VENU DE SAINTE-HELENE A Londres, en 1817, un ouvrage était publié en français par l'éditeur Murray, avec un titre très alléchant : Manuscrit venu de Sainte-Hélène d'une manière inconnue ! Que de mystères, d'autant qu'aucun auteur n'était précisé. Bien sûr, tous les lecteurs pensaient aussitôt à Napoléon exilé depuis 1815 sur la très lointaine île de Sainte-Hélène, perdue dans l'Atlantique sud. Pour en savoir plus Ce livre (en intégral) est disponible dans notre Bibliothèque numérique

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VIENT DE PARAITRE > BIOGRAPHIES Aux éditions Perrin, Michèle Battesti nous livre une vibrante biographie du Prince Napoléon (1822-1891), Plon-Plon, le Bonaparte rouge. Quant à Vincent Haegele, chez Tallandier, il s'est attaché à disséquer la relation entre les deux aînés du clan Bonaparte, Joseph et Napoléon, deux hommes de pouvoir et d'ambitions. Pour en savoir plus

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EXPOSITION > FREDERIC MASSON A THIERS La bibliothèque Thiers à Paris propose depuis le 18 février 2010 une exposition à l'historien Frédéric Masson (1847-1923) qui consacra une large partie de son oeuvre à l'étude de Napoléon et de l'Empire. Grand collectionneur, il légua l'ensemble de sa collection à l'Institut. Pour en savoir plus Une association Les Amis de Frédéric Masson, présidée par Mme Nadine Vogel a été créée en 1995 pour honorer la mémoire de l'historien et son oeuvre au moyen de conférences, d'expositions et de la publication annuelle d'une revue. Pour contacter l'association
AGENDA > - Les 7e Journées Napoléon à Montereau Du 19 au 21 février, la ville de Montereau-Fault-Yonne se met à l'heure de l'Empire pour sa commémoration de la victoire contre les Autrichiens le 18 février 1814. Pour en savoir plus - Consortium sur l'époque révolutionnaire, 1750-1850, Charleston 2010 Cette année ce rendez-vous se déroulera à Charleston, en Caroline du sud, les 25, 26 et 27 février. Peter Hicks, chargé d'affaires internationales de la Fondation Napoléon, fera une intervention intitulée : "Late 18th - and early 19th-century British writings on Napoleon: Myth and History". Pour en savoir plus

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REVUE DE PRESSE > LES CARNETS n°182 DE LA SABRETACHE Le numéro 182, paru en décembre 2009, des Carnets de La Sabretache présente le portrait renouvelé de la Grande Armée de Napoléon dans un grand dossier : « D'une armée nationale à une armée européenne » ; « Les marins de la Grande Armée » ; « L'Armée du Royaume d'Italie »… Pour connaître le sommaire et en savoir plus sur la Sabretache
INA > LE DRAME DE SAINTE-HELENE Dans les années soixante, les docu-Fictions de la RTF avaient toujours un grand succès. On suivait avec attention : La caméra explore le temps. Le 24 juin 1961, était diffusé un numéro, réalisé par Guy Lessertisseur sur un scénario d'André Castelot, consacré à la captivité de Napoléon à Sainte-Hélène. Pour en visionner un large extrait
IL Y A 200 ANS
Tyrol Le 20 février 1810 est exécuté à Mantoue Andreas Höfer, chef de l'insurrection tyrolienne (1809). Emmené à Mantoue, après son arrestation le 8 janvier 1810, il parut devant un conseil de guerre ; la majorité se prononça pour une détention limitée, mais dans la matinée qui précéda la lecture du jugement arriva de Milan, par voie télégraphique, l'ordre de le fusiller dans les vingt-quatre heures. Pour en savoir plus : Consulter sur napoleon.org la biographie d'Andreas Höfer Consulter notre dossier thématique sur le soulèvement du Tyrol en 1809 Mariage avec Marie-Louise Le 23 février 1810, Napoléon envoie une lettre à sa future épouse : « Les brillantes qualités qui distinguent votre personne nous ont inspiré le désir de la servir et honorer. (…) Pouvons-nous nous flatter qu'elle ne sera pas déterminée uniquement par le devoir de l'obéissance à ses parents ? » [Correspondance de Napoléon Ier, réimpression de l'édition du Second Empire, N° 16 288]. Cette lettre montre à quel point l'Empereur désire que la jeune femme se trouve dans les meilleures dispositions pour lui donner rapidement un héritier. Il est vrai que l'archiduchesse autrichienne a été élevée « sinon dans la haine, au moins dans les sentiments peu favorables à l'homme qui avait mis plusieurs fois la maison de Habsbourg à deux doigts de sa perte. » [Méneval. Napoléon et Marie-Louise, Souvenirs historiques, Amyot, Paris, 1844. Pp. 329-330] Tout d'abord l'idée de ce mariage lui fait horreur : « Napoléon, a trop peur d'un refus et trop envie de nous faire encore mal pour faire une pareille demande. ». Dans l'attente de la décision, elle écrit le 22 janvier 1810 à Melle Poulet : « Depuis le divorce de Napoléon, j'ouvre la Gazette de Francfort dans l'idée d'y trouver la nomination de la nouvelle épouse, et j'avoue que ce retard me cause des inquiétudes involontaires […] Si le malheur voulait, je suis prête à sacrifier mon bonheur particulier au bien de l'Etat. », puis à son père : « J'attends votre décision avec un respect filial. ». A l'annonce de son prochain mariage, elle se résigna et accepta son destin sans amertume. [Correspondance de Marie-Louise (1799-1847), Charles Gérold, Vienne, 1887] Un grand dossier thématique consacré au mariage de Napoléon Ier et Marie-Louise vous sera proposé dans quelques semaines.
IL Y A 150 ANS
Sciences : locomotion à vapeur Le 22 février, 1860, le Moniteur universel rapporte qu'une voiture à vapeur inventée par M. Rickest [sic, aujourd'hui Rickett], de Castle Foundry, à Buckingham, et destinée à rouler sur les voies ordinaires, vient d'être soumise à l'examen de la reine, du prince Albert et de la famille royale britannique. Cette voiture est destinée à un particulier. Elle est pourvue d'une banquette pour trois personnes à l'avant et d'un siège pour le chauffeur à l'arrière. Elle est disposée de façon à parcourir dix miles à l'heure [1 miles : 1,6 km] sur les routes courantes, et seize miles sur les très bonnes routes. Sur un plan d'une inclinaison de 10 %, elle ne fait que quatre miles à l'heure. La voiture est montée sur trois roues indépendantes ; celle située à l'avant, plus petite que celles de derrière, sert à la direction, et les deux autres à la propulsion. Le réservoir contient quatre-vingt-dix gallons d'eau [1 gallon : 3,785 litres] , provision suffisante pour faire dix miles. Bonne semaine à tous ! Irène Delage et Emmanuelle Papot Web-éditrices
LETTRE D'INFORMATION de NAPOLEON.ORG, n° 530, 19 - 25 février 2010

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